Et alors cette Switch ?

Les geeks qui lisent la presse doivent crouler sous le nombre d’articles concernant la petite dernière de Nintendo, la Switch. Moi-même, je n’y échappe pas, il faut dire qu’après de belles résolutions qui n’ont pas duré, j’ai craqué. Commandée sur la boutique en ligne d’une grande surface, elle m’a coûté, avec deux jeux, 60 € moins cher que dans une boutique spécialisée, hallucinant et en plus il m’ont offert un étui de transport !

Qu’est-ce cette console, et pourquoi un tel engouement ? Vous connaissez la magnifique PS Vita de Sony, et bien la Switch, c’est un peu la version XXL de la dernière portable de Sony. Une console portable avec un écran de 6.2 pouces qui, placée sur son dock, devient une console de salon. Certes son look est nettement moins sexy, surtout lorsque vous détachez les manettes, là elle est juste moche. Elle reprend cependant les bonnes idées de la Wii avec ses manettes façon Wiimotes à savoir qu’elle sont détachables, bardées de boutons et équipées pour détecter les mouvements.

L’interface utilisateur est épuré et conviviale. Pour l’instant, pas de gadgets inutiles comme un APN, un navigateur Web ou des outils sociaux. C’est une console de jeu. Pas une bête de course non plus, les gamers devront continuer de jouer sur XBox One , PS4 ou PC survitaminé (ok quelques vieux geeks ont également des Mac, mais c’est une exception). Cependant si vous jouez au Zelda, vous apprécierez la fluidité des animations. Elle chauffe un peu, souffle également, mais rien d’insupportable. Il semblerait que la manette gauche donne du fil à retordre avec des déconnections intempestives, à condition pour cela de jouer loin de la tablette, rien de dramatique là encore. Certains parlent de pixels morts sur l’écran et Nintendo qui ferait semblant de ne pas trouver cela important, de mon côté, j’ai compté, ils sont tous allumés.

Les jeux se présentent sous forme de petits cartouches, comme la PS Vita et la boutique en ligne propose déjà quelques titres dématérialisés comme le Bomberman, d’anciens jeux à petit prix. Dans le futur catalogue il y a aura Mario Kart et d’autres titres phares de Nintendo, bref, ça démarre bien.

La prise en main surprend tout d’abord, avec ces petites manettes (Joy-Con) qui finalement tiennent bien dans les patounes (si elles ne sont pas des battoirs). Il existe trois manières de les utiliser : accrochées à la tablette, version console portable, détachées, version wiimote (mettez les dragonnes !) et reliées entre elles façon manette de gamer. Vous avez le choix. La tablette, qui est tactile, peut se poser comme un écran TV, mais ne vous en éloignez pas trop tout de même, ça n’est pas une télévision 70 pouces non plus.

Le jeu 1-2 Switch est juste débile, un truc histoire de faire mu-muse avec les manettes dix minutes ou pour délirer en buvant des bières avec des amis. Breath Of The Wind, le nouveau Zelda, lui est d’une toute autre trempe, un Zelda dans un vaste monde que vous pouvez parcourir librement, graphiquement très réussi, fluide, bref addictif.

Pour l’instant, ce qui m’éclate, outre la nouveauté, c’est de pouvoir passer d’une console portable à salon d’un geste (poser la chose sur le dock) et de renouer avec les jeux Nintendo à plusieurs, en famille, car je ne suis pas un vrai gamer, j’aime m’amuser avec des amis sur une console et pas via Internet, ensemble sur le canapé en mangeant de chips et en se refilant des coups de coudes pendant une partie de Bomberman ou de Mario Kart.

Switch

Un switch est un équipement de réseau, également appelé commutateur, à mi chemin entre le hub et de routeur. Il est équipé de nombreuses prises RJ45 et de petites LED qui clignotent comme un sapin de Noël en fonction du trafic réseau. Sa fonction est de relier plusieurs équipements comme des imprimantes, des serveurs, des terminaux, et d’optimiser le trafic entre eux. Contrairement au hub, un switch peut être directement relié à l’Internet et permet de créer des circuits virtuels.

Mais fondamentalement, on s’en balance, c’est le travail du service info de gérer ce merdier. Ce qui compte, c’est de pouvoir brancher la Switch au switch. Car oui, elle est arrivée, la petite dernière de Nintendo. Hourras, youpie, bravo ! Car depuis la Wii, la firme nippone n’a pas inventé l’eau chaude.

La Switch est une console portable et de salon à la fois. Une sorte de tablette sur laquelle on accroche deux petites manettes et que l’on peut poser sur un dock pour jouer sur la télé. Un machin à 330 € qui consomme de l’électricité et qui permet d’acheter des jeux à 70 € l’unité.

Ben tiens… même pas peur… Oui mais c’est Nintendo avec Zelda, Mario Kart, Bomberman et tout et tout… Allez, un nouvel achat compulsif ? Barf je ne sais pas, en ces temps de crise où il faut  prendre le chemin décroissance. Je suis bien tenté quand même parce que l’univers ludique Nintendo j’adore, pas tenté car j’ai encore l’excellente Wii qui est rétro compatible avec la géniale Game Cube. Et puis surtout parce que je ne joue presque plus, juste un Mario Kart ou un Bomberman avec mes ados de temps en temps lorsqu’ils ne font pas la gueule. Le bon point de la Switch, la mixité portable salon, quand la vidéo est squattée et que dans le salon résonne le piano, je pourrais aller me cacher aux toilettes pour jouer à Pikmin.

Comme d’habitude, je pense que je vais attendre tranquillement qu’un jeu vraiment fun sorte pour me décider (j’ai déjà Bomberman, Pikmin, Mario Kart, Zelda, Mario Party, Animal Crossing, bref l’essentiel de chez Nintendo). D’ici là je serai sans doute trop vieux pour jouer.

Switch off…