Calvin et Hobbes

Image

Je ne sais pas si vous connaissez les BD de Bill Watterson, Calvin et Hobbes. Je les ai découvertes lorsque j’étais en Fac de sciences, en pleine révisions après une partie de Jeu de Rôle, dans l’appartement d’un ami. Je suis tombé sur ces bouquins blancs cartonnés au graphisme simplissime en noir et blanc qui racontent les aventures de Calvin, gamin de six ans et de sa peluche, Hobbes le tigre, son inséparable compagnon et ami imaginaire.

J’ai tout de suite adoré cette BD et je me souviens avoir lu tous les tomes chez mon ami dans la journée. Je n’en ai pourtant que deux ou trois à la maison et je les relis trop peu souvent.

Mon petit dernier m’a offert pour mes cinquante sept ans, l’intégrale 1 de Calvin et Hobbes aux éditions Hors Collection. J’ai l’impression qu’il entretient mes pires travers entre Camelot saison 3 à Noël et Calvin et Hobbes à mon anniversaire.

Lorsque j’étais jeune, Calvin et Hobbes c’était drôle mais parfois mystérieux. 

Aujourd’hui que je suis père de deux enfants presque adultes, c’est juste à mourir de rire. Car toutes les aventures racontées dans ces planches, je les ai partagées enfant et puis adulte avec mes deux bambins. Plutôt que de pratiquer la stérilisation chimique, lisez Calvin et Hobbes, une BD qui vous passe l’envie de devenir jeune parent.

Lapinot chez les irréductibles gaulois

Image

C’est encore Alias qui avait parlé de cette BD. Non content de me vendre des disques, il fait craquer les rayonnages surchargés de la bibliothèque.

Par Toutatis ! est la nouvelle bande dessinée de Lewis Trondheim. Lapinot se réveille dans le corps d’Astérix, dans le village des irréductibles gaulois inventé par Uderzo et Goscinny. 

Vous savez peut-être que j’ai la collection complète des aventures d’Astérix le Gaulois, ce furent mes premières lectures et une tradition familiale. Même si les BD battent de l’aile depuis le décès de sont fabuleux scénariste, j’ai continué la collection rien que pour perpétuer la tradition.

Je connais beaucoup moins l’œuvre de Trondheim sorti Donjon et quelques BDs. Mais l’idée de revisiter l’univers d’Astérix avec Lapinot me semblait excellente.

Nous sommes en Armorique occupée par les romains mais un village d’irréductibles gaulois résiste toujours à l’envahisseur, enfin vous connaissez l’histoire… Lapinot se réveille dans la peau d’Astérix, découvre la potion magique et ses effets trash sur les pauvres romains. C’est à ce moment que surgit le dieux Toutatis venu dire bonjour aux villageois et goûter à la recette de la potion magique.

Lewis Trondheim pastiche à la perfection Astérix le Gaulois, sur le fond comme sur la forme mais avec son graphisme bien à lui et j’avoue que j’ai eu un immense plaisir à lire cette BD, bien plus que les derniers Astérix en fait.

Ar-Men

Image

Les mots me manquent pour vous parler de Ar-Men de Emmanuel Lepage.

En passant dans la boutique de bandes dessinées préférée à Strasbourg (Bildegarde rue des Serruriers pour ceux que cela intéresserait), je glanais quelques lectures en retard comme Toutatis et le préquel à Orbital. En errant au milieu des auteurs et des séries, je suis tombé également sur Ar-Men.

Ar-Men est un phare au bout du monde, non loin de l’île de Sein, sur ma terre natale, la Bretagne.

J’ai toujours été fasciné par les phares, je me serais bien vu gardien, dans cette solitude au milieu du déferlement des éléments, un rêve romantique qui n’a pas résisté à l’automatisation de ces veilleurs géants des océan. 

Le roman Ar-Men de Jean-Pierre Abraham, que Emmanuel Lepage cite dans ses sources d’inspiration, est un de mes livres de chevet. C’est tout dire. J’adore grimper les centaines de marches de ces colonnes de pierres pour respirer les embruns lorsque j’en ai l’occasion et l’optique complexe des feux m’a toujours fascinée. 

