Les magiciens

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Dans le rôle de Harry Potter, un jeune mélancolique et dépressif fan d’un ersatz des Chronique de Narnia. Dans le rôle d’Hermione, une blondasse bigleuse à grosse poitrine et dans celui du professeur Dumbledore, un noir aveugle. Bienvenu au Poudlard des 16 ans et plus.

Nous somme à l’université de la magie, Brakebills pour les intimes, avec ses étudiants, ses professeurs, ses fêtes, ses rituels de passage, ses histoires de fesses et de cœur, et bien entendu, un grand méchant. Dans cette histoire, Voldemort, possède un nuage de papillons en guise de tête, ce qui ne le rend pas forcément plus sympathique.

Ce qui commence comme une série un peu niaise pour ados, évolue au fil de épisodes de manière de plus en plus trash : sexe, morts violentes, pédophilie, euthanasie, viol. Pas étonnant que sur le coffret, on trouve de nombreuses mises en garde. La série qui s’annonçait comme un pompage des romans Harry Potter, vire rapidement à une version édulcorée de Evil Dead.

Le plus surprenant c’est que cela fonctionne plutôt bien. Dans la saison 1, de The Magicians, nous suivons l’initiation à la magie de jeunes étudiants, nous découvrons les mages sauvages – ceux qui n’ont pas été admis à Brakebills -, nous plongeons dans un roman de magie pour enfants qui s’avère être un univers parallèle bien réel, nous partons en quête du grand méchant, nous découvrons les interactions entre le monde des moldus et des sorciers.

Bref c’est pas trop mal, si on ne veut pas réfléchir le soir, après un dure journée de labeur. Il existe quatre saisons de The Magicians, je en pense pas aller si loin, mais la saison une fut un bon divertissement.

Je suis foutu

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Amis camés bonjour ! Je crois que je suis foutu. Allant voir mon médecin traitant pour une simple angine doublée d’un mal de dos, je ressorti du cabinet avec une drôle d’ordonnance.

– Vos migraines vont mieux avec l’Imigrane 20 ?
-Non, le produit met 6h à agir.
-Ah oui quand même. Bon je vous prescrit un produit à mettre sous la langue, essayez-le à la maison, allongé, ça peut donner des vertiges. Si ça fonctionne je vous en prescrirai d’autres.
-Allongé ?
-Oui allongé ! Bon, le dos ce n’est sans doute rien mais au cas ou, prenez cette ordonnance pour faire des examens.
-Merci docteur.
-Reposez-vous bien, vous avez une petite mine.

Doliprane, Azithromycine, Biocalyptol, ok. Cinq Ampoules injectables, c’est quoi ce truc ? Acupan, Acupan, ça me dit quelque chose…

-Chérie, on aurait pas déjà eu de l’Acupan à la maison ?
-Tu en as ? Tu en as hein ? Tu m’en donne ? Juste un peu, please ! Tu ne te souviens pas, quand je me suis cassé le poignet ? C’est de la morphine ! C’était trop bon ! Tu m’en donne dis ?
-Putain ! De la morphine ? Je suis foutu.

Bon déjà, l’Imigrane je le prenais en cachette, parce que voilà quoi, un shoot dans les narines ça peut porter à confusion, mais si je sors la morphine et la seringue au boulot, ma réputation est faite…

-Et c’est quoi ton examen urinaire là ?
-Urinaire ?
-Ben oui. ECBU et antibiogramme si nécessaire…
-ECBU comme infection urinaire, et donc le rein ? Rho putain, le retour ! Je suis foutu !

En fait je suis en phase terminale et personne ne me le dit, ceci est sans doute mon dernier billet, adieu, vous n’étiez pas beaucoup à me lire mais vous étiez de bons et fidèles lecteurs, vous me manquerez, harggggg…. Je lègue mon Nikon à Laurent avec le mode d’emploi (ça peut servir), mes disques à mon ainé, ma Switch à mon dernier et la maison et ses travaux à ma épouse.

-Chéri, tu as mis le couvert ?
-A ben non désolé, j’y vais…