The Foundation – Relations

Et si nous parlions un peu de rock progressif pour changer, du prog symphonique complètement vintage ? Le groupe néerlandais The Foundation, formé il y a cinq ans par le claviériste Ron Lammers, vient juste de sortir son second album rétro progressif Relations. Encore fois, je suis tombé dessus un peu par hasard en parcourant les albums proposés par le moteur de recherche de Bandcamp.

Relations contient huit titres de quatre à dix minutes de prog symphonique très inspiré par Genesis et The Watch, ce qui revient d’ailleurs un peu au même. Dès les premières notes de ‘Alpha’ aux sonorités on ne peut plus genesissiennes, j’ai eu l’envie furieuse d’acheter l’album. Pourtant j’ai hésité à franchir le pas une fois arrivé à la fin du disque, mais ça j’en parlerai plus loin.

Les claviers de Ron Lammers sont au cœur de The Foundation même s’il est entouré de pas mal de monde. Huit musiciens en comptant Ron. Vous allez entendre de la flûte, du violon en plus des guitares, basses, batteries, chanteurs et bien entendu les claviers.

L’album ne contient qu’une seule pièce instrumentale ‘Beauty of Nature’. Les autres morceaux sont chantés en anglais avec de larges sections sans paroles à l’exception du titre central ‘Ses Lunettes Noires’. Et puisque nous en parlons, c’est ce morceau chanté en français qui m’a fait longuement hésiter à acheter l’album.

A chaque fois que j’arrive dessus, je passe au titre suivant. Parce que bon, les rythmes dépotoirs, ça va cinq secondes. Le texte signé Hugo Asensio est pathétique et la musique au piano d’une rare banalité. Je ne comprends même pas comment une telle chanson a pu être ajoutée à ‘Relations’.

Et c’est vraiment dommage, car les claviers vintages de Ron et Gijs comme les guitares de Rinie et Jens, nous replongent délicieusement dans les seventies sans parler du fait que Mark au chant me rappelle parfois Simone Rossetti de The Watch.

Sorti de ‘Ses Lunettes Noires’, le groupe propose un rétro prog qui tient très bien la route, tout particulièrement sur ‘Alpha’. Si vous aimez les inspirations folks, ‘Beauty of Nature’ ne devrait pas vous déplaire et écoutez donc ’ouverture de ‘Backbone’ à la guitare, c’est une merveille !

Et puis si vous en avez assez de rétro prog, ‘Ruberband’ et ces dix minutes progressives à tirroirs, vous proposera des sonorités nettement plus modernes sans pour autant déparer dans l’album.

Pour ne pas gâcher mon plaisir à chaque écoute, j’ai tout simplement supprimé le titre de ma bibliothèque, histoire de pouvoir écouter l’album sans sauter un morceau à chaque fois.

Peut-être trouverez-vous ‘Ses Lunettes Noires’ à votre goût et dans ce cas l’album Relations devrait figurer dans les belles découvertes de l’année. N’hésitez pas à me le dire en commentaire, je suis curieux de savoir à quel point je suis un vieux grincheux.

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