Dix pour-cent

Ce n’est pas le cachet d’un agent dont nous allons parler ni de cette sympathique série française. Nous allons encore parler de photographies de concert.

10 % correspond à peu près au ratio de clichés que je développe après un concert. Vous trouvez que c’est peu ? Moi j’ai l’impression que c’est énorme.

Je fais environ cent cinquante à deux cent images par groupe, qu’ils jouent trente minutes ou deux heures. Parmi ces photographies il y a quelques loupés, visage pas net, bougé, image cramée. Cela représente de cinq à dix pour-cent du total. Il y a ensuite des photos moches, grimaces, couleurs, saturation, cadrage moisi qui elles sont de l’ordre de quinze pour-cent. Restent trois quarts des clichés qui seraient exploitables en théorie.

Dans ceux-là il y a quand même quelques doublons et de petits détails qui m’agacent. A la fin du filtrage, j’ai encore cinquante à cent photographies intéressantes à trier. Trop à développer dans un délai raisonnable et sincèrement, qui a envie de regarder une série de soixante-dix photos du même groupe. Pas moi en tout cas.

C’est là que commence l’exploration fine des images, à la recherche d’une expression, de lumières, d’une attitude, de connivences. Une petite vingtaine d’images sélectionnées que je vais essayer de sublimer sous Lightroom. Quelques unes de cette ultime tri passent quand même à la trappe finalement et je termine avec le plus souvent une quinzaine d’images. Sur celles là je m’attache à diminuer le bruit, à optimiser le cadrage et à magnifier les couleurs.

Reste que dans le lot, il y en a toujours une qui se détache. Celle là fera l’objet d’un développement nettement plus travaillé, souvent quelques jours plus tard, pour être exposée sur mon compte Flickr ‘artistique’. J’ai remarqué que poster sur Flickr une seule photo de concert ramenait bien plus de réactions que de proposer une série complète.

Il est d’ailleurs temps que je retourne écouter de la musique en live, mon dernier concert date du mois de juin, mais j’ai été trop pris par le travail, la photo d’oiseaux et l’astronomie pour trouver du temps pour la musique. J’ai quand même bloqué mon 18 novembre pour aller écouter Amarok Chez Paulette qui vient de fêter ces cents ans.

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