La Panne

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Peut-être est-ce parce que je suis sous l’eau, au sens propre comme au figuré, toujours est-il que depuis quelques temps j’ai vraiment du mal à trouver des albums qui m’enthousiasment. 

J’ai acheté dernièrement pas mal de disques d’artistes que je suis depuis longtemps et qui n’auront pas de chronique ici car je ne leur trouve rien de vraiment particulier. Le Jo Beth Young m’a laissé indifférent, le Kyros m’a agacé, le Alase n’a pas su me séduire et j’ai été partagé par Madder Mortem. 

Bref je suis en panne.

J’attends pas mal de sorties comme IZZ, Marjana Semkina, Rendezvous Point, Airbag ou Evergrey mais je me demande si l’une d’entre elle saura me secouer suffisamment pour que j’en parle dans les chroniques.

Un des CDs qui tourne en boucle en ce moment à la maison vient du label Deutch Grammophon pas vraiment spécialisé dans le rock progressif. Il s’agit d’un quatre mains au piano de Prokofiev et Ravel joué par Martha Argerich et Mikhail Pletnev. Une merveille ! Vous voyez à quel point la crise est profonde.

Imaginez votre trombine si je me mettais à parler de musique classique dans les Chroniques en Images. Déjà qu’avec du Gleb Kolyadin je n’en étais pas si loin, mais si je donne dans le Wagner et le Rachmaninov je vais me retrouver très seul sur Youtube.

Rassurez-vous j’écoute toujours de la musique. Je surfe sur Bandcamp à la recherche de la perle rare et comme je ne trouve pas grand-chose, je me replonge dans la collection de vinyles et de CD qui recèle quelques valeurs sures.

Je me suis retourné vers le mur de CD et j’ai pioché un peu au hasard des disques que je n’avais pas écouté depuis très longtemps : IQ, Ravel, Klone, Dream Theater, Schubert, Tiles, Transatlantic, Prokofiev, Marillion… quand j’arriverai à Selling England By The Pound j’aurai fait le tour de la collection, mais j’ai pas mal de temps encore devant moi.

En attendant que je le ressaisisse, vous pouvez toujours me proposer vos découvertes, qui sait, je trouverais peut-être mon bonheur si vous évitez le post-rock instrumental, la pop, l’électro, le prog seventies, les cover Pink Floyd et Porcupine Tree, le metal trop trash, les pseudo Mike Oldfield, le Punk, le Grunge, le Classic Rock, les trucs datant d’un siècle, le symphonico choucroute et tout le reste. 

C’est grave docteur ?

Lire les étoiles dans une tempête de neige

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J’étais en panne depuis trop longtemps pour faire la fine bouche.

« j’aperçois bien des constellations au-dessus de ma tête… le cri de Sam s’est perdu dans le blizzard ». Les constellations scintilleraient pendant une tempête de neige ? Sérieusement, vous avez bien lu ? Je n’ai jamais vécu au Canada mais j’ai comme l’impression que Andrew Pyper s’est pris les pieds dans le tapis en écrivant son dernier chapître. D’ailleurs, ce n’est pas la seule coquille que j’ai relevé au cours de ma lecture.

Le Marchand De Sable Va Passer de Andrew Pyper est le premier livre que j’arrive à terminer depuis bien des semaines, un polar thriller un tantinet angoissant servi par un bon suspens, un style acceptable et une connaissance des phénomènes météorologiques approximative. Il m’aura fallu quand même quinze jours pour avaler seulement 344 pages, un score misérable.

Le Marchand De Sable Va Passer est l’histoire d’un livre qui parle d’un livre, un genre classique mais qui fonctionne toujours très bien avec moi. J’aime que les écrivains parlent de livres. En l’occurrence ici, le personnage journaliste au rebut, qui rêve de devenir écrivain mais n’a rien à raconter, vole le récit d’une autre personne, jusqu’au moment où ce récit le rattrape, lui et son fils.

Andrew Pyper maîtrise bien les atmosphères, les décors, esquisse les personnages de telle manière que l’on croit les avoir rencontré, joue habilement des peurs qui nous hantent la nuit et réussit, là où nombre d’auteurs ont échoué ces derniers mois, à me conduire jusque la dernière page du livre. De là à vous le conseiller… Bon si vous êtes en panne, pourquoi pas, mais pas dans une voiture, sous le blizzard, vous pourriez voir les étoiles.

Prière numérique

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Mon Internet, qui es dans le Cloud, que ma bande passante soit illimitée,
que mon blog vienne,
que mes publications soient postées sur la terre comme au ciel.
Donne-moi aujourd’hui le scoop du jour.
Epargne-moi les latences,
comme j’épargne aussi mon hébergeur.
Et ne me soumets pas aux problèmes de connexion,
mais délivre-moi du Lag.

Ah, merde !

 

Jeudi 9 novembre, OVH nous a encore gratifié d’une magnifique panne sur les serveurs mutualisés de 7h à 12h. Pas d’accès aux bases de données, aux hébergements, ni à l’interface d’administration du site. Malgré leur engagement de prévenir les usagés en cas de panne, pas une seule information n’a filtré une fois encore. Pas de blog, pas de webzine, des fois ça m’agace…

Black Out

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Jeudi dernier, vers 21h, une panne électrique touchait un des data centers de la société OVH, mon hébergeur internet. Une grosse panne électrique. Vendredi matin, les bases de données mutualisées ne répondaient plus, le webzine et le blog devenaient muets.

Généralement ce genre de panne dure quelques heures au maximum et tout revient à la normale rapidement. Cette fois, le black out aura duré plus de 24 heures et il y aura eu de la perte en ligne. Les techniciens de la société OVH n’ont pu remettre qu’une ancienne sauvegarde des bases de données et en lecture seulement à partir du samedi matin. Plusieurs billets, chroniques, articles se sont perdu lors de cet accident car je ne fais pas de sauvegarde quotidiennement de mes bases.

Samedi midi, si on excepte les dernières transactions perdues, tout était de nouveau opérationnel à mon grand soulagement. Je voulais publier la chronique d’Anathema avant de fermer le webzine pour les vacances.

En règle générale, je suis assez satisfait de mon hébergeur, mais cette fois je suis un petit peu agacé. D’abord parce que l’information n’est arrivée que tardivement aux usagers, ensuite parce que les mécanismes de sauvegarde d’OVH n’ont pas fonctionné correctement, enfin parce que j’ai perdu des actualités, billets et chroniques au passage.

Je croyais être très prudent en faisant un backup complet du webzine et de la base une fois par semaine, il semblerait qu’il faille que j’augmente drastiquement cette cadence afin d’être tranquille. Un informatique, la paranoïa est de mise.