Nine Stones Close – Traces 2021

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Teeshirt : Cris Luna – Maëlstrohm 2014

Voici dix ans, Adrian, Brendan, Marc, Neil et Eric enregistraient Traces, le premier album du groupe Nine Stones Close.  

La line up du groupe, menée par le guitariste Adrian Jones, a bien changé depuis, avec entre autres les départs de Marc et de Brendan. En comptant St Lo sorti en 2008 (un disque instrumental écrit par Adrian), seuls quatre albums ont vu le jour en treize années.

En début d’année, Adrian décidait d’offrir une cure de jouvence à Traces ainsi qu’une édition vinyle très limitée. Et bien évidemment, si je vous en parle, c’est parce que j’ai le bonheur de posséder un des deux-cent-cinquante exemplaires de cet album, avec sa pochette revisitée pour l’occasion par Antonio Seijas.

Adrian va sans doute râler, mais si je suis tombé amoureux de Nine Stones Close la première fois, ce fut grace à une voix, celle de Marc Atkinson, un artiste que je suis depuis ses projets solo comme dans ses différents groupes Riversea et Moon Halo. Marc possède un timbre feutré, chargé de mélo, qui brille particulièrement sur les pièces lentes. 

Et cela tombe bien, puisque Nine Stones Close donne dans le planant avec des nappes de claviers et des guitares floydiennes. En plus d’avoir d’un chanteur à la voix unique, Traces possède un guitariste au feeling extraordinaire. La combinaison des deux donne des morceaux d’une grande beauté, magnifiés dans cette réédition. 

Les claviers de Brendan se contentent d’atmosphères planantes et la batterie semble quasiment anecdotique sur cet album. Mais cela va avec style de la musique.

Le vinyle débute sur le court instrumental ‘Reality Check’ qui nous met tout de suite dans l’ambiance et s’achève par un grand format en trois parties, ‘Thicker Than Water’, le titre certainement le plus énervé du disque. Entre les deux se glissent trois autres morceaux dont le sublime ‘Falling To Pieces’, qui est de loin mon préféré avec le long ‘Threads’.

Je vous recommande d’écouter Traces le soir, au calme, dans une pièce aux lumières tamisées, quand la maison s’est endormie. En plein jour, il n’a pas la même puissance évocatrice.

A l’occasion, essayez également le dernier album en date du groupe, Leaves, sorti en 2016. Vous y entendrez un nouveau chanteur, un disque très différent mais non moins intéressant.

Les derniers achats

Je suis un acheteur compulsif de musique, du rock progressif principalement, en CD ou vinyl, le mp3 n’étant pas mon ami. Voici les achats de cette semaine : Glass Hammer, Mike Holmes, Izz, Morrighans, Nine Stones Close et Pain of Salvation.

Je reçois parfois des promos du groupe Glass Hammer, mais pas tout le temps et c’est bien dommage, du coup, quand je ne reçois pas de promo, j’achète, logique non. Là il me manquait le tout dernier Valkyrie qui marque un nouveau virage dans leur musique, une seule écoute pour l’instant et déjà fan.

 

IQ composait en 1997 ce que l’on peut considérer comme un de leurs chefs d’œuvres, un double album que j’ai eu la chance d’écouter en live à Strasbourg à l’époque. Mathew Miller a voulu en faire un film et naturellement il s’est tourné vers Michael Holmes pour en écrire la musique. Cet album est donc la BO du film, un peu dans l’esprit de Birdy de Peter Gabriel. Les fans de IQ vont se régaler.

 

IZZ c’est du prog fusion américain de haut vol avec beaucoup d’harmonies vocales. Une musique exigeante adoucie par des voix magnifiques. Je n’ai pas encore écouté Ampersand Volume 2, mais ce sera ce WE assurément.

 

 

Morrighans est un jeune groupe français qui a lancé en 2016 un crowdfunding pour financer son premier album The Three Circles Of Death. J’ai déjà survolé la version digitale, mais rebuté par le chant, je n’ai pas encore fait une écoute complète de l’album. Je vais faire une nouvelle écoute cette fois avec le CD qui vient d’arriver pour me faire une nouvelle opinion.

 

Pour Nine Stones Close c’est une vieille histoire d’amour. J’ai adoré (le mot est faible) leurs premiers albums avec Marc Atkinson comme chanteur. Son départ du groupe m’a désespéré, par chance il chante en solo et dans Riversea. Je découvre le nouveau chanteur Adrian, au timbre plus rugueux sur leur dernier album Leaves. Je l’écoute justement en écrivant ces lignes.

 

 Faut-il encore présenter Pain of Salvation ? Reçu en promo, je me suis dépêché d’acheter l’album en version vinyle et CD digipak car il y avait dedans un CD bonus. Nous venons d’en faire la chronique sur Neoprog et j’ai eu l’occasion d’interviewer Daniel également au téléphone, c’était magique, un rêve de gosse.