Papillons – le planeur

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L’an passé, avec mon épouse, nous sommes allés au parc animalier de Villars les Dombes près de Lyon. La visite de la serre aux papillons, aussi brève fut-elle, m’a donné l’occasion de réaliser quelques photographies de ces insectes colorés, éphémères et fragiles. Ici pas de macro-photographie, je n’ai aucun objectif calibré pour cela, mais de la proxy, c’est à dire l’usage d’un téléobjectif à la plus grande focale et un sujet assez éloigné de la lentille.

La serre était chaude, humide et très sombre. Les papillons voulaient dans tous les sens et ne s’arrêtaient pas souvent pour se poser d’où des réglages assez extrêmes d’autant que l’optique que j’avais emmené pour le week-end n’était pas des plus adaptée à ces conditions.

Donc lorsqu’un papillon se posait, j’en profitais pour l’immortaliser tout en cherchant un décor le mettant en valeur. Mon sujet est un papillonus naranja flyus (heu oui, un papillon orange quoi, je n’y connais rien en insecte), posé sur des fleurs. Le contraste des couleurs justifiait la photographie.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/1000s, f/6.3, ISO 7200, 200 mm

La photo de l’année – La tempête

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Il y a souvent un assez grand décalage entre mes photos à succès et celles que j’aime le plus. Chaque semaine je publie sur Flickr trois images et parfois l’une d’entre elle touche le jackpot. Je vais vous présenter deux de ces images à succès et celle que j’aurai aimé voir plébiscité mais qui a fait un bide monumental.

Je suis un peu plus fier de la tempête, une photo prise lors d’un orage cet été. Le front nuageux, capturé de la porte de la maison sous une pluie battante était de base impressionnant et le traitement dramatique que je lui ai conféré sous Lightroom m’a beaucoup plus comme à pas mal d’abonnés de Flickr.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8s, 1/50s, f/5.0, ISO 125, 70 mm

La photo de l’année – l’île

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Il y a souvent un assez grand décalage entre mes photos à succès et celles que j’aime le plus. Chaque semaine je publie sur Flickr trois images et parfois l’une d’entre elle touche le jackpot. Je vais vous présenter deux de ces images à succès et celle que j’aurai aimé voir plébiscité mais qui a fait un bide monumental.

L’île a été prise en Sardaigne au lever du jour. Une image des plus classique dans sa composition comme dans son sujet qui pourtant a obtenu un vif succès auprès de la communauté Flickr. Mon seul mérite sur ce cliché, c’est de m’être levé chaque matin aux aurores pour capturer le lever du soleil. Elle a été vue plus de 9000 fois et a été mise plus de 300 fois en favoris.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/80s, f/7.1, ISO 64, 200 mm, format d’image DX

Paysage d’hiver – le clocher

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Le même matin, après avoir photographié le cabanon, j’ai continué ma promenade dans l’Alsace qui se réveillait sous la neige. Le soleil était au rendez-vous, une belle lumière pour arpenter les chemins de ma belle région d’adoption et l’occasion pour réaliser quelques images de paysages.

Cette dernière photographie est ma préférée de la série. J’aime beaucoup exploiter les rangées de vignes pour construire une perspective convergeant vers un sujet. Ici c’est le clocher du village d’Ottrott et en arrière plan le Mont Sainte Odile enneigé. Un paysage au format portrait pour se concentrer sur l’essentiel.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/100s, f/11, ISO 64, 46 mm

Paysage d’hiver – Sainte Odile

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Le même matin, après avoir photographié le cabanon, j’ai continué ma promenade dans l’Alsace qui se réveillait sous la neige. Le soleil était au rendez-vous, une belle lumière pour arpenter les chemins de ma belle région d’adoption et l’occasion pour réaliser quelques images de paysages.

Sur la route conduisant au village d’Ottrott depuis Obernai, il y a un petit parking sur la gauche, dans le vignoble, qui permet de s’arrêter pour admirer les Vosges ou la plaine alsacienne selon dans quel sens vous regardez. Ce matin là, quelques nuages étaient accrocher au Mont Sainte Odile et au moment où j’ai sorti l’appareil, une volé d’oiseaux passaient dans le ciel.

L’image initiale était nettement plus froide et j’ai décidé de la réchauffer, surtout dans le ciel pour lui donner plus de couleurs. On ne peut pas toujours avoir la lumière parfaite lorsque l’on prend une photographie. Alors on triche un peu.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, A/100s, f/11, ISO 64, 46 mm

Paysages d’hiver – horizon monochrome

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Le même matin, après avoir photographié le cabanon, j’ai continué ma promenade dans l’Alsace qui se réveillait sous la neige. Le soleil était au rendez-vous, une belle lumière pour arpenter les chemins de ma belle région d’adoption et l’occasion pour réaliser quelques images de paysages.

