Silo

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J’ai beaucoup aimé le premier roman de la saga Silo de Hugh Howey. Un récit claustrophobique, des humains enfermés dans un silo hermétique sous terre pour se protéger d’un mystérieux mal qui sévit à la surface de la planète. Un roman commencé comme une nouvelle et que l’auteur a transformé ensuite avec brillo en livre.

Apple TV en a fait l’adaptation en série de dix épisodes. Et quelle série ! Si j’avais voulu mettre des images sur les mots du romancier, je n’aurais pas fait mieux. Les décors du silo, les escaliers, la cafétéria, les logements comme les champs et les machines collent à ce que mon cerveau avait pu imaginer.

Les personnages sont également très réussis et si l’histoire ne suit pas forcément le premier roman (encore qu’il faudrait que je me replonge dedans pour vérifier), elle colle à l’univers.

Dans le Silo, le nettoyage des lentilles de la caméra qui regarde à l’extérieur constitue la peine capitale comme un événement exceptionnel. Celui ou celle qui sort du silo, vêtu d’une combinaison étanche, n’en reviens jamais. Pourtant, à chaque fois, il s’efforce de nettoyer au mieux la lentille avant de mourrir quelques mètres plus loin.

Et l’histoire débute justement par un nettoyage, celui du shérif, qui commet le crime suprême, celui de demander à sortir du silo. Du sommet avec son écran panoramique jusqu’au entrailles où gronde la génératrice, tous les habitants du silo assistent à la mort de leur shérif.

La série emprunte un peu à 1984 avec le Judiciaire, la grande révolte et les objets interdits. Le mystère reste entier sur les origines de la catastrophe qui a conduit les hommes à s’enterrer dans le silo et ce qui pousse les nettoyeurs à laver la lentille.

L’histoire s’achève par un nouveau nettoyage. Un autre shérif se retrouve dehors, en combinaison blanche. Et pour vous donner envie de regarder la saison suivante, un panoramique dévoile le paysage. 

Extrapolations

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Voici enfin une série Apple qui aborde le thème du réchauffement climatique et ses conséquences. Huit épisodes, qui se déroulent de 2037 à 2070 et pendant lesquels nous suivons des personnages confrontés à la plus grande catastrophe qui menace notre civilisation. 

Au début de chacun des épisodes, une année et un graphique affichent l’évolution du taux de CO2 dans l’atmosphère, de la population mondiale, l’augmentation de température moyenne, le nombre de réfugiés…

Parce que oui, ne nous mentons pas, les choses ne s’améliorent vraiment pas.

Dans Extrapolations, les scénaristes racontent les conséquences du réchauffement climatique : extinction des espèces, montée du niveau de la mer, migrants climatiques, embolie thermique, nouvelles pathologies, tentatives désespérées de modifier l’atmosphère terrestre pour résister.

Ce n’est cependant pas une série catastrophe. Elle nous montre des personnes vivant au quotidien, affrontant les humeurs du climat, gérant les alertes, assistant impuissants à la disparition des derniers mammifères marins.

Au fil des épisodes plusieurs thèmes sont évoqués comme l’extinction des espèces, la reconstruction génétique, la monté des océans et le sauvetage de ce qui peut l’être dans certaines villes côtières, le génie climatique, les maladies nées du réchauffement, ceux qui choisissent de quitter le monde devenu invivable pour une réalité virtuelle et enfin, l’écocide, un jugement pour crime contre la planète.

La série est intelligente et ne donne pas vraiment de leçon, elle imagine les prochaines années de notre planète et la manière dont nous pourrions survivre et sincèrement, ça ne fait pas envie. Mais ça, vous auriez pu vous en douter… Il suffit de lire le dernier rapport de GIEC ou de participer à la consultation l’état pour préparer à un réchauffement à +4 degrés.

Mando 3

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Oui, c’est triste à dire mais la troisième saison de Mandolorian est terminée. Il s’agit toujours du même format que pour les deux premières, huit courts épisodes d’une trentaine de minutes chacun. Ça fait seulement quatre heures de visionnage, c’est plus que Avatar 2 mais c’est nettement moins chiant.

