Mando 3

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Oui, c’est triste à dire mais la troisième saison de Mandolorian est terminée. Il s’agit toujours du même format que pour les deux premières, huit courts épisodes d’une trentaine de minutes chacun. Ça fait seulement quatre heures de visionnage, c’est plus que Avatar 2 mais c’est nettement moins chiant.

The Mandolorian raconte l’histoire d’un mercenaire ou plutôt un chasseur de prime qui s’entiche d’un bébé Yoda qu’il devait au départ capturer. Et comme ce petit machin vert appellé Grogu est relativement convoité, la vie du mandalorien va notablement se compliquer.

Cette nouvelle saison s’attache principalement à décrire les mandaloriens, de plein de manières différentes : la planète détruite de ce peuple presque toujours revêtu d’un casque, les factions rivales (port du casque obligatoire ou pas), les rituels de leur civilisation (tu prends comment tes repas avec un casque), la répartition du pouvoir (si tu n’a pas le sabre noir, tu ne commande pas), leur emblèmes etc…

On y retrouve notre mandalorien taciturne avec sa creature jedi verte ‘’vraiment trop mignonne’’ qu’il trimballe presque partout. La saison débute d’ailleurs par une visite sur la planète Mandalore ruinée pour une purification rituelle.

Cette saison trois est l’occasion de belles batailles avec des vaisseaux, de vols en jet packs, de combats et de quelques gags. Sans allez jusqu’à dire que c’est la meilleure des trois, je la classe, disons, dans mon top trois…

C’est comme ça que j’aime Star Wars, des vaisseaux, de la baston, de l’exotisme et des bon acteurs masqués. En plus ils ont enfin trouvé une armure qui résiste au lance pierre pour les storm troopers, c’est pas trop tôt.

Un nouvel eden ?

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Voilà, la saison trois de For All Mankind vient de s’achever. 

Après que les américains aient perdu la course à la Lune (saison une), le nouveau challenge de la course à l’espace se nomme Mars. 

La Lune abrite de plusieurs bases permanentes, une société privée y exploite l’hélium 3, un hôtel en orbite basse accueille ses premiers touristes fortunés, une ancienne astronaute est présidente des U.S.A. et le problème du réchauffement climatique a été quasiment résolu grace à la fusion nucléaire. On croit rêver.

Deux, non trois, enfin quatre missions spatiales partent en même temps pour Mars. La Nasa, la société privée Hélios, la Russie et surprise, la Corée du Nord. La course vers Mars est lancée mais qui fera le premier pas sur le sol de la planète rouge ?

L’uchronie spatiale inspirée entre autre de The Right Stuff, ne s’essouffle pas. Les personnages ont pris quelques rides, ont gagné en responsabilités, les enfants sont devenus adultes et pour certains, marchent sur les traces de leurs parents.  Spoil : l’homme pose le pied sur Mars, rêve absolu de l’exploration spatiale. Bon d’accord, tout ne se passe pas vraiment comme prévu et tous les concurrents devront se serrer les coudes pour survivre.

On ne va pas se mentir, cette série est fabuleuse pour des geeks dans mon genre. Il y a des vaisseaux, des scaphandres, l’espace, des fusées, des astronautes, la NASA, la Lune, Mars, mais,  au fait, pourquoi s’arrêter là ? Vous avez entendu parler de Titan ?

Les livres, les films, les séries, les médias parlent tous de cette quête ultime que serait l’exploration martienne, mais notre système solaire regorge d’astres à visiter et au-delà, notre galaxie fourmille d’étoiles avec des planètes. Ce serait bien d’aller voir plus loin. Une saison quatre serait la bienvenue en fait.

Broadchurch

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Un bled anglais et ses falaises au bord de la mer où tout le monde se connaît, un flic malade, grincheux et étranger, une collaboratrice du cru et un adolescent mort, ainsi débutait la saison une de Broadchurch.

Nous venons juste de terminer la saison trois.

Vous reprenez les deux mêmes enquêteurs, le grognon (David Tennant) et celle qui a toujours faim (Olivia Colman), gardez des figures emblématiques des deux premières saisons, vous ajoutez quelques nouveaux personnages et un viol et vous obtenez huit épisodes passionnants.

Le principe est toujours le même, l’enquête tourne autour des habitants de Broadchurch, des personnes qui se connaissent presque toutes depuis l’enfance, et qui soudain, sont suspectées, tour à tour, d’avoir commis l’irréparable. Et cela fonctionne à chaque fois bien entendu, les scénaristes sont très forts et les acteurs pas mauvais.

Trish Winterman, une femme pas toute jeune ni franchement sexy, est victime d’une violente agression sexuelle lors de la fête d’anniversaire d’une de ses amies. La liste des suspects devient très vite impressionnante : tous les hommes présents ce soir là à la fête, plus de cinquante, dont le mari de la victime. Les deux enquêteurs partent à la course aux témoignages, alibis et découvrent rapidement que l’affaire sera, une fois encore, sordide et complexe.

La saison trois est quasi indépendante des deux premières, mais si vous ne connaissez pas, commencez par la saison une, et si vous accrochez, continuez.

The end is near

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« Un jour, Dieu imposa à Noé une tâche singulière. Il lui ordonna de construire une arche qui eût les dimensions d’un navire, mais la forme d’une caisse gigantesque. Le bateau devait comporter trois étages divisés en compartiments. Ces pièces seraient pour les occupants de l’arche et pour les provisions. »

Pendant ce temps, au pays de Kangourous, le vieux flic un peu maboule parcourait la route de la pluie pour voler un chant aux chamans. Kevin se mourrait une nouvelle fois pour passer de l’autre côté du monde et rechercher des enfants sans chaussures, Nora rentrait dans une machine infernale ouvrant un passage vers une autre réalité, et Laurie plongeait dans l’océan pour mettre fin à ses jours.

La saison finale de The Leftovers parle du septième anniversaire de la disparition, de la fin du monde, de la mort, du désir d’en finir avec la vie. Les six derniers épisodes de la saison se déroulent en Australie. Matt se meurt d’un cancer, la Bible trouve une suite dans les tribulations du shérif de Garden, les Kevin sont noyés par une folle, les antalgiques pour chiens endorment les humains, les traversées entre la Tanzanie et Melbourne finissent en partouze et le président des Etats-Unis doit tuer son jumeau qui lui-même doit l’assassiner.

Une troisième saison complètement barrée, au rythme lent, où toute la vérité sera faite sur les disparus. Une série qui s’achève réellement, par un long monologue de Nora après avoir sauvé une chèvre piégée par des colliers de perles.

Je vais pouvoir passer à la saison 7 de The Games Of Thrones puis la saison 3 de Broadchurch et juis suis bien tenté par la saison 1 de The Orville Mais d’abord, j’ai un gros bouquin à lire, 2312 de Kim Stanley Robinson.