Azimut

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L’azimut est l’angle dans le plan horizontal entre la direction d’un objet et une direction de référence.

Au travail, nous le mesurons avec des jumelles laser, en même temps que le site, la hauteur et la distance horizontale, afin d’effectuer des relevés d’obstacles autour de nos stations météorologiques.

Azimut est également un bande dessinée de Lupano et Andrea dont je viens de terminer le tome 4, « Nuées Noires, Voile Blanc ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que les auteurs aiment entretenir les suspens, une autre manière polie de constater que la série traîne en longueur.

Si les graphismes restent toujours aussi beaux, l’histoire s’effiloche peu à peu et l’on se demande si les auteurs n’auraient pas abusé de substemps comme leurs personnages. Ils nous dévoilent un nouvel amour caché (enfin pas si caché que cela) après celui du lapinou et de la généreuse déesse de sable. La délicieuse Manie s’apprête à épouser l’étalon érotique alors que les nuées noires, réveillées par sa mère jalouse, déferle sur la citée. Un air glacial souffle sur le désert, le chevalier en perd ses tripes.

Si je vous recommande cette série, je supplie Lupano et Andreae d’abréger le récit, de ne pas sombrer dans cette épouvantable habitude qu’ont les auteurs de BD, celle de faire durer le plaisir alors qu’il y a tant d’histoires à raconter.

 

Déboussolé

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Le Pôle Nord en plein désert, une mère qui rêve de survivre à sa fille, une tortue Ninja non violente, une déesse aux rondeurs affolantes, un rois des sables au cent deux épouses, nous voici dans Les Anthropotames du Nihil, le tome trois de Azimut.

Le tome deux sortait en janvier 2014 et c’est tout dernièrement que je lisais la suite de ce voyage coloré et loufoque que l’on doit à Loupano et Andreae. Comme il fallait s’y attendre, après plus de trois années, j’avais tout oublié de l’histoire et elle m’est revenue par bribes au fil de la lecture. Enfin par bribes, c’est beaucoup dire, je me suis rappelé la reine et sa fille, toutes deux en quête d’immortalité, l’artiste amoureux de la princesse, le lapin obsédé et la déesse de sable.

Pour être tout à fait honnête, je me suis plus laissé porter par les graphismes magnifiques que par l’histoire, il me faudra repartir du tome un pour comprendre toutes les subtilités des personnages et leurs objectifs.

Le tome trois part dans tous les sens avec de nombreux récits dans le récit, le Petitghistan qui part en guerre, le conseil, la princesse et son peintre dans le désert, le Mamamouchi des sables aux cent deux épouses, la quête des Anthropotames, le sérail et le chevalier coincé dans les engrenages. Espérons que Lupano et Andreae sauront ne pas trop diluer l’histoire et que Azimut trouvera un jour une fin, je suis parfois un peu fatigué de ces séries interminables qui s’enlisent au fil du temps.