L’amourante

Je n’achète plus de bandes-dessinées depuis pas mal de temps car cela prend trop de place à stocker et que sorti des Gaston Lagaffe, je relis rarement une BD.

C’est mon épouse qui a acheté l’Amourante lors d’une razzia chez notre librairie alors que de mon côté je faisais le plein de livres pour survivre à la canicule.

Mon épouse ayant dévoré l’Amourante, je me suis tout de même penché sur ce roman graphique au titre intrigant. Amour et mourante, étonnante contraction.

Le graphisme de Pierre Alexandrine n’est pas franchement typé, un trait relativement banal souligné de noir et des couleurs pastel. Les visages des deux principales héroïnes se confondent,  les personnages sont souvent cadrés de très près, le dessin n’est pas très fouillé mais les paysages sont parfois d’une grande beauté.

Le scénario tient bien la route sans pour autant être révolutionnaire : Louise, une jeune fille née il y a plusieurs siècles est immortelle à deux conditions, être aimée et ne pas aimer.

La BD débute de nos jours, Zayn sonne à la porte de Louise afin comprendre pour quelles raisons cette belle jeune femme ne désire pas poursuivre leur relation qui avait débuté sous les meilleurs hospices. 

Comme il s’entête à vouloir comprendre, Louise lui raconte alors son incroyable histoire. La vie de Louise pendant six cent ans, l’histoire de ses amoureux souvent transis et de ses amours contrariés. Une réflexion légère sur les relations humaines et sur la stupidité de l’homme.

L’Amourante est une bande-dessinée agréable à lire et à regarder mais elle n’est pas franchement remarquable. Disons que je l’aurai rapidement oubliée.

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