Photo mattons – technique – 3

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La photographie peut sembler au premier abord, un sport compliqué, et comme tous les sports, pour devenir, bon il faut s’entraîner et maîtriser les techniques comme l’équipement. 

Vous me direz, avec un smartphone, on peut faire de bonne photographies. Oui et non, c’est souvent beaucoup de chance à moins de bien connaître son téléphone, car il décide quasiment de tous les réglages à votre place.

Car sur un appareil photo, il y a plein de réglages possibles, et quand je dis plein, c’est vraiment plein.

Nikon D810

Il y a la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme, la sensibilité de la pellicule, la mise au point, la focale, la balance des blancs, la correction d’exposition, le calcul de la luminosité… Bref c’est l’enfer ! Par chance il existe des modes semi-automatiques pour simplifier l’existence, mais je n’en parlerai pas, car mon but est de vous pourrir la vie (non je rigole, j’en parle plus tard). Je ne photographie qu’en mode manuel, le mode M. Pour quelle raison ? Pour tout maîtriser ou presque et pire encore, je photographie en RAW pour ne laisser que très peu de marge de manœuvre à mon boitier. Des fois je débraye même l’autofocus, c’est à dire la mise au point automatique pour passer en manuel histoire de contrer ses choix douteux. Bref je suis un gros malade.

Les trois réglages de base sont la vitesse d’obturation, l’ouverture du diaphragme et la sensibilité de la pellicule.

La vitesse d’obturation est un des paramètre les plus intuitif, c’est le temps pendant lequel, l’image va recevoir la lumière. Le rideau s’ouvre clic, comptez quelques centièmes de seconde, puis se referme, clac. Le fameux « clic clac ». En fait le bruit vient soit d’un haut parleur (smartphone, compact, bridge), soit du miroir qui se lève et redescend (reflex). Plus de temps sera bref, moins vous recevrez de lumière et plus vous saisirez un instantané. Pour saisir un sujet en mouvement il faut un temps de pose très court 1/400 de seconde par exemple, sinon le sujet sera bougé sur l’image. Alors idéalement on ne ferait que des photographies au 1/800, histoire de ne pas avoir de loupé, sauf que, il n’y a un tout petit problème : plus de temps d’exposition est court, moins il y a de lumière qui imprègne la pellicule ou le capteur de l’appareil, les images risquent d’être trop sombres. Il va donc falloir s’adapter et jouer sur deux autres paramètres essentiels, l’ouverture et la sensibilité.

1/3 de seconde – bougé sur la voiture
1/50 de seconde – la voiture est plus nette

L’ouverture du diaphragme, c’est le petit trou de serrure par lequel rentre la lumière dans l’objectif. Plus le trou est grand f  1.4, plus la lumière rentre en abondance, plus le trou est petit, f 11, moins… bon vous avez compris. Mais l’ouverture ce n’est pas qu’une histoire de lumière, sinon on réglerait son appareil sur 1/800 et f 1.4 et le tour serait joué. L’ouverture détermine également la profondeur de champ (de quoi qu’il me cause le gars là ?).

La profondeur de champ, c’est, pour simplifier, la netteté des sujets sur la photo, ceux qui sont près et ceux qui sont loin de vous. Plus vous avez de profondeur de champ, plus l’image va être nette du premier plan jusque l’arrière plan (on ne parle pas de mise au point). Et la profondeur de champ et dictée principalement par l’ouverture. Ben oui… A f 11, c’est à dire un tout petit trou qui laisse passer très peu de lumière, vous avez une belle profondeur de champ, à savoir que le premier plan et l’arrière plan sont bien nets. A f 1.4, c’est à dire un gros gros trou, un seul plan sera franchement net, celui sur lequel vous avez fait la mise au point, tout le reste risque d’être flou, surtout si votre sujet est proche de vous.

f 11 – toute la pièce est nette
f 1.8 – seul le premier plan est net

Selon vos choix artistiques, vous pourrez vouloir un temps de pause long (sujets bougés et flous), une grande ouverture c’est à dire un petit nombre (f 1.8 par exemple) pour portrait sans arrière plan net ou tout l’inverse. Mais le réglage de la vitesse d’obturation et l’ouverture du diaphragme vont vous obliger à régler la sensibilité de votre capteur, ceci afin que l’image ne soit ni trop sombre, ni trop claire.

En numérique c’est assez simple, puisque vous pouvez changer la sensibilité du capteur d’un seul bouton. En argentique, il faudra changer de pellicule, c’est à dire rembobiner le film, ouvrir le boitier, déballer une nouvelle pellicule, la mettre en place, armer le système,  et généralement, vu le prix du film argentique, on termine la pellicule avant de passer à la suivante… La sensibilité se note en ISO, de 64 à 256000 voir plus. 64 c’est une pellicule peu sensible à la lumière, idéale pour le plein soleil d’été, 400 pour un temps gris pluvieux, les faibles lumières, 4000 pour lieux très sombres (ici j’use d’un abus de langage, la sensibilité d’une pellicule se note en ASA en réalité et le capteur d’un appareil numérique n’a pas plusieurs sensibilités, c’est le signal du capteur que l’on amplifie en vérité, mais on s’en moque pour l’instant.

Vous me direz une fois de plus, dans ce cas je règle mon appareil à 1/800, f 11 et 4000 ISO, problème réglé. Oui mais non. Car votre capteur a toujours la même sensibilité (je me répète là), l’image est juste plus ou moins amplifiée en fonction de votre réglage en ISO. Et amplification dit bruit (non pas un « bang » mais du bruit électronique, bref un signal parasite), et plus vous amplifiez, plus vous augmentez ce signal parasite qui donnera un aspect granuleux à l’image (un peu comme le grain des bonnes vieilles photos argentiques). Bref pour faire une belle image, mieux vaut rester dans des ISO bas, surtout si vous avez l’intention de faire un tirage papier de 1 mètre de diagonale.

