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Depuis quelques temps, mon iMac s’essoufflait dangereusement avec des pertes du Bluetooth et de furieux ralentissements. Alors j’ai commencé à regarder le catalogue Apple, MacBook, iMac, Mac mini. Rien ne me convenait tout à fait et pour mes exigences opérationnelles, le budget commençait à 2500 euros. Ouille !

Alors je me suis demandé pourquoi ne pas mettre à niveau mon iMac vieux de six ans. Il possède un écran 27 pouces, une carte graphique dédiée, un i7 quatre coeurs, il pourrait peut-être bénéficier d’une cure de jouvence.

J’ai contacté MacWay, spécialiste de ce genre d’opérations à coeur ouvert et après avoir vérifié le modèle, le réparateur m’a proposé une upgrade de la bête : remplacement du disque dur de 2 Go par un SSD et doublement de la capacité mémoire vive, passant de 16 à 32 Mo.

Le plus cher dans l’opération était le transfert des données, plus d’un terra octet à basculer d’un disque à l’autre avec en bonus quelques fichiers corrompus.

J’ai du me séparer de mon unique ordinateur pendant trois jours. Plus de développement photo, plus de montage vidéo, plus de blog pendant trois soirées alors que j’ai pas mal de retard dans mon travail.

J’ai cru que je ne le recevrai pas pour le week-end, ce qui aurait interrompu mon activité médiatique pendant une semaine. Pas de photo publié, pas d’article, pas de chroniques en images. Par chance, vendredi j’ai reçu un SMS, un mail et un appel téléphonique pour m’avertir que l’opération s’était bien passée et que je pouvais venir chercher mon gros bébé.

A part la version iOS qui n’était pas la toute dernière (longue mise à jour), empêchant certains logiciels de fonctionner, la machine semblait avoir repris du poil de la bête. Plus de ralentissement avec iTunes et Lightroom, plus de perte de connexion avec le clavier et la souris, iMovie de nouveau fluide et le mail relevé instantanément, l’iMac semble reparti pour quelques années, enfin j’espère.

Parce que à la base, si j’ai opté pour Apple, c’est dans l’espoir de le faire durer plus longtemps que mes précédents PC qui tenaient trois années maximum avant de partir en fumée. Ecologiquement parlant, cette mise à jour est tout de même préférable à un nouvel achat alors que la machine fonctionne toujours.

Comme pour mon téléphone, ma voiture ou ma chaine hifi, je ne cours pas après le dernier modèle et reste fidèle à mon matériel jusqu’à sa fin de vie. Par contre, je l’avoue qu’en photographie, mon comportement est nettement moins vertueux mais je promets de me calmer. En plus, à chaque fois, je revends le matériel pour lui offrir une seconde vie.

Sur ce, je vous laisse. J’ai une centaine de photos en retard, une Chronique en Images à monter, plusieurs articles de blog à préparer et du tri à faire dans ma boite mail.

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Ça y est, le PC ralentit, mais qu’est-ce qu’il fout encore ?

Microsoft inventa en 1995 un ingénieux concept avec l’arrivée de son nouveau système d’exploitation Windows 95, celui du logiciel buggé, vendu en l’état et qui serait réparé plus tard, à condition que les développeurs y arrivent. Un grand succès commercial copié rapidement par nombre d’éditeurs.

Une fois par mois, Windows 10 arrive avec son paquet « d’améliorations » et reconfigure au petit bonheur nos préférences. Vous utilisez Paint.net pour modifier vos fichiers JPEG, essayez Paint 3D. Votre lecteur de musique est VLC, replacez-le avantageusement par Windows Media. Vous aviez installé les nouveaux drivers pour votre imprimante/scanner Canon, il va les remplacer avantageusement par d’autres qui ignorent la fonction scan. Vous avez désinstallé un logiciel, il reviendra à la prochaine livraison.

A cet exercice Apple excelle également, mise à jour de iTunes, mise à jour iPhone, mise à jour des applications, nous passons plus de bande passante et de temps à gérer les montées de versions qu’à utiliser nos accessoires numériques. Et c’est ainsi d’ailleurs, que votre dernier accessoire, au début bête de course, devient rapidement une charrette, incapable de gérer des logiciels de plus en plus gourmands.

Il existe pourtant un domaine où les nouvelles versions se font très discrètes, c’est en photographie.

Saviez-vous que le firmware des appareils photo numériques doit être mis à jour régulièrement ? Imaginez la solution Microsoft. Vous êtes en pleine séance de shoot avec une modèle affriolante quand soudain l’appareil n’arrive plus à faire le focus, il télécharge une mise à jour… Heureusement, cela ne se passe pas ainsi. Il faut tout d’abord chercher l’information chez votre constructeur pour savoir si une nouvelle version du firmware est disponible, les marques communiquant assez peu sur le sujet. Ensuite il faut vérifier sa propre version de firmware (inutile de mettre à jour une version à jour n’est-ce pas ?). Puis vous téléchargez un exécutable qui se décompresse en s’exécutant, laissant place à un petit fichier bin que vous allez déposer sur votre carte SD. Une fois dans l’appareil, celui-ci verra la nouvelle version et mettra à jour son logiciel, à moins qu’il vous faille passer par le menu du boitier. La manip ne prend que quelques minutes et peut apporter d’appréciables améliorations à votre Reflex.

Après une mise à jour iTunes, une mise à jour iOS, une mise à jour Windows 10, une mise à jour de Zelda, une mise à jour de Bomberman, une mise à jour de la Switch, une mise à jour WordPress, je me suis dit qu’il me manquait quelque chose dans ma vie vide de sens. Je me suis alors souvenu d’un article dans le Réponse Photo Hors-Série n°27 : « 100 Questions Réponses pour comprendre et maîtriser la photo numérique ». Question 64, Faut-il mettre à jour le firmware de l’appareil ? J’ai été sur le site de Nikon vérifier les dernières version des firmwares de mes boîtiers et j’ai découvert avec horreur que j’avais deux versions de retard. Ni une ni deux, j’ai upgradé le D7100 et le D7200. Me voilà à jour. Je suis protégé contre les virus maintenant.

A quand la version 2.0 de mon épouse ?