Mars

Damned, vous êtes repartis pour un billet de blog consacré à la planète rouge. Alors oui d’accord, je suis obsédé par l’espace, la Lune, les fusées et la planète Mars, je l’avoue. Et alors ? Cela pourrait-être des petites culottes d’écolières à la place, y a toujours pire comme obsession dans la vie.

Cette fois je vais vous parler d’un documentaire fiction du National Geographic produit par Brian Grazer et Ron Howard (le mec qui a fait De la Terre à la Lune). Mais qu’est-ce qu’un docu fiction au fait ? Un truc où des gens qui n’existent pas blablatent tout le temps ? Y a un peu de ça, mais il faut tenir le public en haleine, alors la série se décompose en trois thématiques qui se mélangent :

  • Le monde réel (2016), avec des interviews de Elon Musk, le patron de Space X, qui ambitionne d’aller sur Mars le jour où ses fusées décolleront pour de bon, de Robert Zubrin, l’auteur de plein de bouquins sur Mars, au passage un gars totalement allumé, et de plein d’autre personnes de la NASA entre autres qui nous parlent du voyage spatial.
  • Le passé proche (2035), avant que l’équipage ne parte pour Mars, où ils sont interviewés pour expliquer pourquoi ils s’embarquent dans cette aventure complètement dingue.
  • Et la réalité (2036), quand l’expédition part pour Mars et installe la première colonie. Si c’est réel d’abord…

Si vous n’êtes pas totalement fêlé comme moi, vous allez peut-être trouver le temps un peu long entre la partie documentaire et les épisodes martiens qui ne sont pas dignes d’un film de Kubrick quand même. Les acteurs n’ont probablement pas leur étoile sur le Hollywood Walk of Fame mais ils s’en tirent quand même pas trop mal. Le scénario est plein de rebondissements, alternant les catastrophes et quelques idées développées dans l’histoire méritent d’être proposées.

En regardant Mars, on pense à Mars La Rouge de Kim Stanley Robinson et de nombreux autres livres du genre. On pense également au film Seul sur Mars ou encore à Mission To Mars et plein d’autres nanars du genre que j’adore. Mais là où la série sort de lot, c’est par son propos scientifico réaliste bien documenté.

Si vous ne collectionnez pas que les petites culottes d’étudiantes, vous pourriez aimer.

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