
Il y a quelque temps, mon épouse a emprunté les DVD de la saison une de la Roue du Temps. De mémoire, nous n’avions pas été jusqu’à la fin du premier épisode.
Avec la sortie de la troisième saison sur Amazon Prime et n’ayant rien d’autre à me mettre sous la dent, j’ai redonné sa chance à cette histoire de fantasy. Et passé le premier épisode qui nous avait semblé sans grand intérêt, j’ai commencé à accrocher, suffisamment pour avaler la première saison en quelques jours.
La Roue du Temps ne réinvente pas la… enfin vous voyez. Un monde médiéval fantastique avec ses créatures, ses magiciennes, ses chevaliers inquisiteurs, et le peuple qui se fait gaiement massacrer pour la bonne cause.
Difficile de ne pas y voir de multiples emprunts à Tolkien et d’autres écrivains du genre dans l’univers de la Roue du Temps. Mais en posant son cerveau sur le canapé, cela se laisse regarder.
Il est question d’un grand méchant qui veut tout détruire et d’un super puissant réincarné qui pourrait sauver le monde, de sœurs détentrices de la magie et de hideuses créatures du mal. Vous voyez, rien de très original.
Après une saison une qui aurait pu s’achever par la chute du méchant vaincu par le Dragon (le héros magicien super puissant qui se réincarne de temps en temps), les scénaristes se sont probablement dit que la série marchait bien et qu’ils pourraient continuer en embrouillant un peu cet univers jusque là bien manichéen.
Du coup, la deuxième saison est nettement plus trouble. Les cinq amis partis du village de Deux Rivières au second épisode de la saison une, se dispersent de part le monde et leurs intérêt finissent par diverger. Tous les cinq sont dotés de pouvoirs et l’un d’entre eux est le fameux dragon.
Mon intérêt s’est quelque peu émoussé au cours de la saison deux au point d’arrêter à deux reprises un épisode pendant son visionnage pour aller le coucher. Vais-je terminer la série, rien n’est certain mais faute de grives…