Cette première photo montre l’église de Geispolsheim en ombre chinoise à l’horizon avec en premier plan un champ récemment labouré couvert de gel. Plus on s’éloigne du premier plan, plus l’image perd en texture et se fond dans la brume matinale. Un paysage austère, typique de la plaine alsacienne en hiver qui possède un beau rendu en noir et blanc.

Pour réaliser la photographie j’ai volontairement fermé le diaphragme à f/14 afin de récupérer de la netteté au premier plan comme à l’horizon. La lumière était suffisamment forte pour le permettre sans monter en ISO.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/80s, f/14, ISO 64, 125 mm

Le cabanon jaune

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Lorsque je roule sur l’autoroute en arrivant à Strasbourg, je passe souvent devant ce cabanon perdu au milieu des champs et chaque fois je songe à trouver le chemin qui y conduit pour prendre une photographie. Un dimanche matin neigeux, en partance pour une promenade dans les Vosges, j’ai fait un petit détour pour trouver le chemin menant au cabanon. Je vous propose cette semaine trois déclinaisons du cabanon.

J’ai également appelé cette photo L’été en hiver. Alors que je séchais des réglages pour cette photographie, j’ai poussé le curseur de la balance des blancs complètement à droite et le résultat, certes totalement artificiel, limite psychédélique m’a plu. Alors j’ai conservé le tirage.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200mm, 1/500s, f/6.3, ISO 72, 200 mm

Le cabanon frimas

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Lorsque je roule sur l’autoroute en arrivant à Strasbourg, je passe souvent devant ce cabanon perdu au milieu des champs et chaque fois je songe à trouver le chemin qui y conduit pour prendre une photographie. Un dimanche matin neigeux, en partance pour une promenade dans les Vosges, j’ai fait un petit détour pour trouver le chemin menant au cabanon. Je vous propose cette semaine trois déclinaisons du cabanon.

Cette seconde composition en plan large est en couleur. Malgré les apparences, je ne manquais pas de luminosité et la matinée n’était pas si brumeuse. Je voulais juste créer une ambiance différente sur cette image.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200mm, 1/500s, f/11, ISO 64, 60 mm

Le cabanon sépia

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Lorsque je roule sur l’autoroute en arrivant à Strasbourg, je passe souvent devant ce cabanon perdu au milieu des champs et chaque fois je songe à trouver le chemin qui y conduit pour prendre une photographie. Un dimanche matin neigeux, en partance pour une promenade dans les Vosges, j’ai fait un petit détour pour trouver le chemin menant au cabanon. Je vous propose cette semaine trois déclinaisons du cabanon.

Bien entendu, la première version se devait d’être en noir et blanc. Hélas mon monochrome très contrasté ne se prêtait pas à l’exercice alors j’ai opté pour le sépia, un traitement vintage que je n’utilise pas souvent.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/250s, f/11, ISO 64, 180 mm

Photographe de rock

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En quelques jours je me suis vu créditer dans deux albums de rock progressif coup sur coup, celui de Plus 33 et celui de Melanie Mau & Martin Schnella.

D’accord, il ne s’agit pas de groupes de prog mainstream comme Marillion ou Ayreon

Soyons clair, je n’ai pas fait payer mes services, j’ai juste envoyé les photographies aux artistes, n’empêche, cela fait plaisir d’apparaître dans le livret, même avec une erreur sur l’orthographe du nom.

Ce n’est pas la première fois que cela se produit, cela doit être la troisième ou quatrième fois, des albums distribués à quelques centaines d’exemplaires chacun, en auto production, mais qu’importe, cela veut dire qu’ils apprécient un peu mes clichés contrairement à d’autres ou qu’ils n’avaient rien pour illustrer leur musique (oui c’est possible également).

Pour Plus 33, le groupe avait organisé un shooting qui m’a appris beaucoup sur ce travail. Après, ce n’était que ma seconde expérience de ce genre après avoir réalisé quelques images pour un atelier de musique de chambre. Pour Melanie et Martin, il s’agit d’une photo de concert prise pendant leur dernière tournée acoustique, si je me souviens bien. Je leur avais envoyé les photos pour qu’ils les utilisent librement. Je ne pensais pas la voir un jour dans le livret de leur dernier CD de reprises.

Bien entendu, un de mes rêves, serait d’en faire mon métier. Photographe pour les groupes, la classe, mais comme tout travail mérite rétribution et que mes ‘clients’ restent des formations à petite audience, il est fort probable que mon carnet de commande resterait vide et que les fins de mois seraient très difficiles, surtout lorsque l’on considère l’investissement nécessaire pour ce travail. Et serait-ce encore un plaisir ?

Je vais me contenter d’un pass presse par ci par là, d’être occasionnellement contacté pour un shooting amateur et de retrouver mon nom parfois crédité dans un album. C’est déjà pas si mal pour un amateur même si certains diront que je tue le marché.