La Reine Rouge

Cette série pourrait presque être le thriller que Pedro Amoldovar n’a jamais écrit. Un policier gay et corpulent et une anorexique au QI de 241 font équipe pour retrouver un tueur qui semble vouloir assouvir une vengeance.

Cela se passe en Espagne de nos jours. Le fils d’un empire financier se fait décapiter, enfin presque, la fille d’un grand magnat de l’industrie est kidnappée. Une brigade spéciale, travaillant en marge de la police, lance de grands moyens pour retrouver la femme séquestrée. 

Mais voilà, l’élément clé de cette brigade est une fille au QI de 241 qui ne veut plus travailler avec eux. Alors ils dépêchent un flic traversant une mauvaise passe pour la récupérer.

Le flic est un homosexuel bourru au grand coeur et bon vivant qui habite encore chez sa maman, la reine des tortillas.

La fille est une surdouée limite autiste, invivable et marginale, qui retrouve chaque nuit à l’hôpital, son mari plongé dans le coma depuis des années.

Ne nous mentons pas, la série vire parfois au gore. La tension ne se relâche vraiment jamais et les rapports entre les différents protagonistes est toujours très tendu. Bref pour se détendre, il y a mieux. Ensuite ce n’est pas une de ces séries américaines pour lesquelles nous avons été formatés. Au début, la forme narrative et esthétique est un peu inconfortable mais on rentre rapidement dans l’intrigue.

Le septième et dernier épisode m’a toutefois laissé sur ma faim, laissant une ouverture pour une saison deux sans vraiment me convaincre.

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