Electricity

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Vous saviez qu’Ewan McGregor était un motard ? Moi non, même si j’ai vu presque tout ses films. Avec un pote il fait régulièrement des road trips en moto à travers le monde et cette fois il a décidé de remonter l’Amérique du sud, de Ushuaïa jusque Los Angeles. 

Pourquoi pas me direz-vous ? Oui mais attention un road trip en moto électrique car « l’électricité c’est l’avenir », dixit Ewan. 

Le hic c’est qu’au moment de l’expédition, les motos électriques, ça ne courrait pas les routes, pas plus que les pickups 4×4 électriques pour accompagner l’expédition. Alors pendant le premier épisode on découvre l’équipe bossant avec des constructeurs auto et moto pour leur fabriquer des prototypes.

Le second problème, c’est qu’avec deux-cent-cinquante kilomètres d’autonomie et plus de vingt-mille kilomètres à parcourir, il faudrait recharger souvent, très souvent. Et les bornes de recharge rapide se comptent sur les doigts d’une main sur leur chemin.

Alors ni une ni deux, ils font installer cent-cinquante bornes de chargement sur leur route. Heu ? Sérieux ? Oui oui, juste pour que deux gars remontent en motos électriques l’Amérique du sud. Le comble c’est que leur caméraman, lui aussi à moto, aura un moteur thermique et que le van transportant les panneaux solaires de recharge, est un gros diésel qui pue.

Je résume: Ewan et son pote voyagent léger et incognito en motos électriques d’Ushuaia jusque Los Angeles accompagné de deux gros SUV électriques, d’une moto thermique, d’un van diésel sur une route jalonnée de stations de chargeurs rapudes installées juste pour eux. Le message écolo est limpide.

Cerise sur le gâteau les gars ont moyennement anticipé que s’il fait chaud chez eux, c’est parce que l’hiver bat son plein sous l’équateur. Et, si vous ne le saviez pas encore, les batteries chargent mal dans le froid et leur rendement est nettement moins bon.

Après un pilote prototypes, les trois épisodes suivants sont consacrés à trouver une prise électrique entre l’Argentine et le Chili, à arriver au bac avant qu’il ne s’en aille ou avant la panne seiche. 

Les gars sont tellement bien préparés qu’à deux reprises ils font venir un groupe électrogène monté sur un camion pour recharger les véhicules en plein milieu de nulle part. Respect !

Vous savez quoi ? Je n’aime pas les grosses cylindrées chromées et les bikers. J’ai toujours trouvé que les véhicules électriques étaient la plus grosse mascarade du siècle. Mais j’aime bien Ewan McGregor, enfin les personnages qu’il incarne et j’adore voyager en images. Mais là franchement, je me demande encore pour quelle raison je regarde ces épisodes. Peut-être dans l’espoir que la production ne lance le chantier d’une centrale nucléaire dans les Andes pour que nos deux bikers terminent leur périple en temps et en heure ?
Electricity

Vous saviez qu’Ewan McGregor était un motard ? Moi non, même si j’ai vu tout ses films. Avec un pote il fait régulièrement des road trips en moto à travers le monde et cette fois il a décidé de remonter l’Amérique du sud, de Ushuaïa jusque Los Angeles. 

Pourquoi pas me direz-vous ? Oui mais attention un road trip en moto électrique car l’électricité c’est l’avenir, dixit Ewan. 

Le hic c’est qu’au moment de l’expédition, les motos électriques, ça ne courrait pas les routes, pas plus que les pickups 4×4 électriques pour accompagner l’expédition. Alors pendant le premier épisode on voit l’équipe bosser avec des constructeurs auto et moto pour leur fabriquer des prototypes.

Le second problème, c’est qu’avec deux-cent-cinquante kilomètres d’autonomie et plus de vingt-mille à parcourir, il faudrait recharger souvent, très souvent. Et les bornes de recharge rapide se comptent sur les doigts d’une main sur leur chemin.

Alors ni une ni deux, ils font installer cent-cinquante bornes de chargement sur leur route. Heu ? Sérieux ? Oui oui, juste pour que deux gars remontent en motos électriques l’Amérique du sud. Le comble c’est que leur caméraman, lui aussi à moto, aura un moteur thermique et que le van transportant les panneaux solaires de recharge, est un gros diésel qui pue.

Je résume: Ewan et son pote voyagent léger et incognito en motos électriques d’ushuaia jusque Los Angeles accompagné de deux gros SUV électriques, d’une moto thermique, d’un van diésel sur une route jalonnée de stations de chargeurs rapudes installées juste pour eux. Le message écolo est limpide.

