The Show Must Go On

Nous retrouvons Jennifer Aniston pour une seconde saison de The Morning Show. Surprise, elle joue toujours aussi mal, sur mimant ses réactions et émettant des borborytmes pour rendre crédibles ses émotions.

Mitch Kessler s’est fait virer, Alex revient à l’antenne, Bradley fait son coming out, Yanko est accusé de racisme. La saison deux s’intéresse plus aux personnages qu’aux rouages d’une matinale de grande écoute américaine. Et pour tout dire, c’est nettement moins bien, voir carrément barbant.

Le COVID-19 pointe son nez masqué quand Bradley découvre qu’elle aime une femme et que Mitch se morfond en exil dans une magnifique villa italienne au bord d’un grand lac, la même villa dans laquelle Vador culbuta la Princesse Amidala ? Possible.

Les primaires américaines battent leur plein et l’identité sexuelle comme les minorités sont au coeur du débat, surtout avec ce gros con de Trump en lice. Au milieu de tout ça, un bouquin va sortir sur l’affaire Mitch Kessler (voir la saison une) et certains s’interrogent sur ce qui a été écrit dedans, surtout Alex qui revient sur le devant de la scène et qui redoute de voir son nom associé à celui de Mitch.

On a été jusqu’au bout en mémoire de l’excellente première saison mais franchement ne commettez pas cette erreur. Cette saison 2 fut d’un ennui profond, particulièrement le dernier épisode où Alex, à peine revenue d’Italie, développe tous les symptômes du COVID-19. Pathétique !

C’est mon os

Tout d’abord, quelques notions d’histoire :

La civilisation celtique connu son apogée vers -300 avant JC. Les romains se battirent contre les gaulois et les tribus celtes furent parfois des troupes mercenaires des légions romaines. Kernunos fait figure de dieu majeur dans le panthéon celtique, symbole du renouvellement des saisons, de la vie et de la mort. Les quatre principales fêtes celtiques sont Samain, Imbolc, Beltaine, Lugnasad… Je n’ai jamais entendu parler de c’est mon os et cerf nonos.

Faut pas me chercher avec le celtisme.

Une fois cela posé, parlons de Zone Blanche saison 2. Aille, vous sentez vous aussi que je suis agacé ? Des sapins à perte de vue, de la brume à chaque plan, des troncs, une carrière, un lac, une route et les sommets des Vosges plantent le décors de cette nouvelle saison, j’ai l’impression de replonger dans Aquitted, pas de bol.

La super gendarmette a survécu contre toute attente alors que cinq personnes décèdent de mort violente dans le bled. Le proc, devenu le personnage le plus intéressant de la série, se découvre une sexualité débridée, nounours se rebelle et le vieux flic se révèle pas si irréprochable que prévu.

Les faussaires meurent, les prisonniers se frappent la tête contre les murs, les battues s’achèvent en carnage et cerf nonos se balade en toute liberté dans la forêt. La routine.

L’intrigue se concentre cette fois sur l’enlèvement de la gendarmette traumatisée et sur la carrière remplie de produits chimiques. Les gens meurent – rarement dans leur lit -, la morgue ne désemplit pas et les urgences sont au taquet.

Brume, forêt, mythes celtiques, romains et cadavres, la saison deux de Zone Blanche ne tient pas les promesses de la une alors nous allons attaquer Flash saison trois.

Les bisounours

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« Je t’aime », « tu vas mourir », « je t’ai quitté », « me revoilà », « voici ton fils », « j’étais enceinte quand je suis partie », « je m’en vais », « parle moi », « tu me cache des choses », « la famille est enfin réunie », « maman », « papa », « je suis malade », « tout est de ma faute »…

Les américains ont tendance parfois à mélanger série TV de supers héros avec Les Feux de l’Amour. La saison 2 de Flash n’y échappe pas.

Cette fois, nous avons trois supersoniques : un grand niais avec un casque franchement moche et qui, comble du ridicule, a perdu ses pouvoirs. Le second, le grand méchant, est affublé du surnom pathétique de Zoom et le troisième n’est autre que notre gentil Flash. Le docteur Wells est de retour après être mort – heu ? – enfin son double venu d’un monde parallèle nommé super intelligemment Terre 2. Ha… c’est plus clair expliqué ainsi. En bonus vous avez la femme du flic qui était censée être morte mais qui va mourir et son fils caché qui viennent compléter la panoplie, sans oublier la nouvelle de tentative  sexuelle de notre héro, qui comme on s’en doute, va finir en fiasco.

Et tout ce petit monde s’aime, se déteste, une grande saga tragico comique familiale sur fond de métas humains zarbis et d’immortels moisis. Ça cause, ça cause, mais ça ne fait pas grand chose. La saison 2 de Flash est celle des états d’âme plus que celle de l’action. Dommage car la saison 1 tenait un bon rythme, entre humour, séduction, action. 

La saison rebondit lorsque que nos héros passent enfin le portail pour aller sauver la fille du professeur Wells (un boudin au passage). Les choses deviennent vraiment sympa, le ton se fait moins sérieux et l’action est au rendez-vous. La suite connaît quelques épisodes soporifiques, quand notre héro perd ses pouvoirs et entre dans la vitesse pure, mais dans l’ensemble, on retrouve le rythme de la saison 1. Tout s’achève comme tout à commencé, la saison 3 s’annonçant comme un reboot, alors parés ? Nous allons d’abord regarder la saison 2 de 10 % avant d’enchaîner sur Au service de la France.