The Mandolorian raconte l’histoire d’un mercenaire ou plutôt un chasseur de prime qui s’entiche d’un bébé Yoda qu’il devait au départ capturer. Et comme ce petit machin vert appellé Grogu est relativement convoité, la vie du mandalorien va notablement se compliquer.

Cette nouvelle saison s’attache principalement à décrire les mandaloriens, de plein de manières différentes : la planète détruite de ce peuple presque toujours revêtu d’un casque, les factions rivales (port du casque obligatoire ou pas), les rituels de leur civilisation (tu prends comment tes repas avec un casque), la répartition du pouvoir (si tu n’a pas le sabre noir, tu ne commande pas), leur emblèmes etc…

On y retrouve notre mandalorien taciturne avec sa creature jedi verte ‘’vraiment trop mignonne’’ qu’il trimballe presque partout. La saison débute d’ailleurs par une visite sur la planète Mandalore ruinée pour une purification rituelle.

Cette saison trois est l’occasion de belles batailles avec des vaisseaux, de vols en jet packs, de combats et de quelques gags. Sans allez jusqu’à dire que c’est la meilleure des trois, je la classe, disons, dans mon top trois…

C’est comme ça que j’aime Star Wars, des vaisseaux, de la baston, de l’exotisme et des bon acteurs masqués. En plus ils ont enfin trouvé une armure qui résiste au lance pierre pour les storm troopers, c’est pas trop tôt.

Extraordinary

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Je regarde beaucoup de séries en ce moment, tellement que je ne peux pas décemment vous parler de toutes. Il y a Schrinking, The Mandalorian, Sons of Anarchy, Alaska Daily, Hello Tomorrow et plein de saisons deux ou trois de séries dont je vous ai déjà parlé mais c’est de Extraordinary dont j’aimerais vous entretenir cette fois.

Dans un monde où chaque humain de plus de 18 ans dispose d’un super pouvoir, Jen, 25 ans, n’a toujours pas trouvé le sien. Elle vit chez son amie Carrie qui est en couple avec Kash. Il y également leur chat/homme perdu écailles de tortue au nom que je tairai ici (Jizzlord et en VF Echatcule).

Carrie a le pouvoir de faire parler les morts (je ne sais pas s’il y a un mot pour ça en français) et Kash peut remonter le temps. Jen a juste un pouvoir de nuisance évident.

Deux amies irlandaises fans de puzzles érotiques avec tout ce que cela comprend, une qui se cherche, elle et son pouvoir, et l’autre qui voudrait fuir son travail dans un cabinet d’avocats spécialisé dans les successions (allez savoir pourquoi ils l’embauchent).

Ici pas de super héros, enfin pas héroïques en tout cas. Les personnages sont souvent pathétiques comme les situations, des loosers dans toute leur splendeur qui donnent naissance à une multitude de situations hilarantes.

On est pas loin du sitcom fantastique arrosé d’alcool et de pâtée pour chat. Kash essaye de monter une Ligue des Gentlemen Extraordinaires pour sauver le monde, Carrie bosse pour payer le loyer et Jen fout la pagaille un peu par tout. 

Sexe, alcool et supers pouvoirs sont donc au rendez-vous. C’est beaucoup moins trash que The Boys, cela ressemble un peu à Misfits pour la coté social british et fantastique et le chat humain est tout simplement à mourrir rire.

La série est sortie sur Disney+ cette année et propose huit épisodes que j’ai dévoré en deux soirées. Parce que ça fait du bien de rire des fois. 

House of the Dragon

Après avoir regardé l’intégrale de Games of Thrones à plusieurs reprises, on se devait de regarder House of the Dragon, son préquel. Sauf que la série n’était pas disponible sur Apple ni Disney.

Il a fallu donc attendre la sortie du coffret DVD de la première saison pour se plonger dans l’histoire de la famille Targaryen.

House of the Dragon est une série politique et lente, nettement plus cérébrale que la sexuelle et sanguinolente Games of Thrones. En gros, il faut suivre attentivement sinon vous allez être perdus mais rassurez-vous, parfois c’est bien trash.