Un…, deux…, trois…, longue pause…

Lepage, je l’ai rencontré avec Voyage aux Iles de la Desolation puis dans Un Printemps à Tchernobyl et dans bien d’autres romans illustrés depuis. Il écrit des reportages en aquarelles, saisies sur le vif. Il raconte de magnifiques histoires qui me touchent à chaque fois.

Ar-Men parle du phare, de ses gardiens, de la Légende de la ville d’Ys, des gens de Sein, des naufrages sur la Chaussée, de la  longue, périlleuse et laborieuse construction du phare et de son automatisation. L’histoire des pierres et de la chair qui hantèrent ses escaliers en spirale. L’histoire de ses gardiens, de leur quotidien et de ce qu’ils fuyaient en s’enfermant pendant des jours dans cette tour au milieu des éléments en furie.

La narration est magnifique, le dessin est sublime, les couleurs fabuleuses. Il s’agit du plus beau roman graphique d’Emmanuel Lepage et pourtant, croyez-moi, ce n’est pas peu dire.

Carbone & Silicium

Image

Shangri-la m’avait ébloui avec son récit désespéré et son graphisme incroyable. Une BD fleuve, un seul et unique tome de 222 pages qu’il faut avoir lu si on aime les beaux livres. Alors lorsque j’ai appris grave à Alias et son blog que Mathieu Bablet sortait une autre bande dessinée fleuve, je l’ai immédiatement commandée. 

Carbone & Silicium raconte l’amour de deux androïdes pendant 271 années et presque autant de pages. Une histoire de l’humanité vue par les machines, sombre mais pas totalement désespérée.

Le style est le même que pour Shangri-la, des personnages étranges, des paysages urbains incroyables, des couleurs hallucinantes et des textes d’une grande profondeur. 

Carbone et Silicium sont deux androïdes prototypes conçus au départ pour assister les personnes âgées dans leur vie et programmés pour ne pas dépasser quinze années de vie. Ils dépasseront largement leur date de mise à la retraite. Après leur séparation, Carbone vivra parmi les humains quand Silicium s’en éloignera pour parcourir le monde. Deux philosophies de la vie que les IA confronteront lors de leurs rares rencontres.

La BD est avant tout pleine d’humanité même si elle nous raconte des vies artificielles. A lire absolument.

Hope One Tome 2

Image

Megan avait échappé aux drogues et aux griffes d’Adan. Elle avait enfilé son scaphandre et s’apprêtait à franchir le sas de la station orbitale Hope One.

Le premier tome de la BD de ‘Fane s’achevait abruptement après un long huis clos spatial très tendu. J’attendais avec impatience la suite et fin de cette excellente bande dessinée. Cela se passait en janvier 2019.

Le tome 2 était annoncé pour le mois de mai et j’avais déjà passé commande chez mon libraire. Mai, juin, juillet, août, septembre, le second volume sortirait peut-être en janvier 2020. Janvier, février, mars, pandémie, il fut finalement imprimé en juillet 2020 et entre temps je l’avais oublié. Par hasard, un week-end en triant du bazar, j’ai pensé à nouveau à cette histoire inachevée. 

Mon libraire ne l’avait toujours pas, pas plus que dans les grandes enseignes mais j’ai trouvé enfin le livre sur un site en ligne, plus de deux ans après la sortie du premier volume.

Hélas dès les premières pages, j’ai compris la chute de l’histoire, j’ai su ce que Megan verrait en ouvrant le sas de la station Hope. C’en était fait du suspens mais pas de la BD heureusement. 

Le second livre se déroule sur Terre, aux États-Unis, dans un bled enneigé et froid et raconte une enquête policière. L’adjointe au shérif (qui n’est autre que sa fille) et un inspecteur alcoolique du FBI recherchent deux disparus, une actrice et le chef de la police qui enquêtait sur son absence. L’histoire tourne autour du monde du cinéma et de Eve, cette sublime actrice sans doute morte depuis le temps, enfant du pays, choisie pour le rôle principal dans un film à gros budget qui se tournait dans la petite ville.

