Photo mattons – le développement – 5

En photographie, l’action de transformer ses photographies avec un logiciel comme Lightroom ou Photoshop s’appelle la retouche, pour ma part je lui préfère le mot développement. 

Pourquoi photographier en RAW plutôt qu’en JPEG ?

Le format RAW transporte toutes les informations relatives à la prise de vue (exposition, ouverture, sensibilité, heure, lieu, balance des blancs…). Il permet également des modifications non destructives de votre image. Car quand vous modifiez un JPEG, un PNG ou un TIFF, chaque changement altère définitivement l’image et le retour arrière n’est plus possible une fois que vous avez quitté le logiciel de retouche.

En RAW, c’est un petit fichier annexe qui contient les transformations et celles-ci sont appliquées à la volée devant vos yeux. Vous pouvez revenir sur une transformation, la supprimer, la modifier, même plusieurs jours après. Vous pouvez même recommencer à zéro votre travail, essayer plusieurs versions de la même images, ceci à condition de conserver bien entendu le précieux fichier.

Un fichier RAW n’est pas une image, même si certains systèmes d’exploitations, comme Windows 10, savent maintenant afficher une vignette de la photographie. Un fichier RAW, c’est l’enregistrement brut, le signal numérisé par le capteur de votre appareil, sans retouche, avec toutes les informations relatives aux réglages de votre boitier et objectif.

Pour transformer un fichier RAW en image présentable, il vous faudra passer par un outil de développement, un peu comme à l’époque de l’argentique, où l’on transformait une pellicule en épreuve finale avec un agrandisseur et des bains chimiques, révélateur, fixateur.

Les outils sont nombreux, certains sont livrés avec votre appareil, d’autres s’achètent dans le commerce ou se téléchargent librement. J’en ai essayé plusieurs : DXO, RAWTherapie, Lightroom, ACDSee, Nikon Capture NX-D.

J’ai commencé avec Nikon Capture, il fait le travail mais reste assez limité et d’une ergonomie hasardeuse. J’ai joué avec RAWTherapie avant de renoncer rapidement car je ne comprenais rien (mais j’étais tout débutant). J’ai utilsé DXO mais mon PC ne tient pas la distance face aux ressources exigées par le monstre. Finalement, j’ai opté, comme beaucoup de monde, pour Lightroom.

Chacun de ces outils possède avantages et inconvénients.  Lightroom est cher, super cher, environ 144 € par an, car oui c’est un abonnement. Mais il est presque complet, sauf si vous désirez faire de la retouche avec des calques, dans ce cas là il vous faudra Photoshop en plus.

Ces outils permettent de transformer un RAW en JPEG. Ils permettent de convertir une images couleurs en noir et blanc mais également de jouer sur une quasi infinité de paramètres de l’image, balance des blancs, cadrage, format, contraste, exposition, lumières, saturation, clarté, netteté, bruit, luminances et que sais-je encore.

Lightroom permet tout cela et plus encore : le classement des photographies et quelques retouches locales très utiles, à condition de ne pas en abuser.

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