Le roi des sept couronnes n’a qu’une héritière, Rhaenyra, sa fille rebelle. Un roi, décrit comme faible, qui cherche pourtant à sauver l’unité du royaume pour prévenir une obscure menace gravée sur une dague (vous savez, le fameux hiver…). 

Autour de lui, ses conseillers, sa famille et les autres nobles cherchent à s’emparer du pouvoir par des alliances, des meurtres ou des conseils parfois peu avisés.

Mon personnage préféré est assurément le jeune frère du roi, Daemon,  sorte d’électron libre à moitié fou qui fait tourner en bourrique le conseil et Viserys premier du nom.

La série se déroule près de 200 avant le mariage de Daenerys Targaryen avec Khal Drogo. Un monde où les dragons adultes sillonnent le ciel et imposent la domination de la famille Targaryen sur les sept royaumes. Le monde d’avant l’hiver où les batailles tournent déjà autour du trône de fer. La première saison se concentre sur l’automne du roi Viserys, de la naissance de son second enfant jusqu’à sa mort et l’accession au trône de… Oui, je ne vous dirai pas qui hérite de la couronne au dixième épisode car après tout, la saison une de House of the Dragon ne raconte que ça, le cheminement vers le trône.

Je vais certainement revoir la série pour mieux comprendre toutes les intrigues comme le passage où un certain incendie se déclare dans une tour et que je n’ai pas vraiment vu venir. Les images sont belles, les personnages complexes, les acteurs crédibles, alors si l’univers de Games of Thrones vous a plu, n’hésitez pas à regarder son préquel. Et si vous n’avez pas vu ou lu Games of Thrones, House of the Dragon vous offrira une belle introduction à cet univers.

Willow

Vous vous souvenez des années quatre-vingt et des films de fantasy de l’époque ? Lady Hawke, Conan le barbare, Dark Cristal, Willow et j’en passe.

Disney a voulu remettre au goût du jour le film de Ron Howard sorti en 1988, l’histoire de ce bébé sauvé de la méchante sorcière par un nain. 

Par acquit de conscience, j’ai visionné une nouvelle fois ce film mythique avant de me lancer dans la série, et comme moi, il a très mal vieilli. Pourtant le casting comportait Val Kilmer et d’autres acteurs aguerris. Ce sont les effets spéciaux, salués à l’époque, et la narration qui ont pris quelques rides. 

La saison une de Willow, elle, m’a agréablement distrait. Humour, suspense, magie, dépaysement sont à l’affiche. Les épisodes ne se prennent pas vraiment au sérieux et quelques personnages comme Willow et Boorman mettent de l’ambiance.

L’histoire est on ne peut plus basique. Il s’agit d’une quête pour aller sauver le crétin de fils de la reine Arianna qui s’est fait capturer. Une traversée du royaume, au-delà de la barrière protectrice pour combattre la méchante sorcière Sorcha.

Ici pas de prise de tête. Aventures, disputes, parcours initiatique à deux balles, combats navrants et déclarations d’amour se succèdent dans une aventure très linéaire filmée dans de beaux décors. 

La série Willow est digne d’un scénario de Donjon & Dragon sans le dragon. Il y a le sorcier, le grand guerrier, une princesse, une cuisinière qui cache son jeu et l’amie de la princesse, vraiment très amie. Les aventuriers avancent tout droit, font des rencontres, explorent des ruines, combattent des trolls, trouvent des armures magiques, se font ensorceler et affrontent leurs propres démons.

Le générique de la fin saison une en annonce deux autres, espérons qu’ils tiendront le rythme car cette série Disney est très divertissante.

Le mot de Cambronne

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La nouvelle série Star Wars était à peine sortie que toute la presse s’en emparait. 

Andor est un préquel au film Rogue One, vous savez, celui où tout le monde meurt à la fin. La série raconte comment Cassian Andor se retrouve embrigadé dans la rébellion.

On y découvre Cassian à plusieurs époques : dans une tribu d’enfants sur une planète abandonnée de la république, adulte, fuyant la justice pour un double homicide qu’il a bien commis, errant sur une planète brumeuse pour attaquer une base de l’Empire et enfin enfermé dans les geôles de l’Empire.