Si la chute de Hope One était prévisible, ce second et dernier volet de la série, tient bien la route, nous racontant un nouveau binôme, celui de Jamie, la chérif adjoint et de l’agent du FBI Lavigne, deux personnages dissemblables, qui mènent ensemble l’enquête, chacun à leur manière, dans des décors plus nettement naturels que dans le premier volume.

Ici le suspense est de savoir, si vous aviez vu juste au début.

Ys

Connaissez-vous la légende de la cité d’Ys, cette ville qui aurait été engloutie à l’époque où la Bretagne fut christianisée ? Certains rapprochent cette légende d’un autre mythe, celui de l’Atlantide. 

Mais mon propos n’est pas là. Il y a peu je suis tombé sur cette bande dessinée de Annaïg et Loïc Sécheresse, bretons de leur état, qui revisitaient un conte dont j’ai lu moultes versions. Le roi Gradlon converti au christianisme après la perte de sa femme, bâtit pour sa fille payenne une cité au bord de l’océan, protégée des assauts de la mer par d’immenses digues. Une ville dans laquelle sa fille rebelle pourrait être libre, s’exprimer, vivre, sans scandaliser le clergé de plus en plus puissant dans le royaume. Mais un homme (un prêtre, le diable selon les versions du conte) séduisit la jeune femme et une nuit lui déroba la clef des portes qui s’ouvrent sur l’océan, noyant la cité sous l’eau, un soir de tempête. 

Dans le récit se mêlent les légendes des villes englouties et le passage de la religion celtique au christianisme vers le cinquième siècle après notre ère. La BD, avec son graphisme presque enfantin raconte cette ancienne légende, sans coller à la tradition, modernisant le propos. Il est question de fanatisme religieux, de liberté de la femme, de démocratie participative ainsi que d’amour libre et de pouvoir.

Les dessins et couleurs esquissent à peine les personnages, traits noirs et couleurs délavées qui donnent un style très particulier à la BD. On aime ou pas, mais au moins, c’est original.

Une des choses qui m’a fait plaisir dans cette BD, outre ce mythe revisité, c’est d’y découvrir la préface signée Gilles Servat, un chanteur écrivain breton que j’apprécie tout particulièrement.

Si vous ne connaissez pas la légende de la ville d’Ys essayez cette BD ou sinon vous pouvez revisiter ce récit fantastique avec le regard plus moderne des deux artistes.

La Citée Saturne

Image

« Eh ! Qu’est-ce que vous fai…. »

« Tchic, vlam, sfhuu, tchac, zuiin, ftssh, fzzzuiiii, fssh, bam, boum, paom, pam pampam, glang, pschiiii, paom, braom,kshhh, clic, tchac, tzzzzz, zip, tzzz, tzzt,tzut, papapam, pampampam, papapam, paom, clong, fsshhhuuuu, paom, bom, brrrrrr, brrm, tsham, bloaam, bam bam bam, pan, braom, boum, fschu, bzuuu, slash, fshh, haaaaaaaaaa, fush, skriish, pampampam paom, tshrac, iiicrr, critch critch, bram, fshhhhhhhhhhhhhh, bam tcrich, bam, fush, criiicriiicriii pam, grrr, pwouf fssh fssh, grrrr, han, bom, clang, pschii, fshh, zioum, cling clang, gmii, …, clac clac, badam ».

« J’ai réceptionné la livraison de Killy, je rentre. »

Je viens de vous résumer quarante-deux pages du tome 1 du manga BLAME! que mon fils m’a offert pour Noël.