Cerise sur le gâteau les gars ont moyennement anticipé que s’il fait chaud chez eux, c’est parce que l’hiver bat son plein sous l’équateur. Et, si vous ne le saviez pas encore, les batteries chargent mal dans le froid et leur rendement est nettement moins bon.

Après un pilote prototypes, les trois épisodes suivants sont consacrés à trouver une prise électrique entre l’Argentine et le Chili, à arriver au bac avant qu’il ne s’en aille ou avant la panne seiche. 

Les gars sont tellement bien préparés qu’à deux reprises ils font venir un groupe électrogène monté sur un camion pour recharger les véhicules en plein milieu de nulle part. Respect !

Vous savez quoi ? Je n’aime pas les grosses cylindrées chromées et les bikers. J’ai toujours trouvé que les véhicules électriques étaient la plus grosse mascarade du siècle. Mais j’aime bien Ewan McGregor, enfin les personnages qu’il incarne et j’adore voyager en images. Mais là franchement, je me demande encore pour quelle raison je regarde ces épisodes. Peut-être dans l’espoir que la production ne lance le chantier d’une centrale nucléaire dans les Andes pour que nos deux bikers terminent leur périple en temps et en heure ?

Pris en grippe

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Je n’ai pas eu la grippe cette année, juste quatre angines fulgurantes et plein d’antibiotiques. Je comprends que les gens me prennent en grippe, je me trouve plutôt antipathique. Je ne pense pas que me vacciner contre ce virus changera notablement mon attitude et donc la perception qu’ont les autres de ma belle personne. Dans les situations de crises, avec ces personnes qui ne me comprennent pas, lorsque tout semble bloqué, rien ne vaut une petite goutte d’huile pour dégripper la situation. Mais ce qui compte par dessus tout, c’est de garder la situation bien en main. D’où l’idée du grip.

Cet accessoire photo, rajoute, au bas de l’appareil, une poignée avec déclencheur et autres contrôles pour une tenue verticale de boitier. L’objet ergonomique propose également un emplacement pour une batterie supplémentaire.

A quoi sert un grip ? Je l’ai écrit plus haut, il s’agit une poignée confortable pour photographier en mode portrait sans tourner son poignet à 90°. C’est aussi un moyen de doubler l’autonomie de son APN, très utile pendant un festival ou loin d’une prise électrique. C’est également un accessoire qui offre une meilleure prise en main du reflex et limite les bougés.

Mais la qualité première d’un grip, c’est d’en avoir un plus gros que les autres, car le grip rend votre boitier, déjà imposant, tout simplement monstrueux. Ça en jette, ça fait pro. Sauf que le grip, avec sa batterie, rajoute un poids non négligeable au bardas que vous trimbalez déjà.

Alors frime ou pas ? Moi je vote pour la frime quitte à en baver sur le terrain. Nikon vend des grip pour tout ces modèles, et comme il se doit, ces accessoires sont hors de prix pour un simple bout de plastique. En plus ils ne sont pas compatibles d’un modèle de boitier à l’autre. J’avais un grip pour mon D7200, j’ai du m’équiper d’un grip pour mon D810. Déjà que le D810 était encombrant, maintenant, équipé du grip, il peine à rentrer dans le sac photo. Énorme !

Si vous cherchez des grips, vous n’êtes pas obligé de l’acheter chez le constructeur d’origine. Il existe des copies sans marque, vendues quatre fois moins cher et qui remplissent parfaitement leur mission.

Sauf que, des fois, il y a un petit grain de sable qui vient tout gripper. Mon grip pour le D810, un Travor pour ne pas le citer, fraîchement acheté chez Digixo pour ne pas leur faire de pub, se comporte bien dans l’ensemble, mais lorsque j’augmente l’ouverture – molette de devant tournée vers la gauche – il ferme puis ouvre le diaphragme au petit bonheur, selon l’humeur du moment. Alors bien entendu j’ai râlé, et Digixo m’a répondu,

Bonjour M. Le brun, Nous sommes désolés d’apprendre que vous rencontriez des problèmes avec votre produit.

Nous vous invitons à effectuer une demande de retour, et à nous renvoyer le grip. A sa réception, nous vous rembourserons votre commande.

Bien cordialement,
Service Client Digixo

Sauf qu’ils oublient de préciser que les frais de réexpédition sont à ma charge, en Colissimo, et que les frais d’expédition ne seront pas remboursés. Grip à 84 €, 5 € de frais d’expédition, 10 € de frais de retour, j’hésite vraiment à renvoyer l’objet, d’autant que le suivant pourrait être de même qualité. Du coup j’ai pris en grippe Digixo, d’autant que je suis encore enrhumé avec une belle conjonctivite.