Les enfants survivalistes qui se battent armés de sarbacanes contre des blasters, cela me tape particulièrement sur le système et le rythme embrumé de la série n’arrange pas grand chose à l’affaire. L’interminable échange entre un sergent fanatisé et son supérieur zélé est tout simplement pathétique et lourdingue. Bizarrement, si les paysages dans la brume ça va un temps, enfermée entre quatre murs blancs, l’action semble enfin décoller.

Les médias ne se sont pas vraiment intéressés à l’intrigue mais font une fixette sur une interjection prononcée par un personnage lors du troisième épisode.

Oui, parce que, pour la première fois dans toute l’histoire de Star Wars, un ‘merde’ aurait été prononcé. Je ne l’ai même pas remarqué… Mais, étant donné qu’il y a pas grand chose à raconter sur Andor, je vous le livre cette incroyable information en pâture.

Et puis il y aurait le premier coupe lesbien crédible de l’histoire Disney. Bon, si vous le dites… quel couple au juste ?

Andor est une série lente, brumeuse, blanche et ennuyeuse ou un seul personnage crève vraiment l’écran, celui de Luthen Rael joué par le suédois Stellan Skarsgard qui, vers la fin de la série, lache une magnifique réplique sur l’engagement. Dommage qu’il n’ait qu’un rôle secondaire dans l’histoire car l’acteur principal, Diego Luna, dans le rôle de Cassian ne convainc pas vraiment, disons pas plus que dans Rogue One.

Du coup, un peu frustré par cette nouvelle série Star Wars, je me suis refais avec bonheur les deux saisons de The Mandalorian et j’ai continué avec Obiwan Kenobi. Il faut bien occuper les longues soirées brumeuses d’automne enfermé entre quatre murs.

Slow Horses

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C’est à l’Etable que croupissent les agents du MI5 qui ont merdé. Les autres profitent des confortables locaux du Parc, de vraies mission et d’une hiérarchie solide.

A l’étable, les bureaux sont miteux, le boss crade, exécrable et alcoolique, et surtout, il n’y a rien à faire.

Jusqu’au jour où un jeune musulman est kidnappé par un groupuscule d’extrême-droite, les Fils d’Albion, qui menacent de le décapiter.

A cause du zèle d’un jeune agent fraîchement parqué avec les bœufs, l’Étable se trouve embarquée dans une affaire d’état qui très vite les dépasse.

La première saison de Slow Horse, en six épisodes, mélange action, humour grinçant et espionnage avec brio. Les personnages parmi lesquels deux acteurs tiennent le haut du pavé, Kristin Scott Thomas et Gary Oldman, rendent crédible cette aventure très british  et improbable.

La série est très éloignée des clichés de James Bond et plus proche du gaguesque OSS 117 ou de San Antonio (notez mes références culturelles au passage). Des agents sans gadgets, patauds mais pour certains pleins de bonne volonté qui se retrouvent mêlés à une affaire qui les dépasse complètement.

Si le premier épisode bourré d’action à deux cent kilomètres heures donne l’impression de plonger dans un blockbuster hollywoodien, la suite oscille entre farce et espionnage glauque.

La saison une est fabuleuse et j’espère que la suivante tiendra ses promesses.

Five Days at Memorial

Je vous avais déjà parlé de la tempête Katrina avec Treme, une autre série il y a quelques temps.

Cette fois l’histoire se passe dans un hôpital de la Nouvelle Orléans. La série se débute avec les cinq journées de la tempête Katrina, le passage de l’ouragan, la rupture des digues, l’inondation de la ville et la suite de la catastrophe. Un drame dans le drame en fait.

Un hôpital c’est déjà compliqué en temps normal. Cela devient tendu lorsque les urgences se remplissent, explosif lorsque des personnes s’y réfugient, dramatique quand l’alimentation secteur s’arrête, cauchemardesque au moment où les groupes électrogènes sont noyés.