A la base je suis plutôt littéraire, préférant les livres aux bandes dessinées, alors les mangas… j’en ai lu très peu. Mais mon aîné voulait faire l’éducation de son vieux père, alors sous le sapin, il a glissé trois mangas parlant de science-fiction. Les cases en noir et blanc, le format de poche, la lecture à l’envers et un dessin, le plus souvent peu travaillé, font que je me suis peu intéressé à cette forme de bande dessinée venue du Japon, d’autant que je ne suis pas un fétichiste de petites culottes d’écolières.

Excepté Planètes que je possède en édition grand format ainsi qu’en DVD, je n’avais donc pas de mangas à la maison et me voila maintenant avec trois séries à découvrir : La Citée Saturne, Blame! et Gunnm.

J’ai commencé par Gunnm, l’histoire d’un justicier qui bricole une androïde qui devient à son tour une justicière : baston, baston, baston, bof… J’ai poursuivi avec Blame! et si les graphismes sont assez travaillés, les dialogues eux sont, comment dire, pauvres comme en témoigne le début de cet article. Puis j’ai ouvert La Citée Saturne, le récit d’un enfant qui devient laveur de carreaux sur une citée anneau autour de la Terre. Et là, malgré ou grâce un graphisme on ne peu plus simple, j’ai adoré, allez comprendre.

Le premier tome, le seul que j’ai lu pour l’instant, se découpe en petits récits qui font la grande histoire. L’enfant reprend le métier de son père, laver les parois extérieures de la station annulaire pour que la lumière naturelle inonde les lieux de vie. Chacun de ces récits, pleins de poésie, dépeint des aspects de la vie quotidienne dans la Cité Saturne, des personnages, des sentiments et progresse dans l’histoire de ce père disparu alors qu’il travaillait en scaphandre à nettoyer la paroi donnant vers la planète bleue.

Ce manga rejoint ce qui m’avait séduit dans Planètes, un réalisme science-fictionnesque, l’évocation d’un sous métier pourtant indispensable (éboueur de l’espace, laveur de vites), l’humanité des personnages et la poésie de la narration. A découvrir, même si vous n’aimez pas les mangas.

L’Escadre Frêle

Image

C’est avec le premier tome de la bande dessinée La Horde du Contrevent que je suis rentré dans l’univers de Alain Damasio. Une magnifique BD qui m’a donné envie de lire le pavé de l’auteur corse. 

Une lecture assurément difficile mais envoûtante. Alors quand le tome deux de Eric Henninot est paru, j’ai voulu vérifier si les bulles et les images auraient toujours le même pouvoir évocateur que les mots.

L’Escadre Frêle débute après la mort de Pietro et peu avant la rencontre avec les Fréoles. Un récit qui nous conduit jusque la Flaque de Lapsane, cette une immense étendue d’eau et marais, que la horde s’apprête à traverser malgré l’échec des toutes les précédentes.

L’heure est aux doutes pour la horde : trahison, épuisement, choix de route, ce tome est moins dans l’action et le vent que le premier ce qui nous laisse le temps pour apprendre à mieux connaître le monde, le passé trouble de Golgoth et des membres de la horde.

Si le récit en cases prend quelques raccourcis avec les phrases d’Alain Damasio, c’est pour mieux mettre en images ce chapitre plus lent du roman. Je n’aurais pas mieux imaginé le vaisseau fréole, à la fois fleur et machine et la double page représentant le centre de la Flaque Lapsane est tout simplement sublime. Parfois cependant, certains visages trop vites esquissés auraient pu être plus soignés, comme dans le premier tome.

Ce tome est riche en dialogues et voyage peu, l’opposé du premier et j’avoue avoir hâte de retrouver Golgoth, Erg et les autres pataugeant dans l’eau face au vent en train d’affronter les chrones. Une très belle bande dessinée qui rend accessible un roman qui pourrait rebuter les personnes qui lisent peu.

Lanfeust de Troy

Image

Les jours de fatigue, au lieu de me plonger dans un livre difficile, je parcours la BDthèque familiale à la recherche d’une lecture facile. Mon choix s’arrête souvent sur un Gaston ou sur un Astérix, mais parfois, je reprends une série oubliée. Ce week-end, j’ai jeté mon dévolu sur les huit tomes de Lanfeust de Troy.