Regardez les trois photographies qui suivent, elles sont quasi identiques à vos yeux non ?

1/100, f 1.8, ISO 2200

La première est prise avec une vitesse assez rapide, 1/100 de seconde et une grande ouverture f 1.8, beaucoup de lumière mais une exposition courte, je suis obligé de monter à 2200 ISO pour avoir assez de lumière.

1/10 s, f 1.8, 250 ISO

Pour la seconde, j’ai utilisé un temps d’exposition dix fois plus long avec la même ouverture. Du coup j’ai besoin d’amplifier nettement moins mon capteur, juste 250 ISO mais je risque le bouger, par chance j’ai un pied photo.

1/10 s, f 5.6, 2200 ISO

Pour la troisième, je suis resté à la même vitesse mais j’ai ouvert le diaphragme à f 5.6, du coup le capteur reçoit moins de lumière et je dois de nouveau amplifier plus l’image, avec 2200 ISO, notez au passage que le sommet de mon photophore est plus net, comme la poussière dessus…

Laquelle des trois est la meilleure ? Tout dépend de ce que vous vouliez en faire. Mais moins vous montez dans les ISO, mieux c’est.

Je résume pour saisir un sujet mobile en conservant un fond net et sans avoir une image bruitée, il faut que j’utilise un temps de pause bref, une petite ouverture et une sensibilité faible… ça va être compliqué, ne nous mentons pas, l’image risque d’être très sombre, car peu de lumières (pause courte), peu de lumière (petit trou) et image peu amplifiée (ISO bas), ça signifie peu de lumière peu amplifiée, le noir quoi ! Alors il va falloir faire des compromis, baisser la vitesse, ouvrir un peu plus le diaphragme, amplifier un peu plus l’image, tout est une question de choix.

Alors bien entendu vous pouvez vous simplifier la vie et utiliser le mode Auto qui choisit tout, dans ce cas n’achetez pas un boitier reflex haut de gamme ou le dernier hybride de chez Nikon. Un compact fera l’affaire, ou même votre smartphone. C’est peu encombrant et ça fait de belles photos, non maîtrisées certes, mais cela suffit à 95% de la population mondiale.

Entre le mode manuel et automatique, existent d’autres modes moins contraignants. Le mode priorité vitesse, où vous choisissiez la vitesse et la sensibilité du capteur et l’appareil règle l’ouverture. Idéal pour des sujets en mouvement. Le mode priorité ouverture, où vous réglez l’ouverture et la sensibilité et le boitier fait le reste. Vous pouvez même laisser le boitier choisir la sensibilité, ISO Auto et là vous n’agissez plus que sur un seul paramètre. Cela permet de photographier vite, mais vous aurez sans doutes quelques surprises à l’affichage, image floue, bruitée, sans profondeur de champ…

Flash

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Nous ne parlerons pas, une fois encore, de la limitation de vitesse à 80 km/h, nous pourrions ne pas être d’accord.

Mais puisque l’on en parle, moi qui roule beaucoup, ça ne me dérange pas, pourtant j’emprunte nombre de petites départementales pour de longs périples bucoliques.

Se faire flasher à 81 km/h c’est rageant, je l’avoue.

Je vous inviterai bien à rouler juste en dessous de la vitesse autorisée, à utiliser le régulateur ou le limitateur de vitesse de votre voiture, mais je connais d’avance votre réponse alors je n’insiste pas.

Alors je vous propose une alternative écologique, économique et rapide à la voiture.

Installez-vous tranquillement à proximité d’un accélérateur de particules, le CERN par exemple, et attendez patiemment qu’il explose. Après un long coma, vous serez peut-être un heureux méta humain comme Flash ou un monstre fou doté de pouvoirs incontrôlables (oui il y a un petit risque quand même…) .

Flash court plus vite que la vitesse du son, vole sur l’eau, grimpe les immeubles à la verticale, arrête les méchants et mange beaucoup de pizzas. Encore un de ces supers héros à la Marvel que ma femme m’inflige régulièrement, elle est fan que voulez-vous. Sauf que là, j’ai moi aussi flashé pour cette série (oui je me mets aux jeux de mots pourris à force de trop regarder le 20h00 de la 2).

Flash est donc un jeune gars qui court très très très vite et est entouré de geeks scientifiques et flics. Il sauve le monde des méchants métas humains – ceux qui n’ont pas eu vraiment de bol pendant le Big Bang -, fait son travail de police scientifique, tente de draguer sa meilleurs amie qui n’est autre que la fille de son père flic qui n’est pas vraiment son père car son vrai père est en prison arrêté par son autre père pour avoir tué sa mère mais c’est pas lui en fait c’est peut-être un autre Flash à moins que ce ne soit lui-même dans un autre espace temporel, s’entraîne comme un dingue dans le labo du mec qui est l’autre Flash et qui l’a transformé en Flash en faisant exploser l’accélérateur pour qu’il devienne comme Flash. Bref une histoire tout ce qu’il y a de plus simple.

Un vrai monde de geeks, avec ses blagues (un « je suis ton père » prononcé par Marc Hamill), les supers tee shirts de Alex – je veux celui avec la galaxie et le point Google montrant la Terre -, avec un méchant à chaque épisode, des histoires d’amour et une intrigue qui explore le passé étrange de ce scientifique, le bienveillant, malveillant, dangereux docteur Harrison West.

La saison une a réduit considérablement notre quota de sommeil car chaque soir, quelque soit la fatigue, nous regardons au moins deux épisodes. Vu le nombre de saisons, si l’intérêt de la série ne diminue pas de trop, nous en avons pour quelques mois de grosse fatigue.