Dans ce microcosme en pleine crise, les personnes se révèlent pour le meilleur et pour le pire. Les soignants doivent décider qui évacuer en priorité et qui sacrifier. La climatisation s’arrête, les médicaments viennent à manquer, l’eau est rationnée, les premiers patients meurent.

C’est un peu Urgences et The Good Doctor sans les histoires d’égo, de fesses, sans les diagnostics abracadabrants et les infirmières 90 B. Bref ça n’a rien à voir sorti du fait que cela se passe dans un hôpital.

La série est très tendue dès les premières images qui montrent une équipe d’enquêteurs découvrant, après l’évacuation de l’hôpital, les quarante-cinq cadavres déposés dans sa chapelle.

Les premiers épisodes se construisent autour des témoignages du personnel soignant qui raconte, chacun avec ses souvenirs, ce qui s’est passé pendant ces cinq terribles journées. Puis la série bascule sur l’enquête elle-même, et onze mois plus tard, sur le procès avec de nouveaux personnages. Le débat sur l’euthanasie commence alors.

Fallait-il abandonner certains patients seuls et sans soins dans un hôpital abandonné, quitte à les laisser agoniser dans d’épouvantables conditions ou fallait-il les aider à partir en douceur sans leur demander leur autorisation ?

Je vous laisse le soin de trancher. Je ne crois pas que la réponse soit vraiment des plus simples.

La série Five Days at Memorial apporte un autre éclairage sur la catastrophe de Katrina et ouvre un débat nécessaire sur les décisions que doivent prendre les soignants dans des conditions extrêmes.

Black Bird

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Larry, un petit gros affublé de rouflaquettes, passionné de reconstitutions de la guerre de sécession, avoue le meurtre d’une adolescente puis se rétracte. Il est emprisonné dans un service carcéral de sureté pour violeurs, tueurs et autres détraqués. Le genre de personne que l’on espère ne jamais voir sortir de derrière les barreaux mais la demande en appel qu’il a déposé risque d’aboutir si la police n’apporte pas de nouvelles preuves de sa culpabilité.

James, un beau gosse malin, qui mène la grande vie, est arrêté pour trafic de drogue. Il est condamné à purger une lourde peine de cent-vingt mois de prison.

Le flic Brian Miller et l’agent du FBI Lauren McCaule sont persuadés que Larry est un tueur en série qui a étranglé, violé et enterré plusieurs fillettes depuis des années. Sauf qu’aucun corps n’a été retrouvé à ce jour. Ensemble ils joignent leurs efforts, reprennent l’enquête à zéro et tentent de suivre les traces du tueur présumé.

C’est alors que l’agent du FBI Lauren propose un James Keene un deal. En échange d’une remise de peine, James doit se lier avec Larry et découvrir où sont enterrées les corps, ceci afin que la demande d’appel soit rejetée.

Nous voilà plongé pour six épisodes dans un univers carcéral violent ou un trafiquant de drogue se retrouve entouré de tueurs, violeurs, mafieux et gardiens ripous. 

La série Black Bird alterne souvenirs d’enfance de Larry et James, les enquêtes sur des meurtres de fillettes, la vie en prison et les histoires de ces fillettes disparues.

Larry est un personnage complexe, prisonnier exemplaire et solitaire, qui ne se livre pas mais qui prend plaisir à raconter ses rêves, des fantasmes de meurtres ou les assassinats qu’il a réellement commis à la police. 

James, à peine sorti de sa luxueuse vie, descend aux enfers, dans une prison de fous. Il approche, pas à pas de Larry, devenu homme à tout faire du centre carcéral et persuadé de sortir bientôt de prison. Peu à peu, les deux personnages se lient, se confient l’un à l’autre et forment alors un duo inséparable. Mais le temps presse, dans la prison un gardien fait chanter James alors qu’il doit rapidement obtenir des preuves de la culpabilité de Larry avant le jugement en appel qui approche à grands pas.

Black Bird est une excellente série Apple basée sur une histoire vraie, glauque et prenante, qui tient en haleine jusqu’à son dénouement, esquissant le portrait d’un tueur en série et la rédemption d’un trafiquant de drogue.