Pour la petite histoire, c’est un couple d’amis montpelliérain qui nous fit découvrir le premier livre. Nous étions jeunes et beaux et mon adorable épouse portait souvent une robe rouge moulante qui me mettait en joie, si je puis dire. Ayant adoré la BD, nos amis nous en firent cadeau en ajoutant un petit dialogue au dessin de garde du premier tome.

Me voici donc à nouveau plongé dans les aventures de Lanfeust, cet apprenti forgeron qu’un bout d’ivoire va rendre célèbre.

A ses côtés, deux soeurs, la blonde pimbêche et la brune délurée, un troll enchanté et un sage d’Echmull. Comme il se doit, ils vont vivre tous les cinq des aventures rocambolesques dans un monde médiéval fantastique nommé Troy. Une lutte pour le pouvoir magique total contre le méchant Tanos. Rien de très original, encore que, à l’époque, ce genre de BD ne courrait pas les rues.

Mais la caractéristique principale de cette histoire, est l’humour potache, les clins d’œil aux publicités de l’époque, le sexy pas trop sexe, la violence gratuite et une belle dose de dépaysement. C’était l’époque bénie des séries qui se terminaient (je vous l’accorde, il y a eu ensuite Lanfeust Des Etoiles, Lanfeust Odyssey, Trolls de Troy, Gnomes de Troy, mais bon ça ne compte pas on va dire). Et même si, passé le troisième volume, Lanfeust de Troy, commençait déjà à s’essouffler, je suis arrivé finalement à la fin de la saga, après avoir failli renoncer au sixième tome.

Une BD détente, dans laquelle je me suis replongé, je l’avoue, avec un peu de nostalgie. « nous étions jeunes et larges d’épaules » chantait Bernard Lavillier, moi je dirai, « juste jeunes », un voyage près d’un quart de siècle dans le passé, une robe rouge qui n’est plus qu’un souvenir et de très bons amis perdus de vue.

Si vous ne l’avez jamais lue, vous êtes impardonnables…

Mais la vraie question est la suivante, qui de C’ian ou de Cixi, préférez-vous, la blonde bêcheuse, ou la brune volcanique, la robe bleue ou la robe rouge ? De nos jours, il est plus prudent d’élargir le débat, alors je vous propose le rouquin, la brune ou la blonde ? J’attends vos réponses, pour moi c’est tout vu, j’aime les brunes et les robes rouges, alors je prendrai le forgeron rouquin musclé…

L’espoir fait vivre

Image

Megan se réveille dans un caisson d’hibernation, dans une station spatiale en orbite autour de la Terre. Cela fait longtemps qu’elle dort et elle a tout oublié. Par chance, dans Hope, elle n’est pas seule, Adam, son compagnon s’est réveillé plusieurs mois avant elle.

Je suis tombé par hasard, sur cette bande dessinée de ‘Fane à qui l’on doit Streamliner ou Joe Bar Team, en traînant dans une boutique. J’ai hésité, tourné quelques pages et l’ai embarqué. Une de raisons qui m’a décidé, c’est que Hope n’aura qu’un deuxième tome, qui sortira en mai et qui conclura l’histoire. J’aime bien les BD qui se terminent.

Plusieurs stations tournent autour de la Terre ravagée par une guerre nucléaire dans les années 70. Chaque station abrite un couple, un couple pour repeupler la Terre, lorsqu’elle sera à nouveau viable. Du moins c’est l’histoire que lui conte son compagnon.

L’histoire dérape au fil des pages, mais pas question de vous spoiler l’intrigue, ce serait tout gâcher, sachez juste que la dernière planche représente Megan, en combinaison spatiale, s’apprêtant, malgré les mises en gardes de son compagnon, à effectuer une sortie extra véhiculaire.

Le graphisme, très particulier, contribue beaucoup au charme de la BD et l’histoire vous kidnappe jusqu’à la dernière page. Inutile de le dire, j’attends avec impatience Hope Two.