L’année 2023, même si elle n’est pas encore achevée, aura été pour moi celle de la photographie animalière, plus précisément celle des oiseaux. Grace à mon ami Robert qui m’a améné sur plusieurs spots à cuicuis, j’ai pu apprendre l’exercice de l’affut en tenue de camouflage et attendre le bon moment pour capturer l’image d’un oiseau.
La première sortie fut programmée au Kaiserstuhl en juillet, période de nidification pour les guêpiers. J’ai appris que cette image ne pourrait pas concourir dans une compétition car l’oiseau est posé sur un piquet. Je ne suis inscrit à aucun concours photographique, mais je trouve dommage cette restriction. J’aime bien cet oiseau posé sur un piquet soutenant la vigne, noyé dans le ciel bleu.
Le guêpier est un oiseau très vif et les réglages s’en ressentent avec un temps de pose de 1/3200 de seconde qui oblige à monter en ISO. Photographier à bout de bras avec un 500 mm au bout du Z8 s’avère un exercice de musculation des plus intéressant surtout lorsque cela dure plus d’une heure. La parade est d’utiliser un trépied avec une tête à cardant, mais bon voilà, je n’en ai pas.
Nikon Z8, Nikkor 200-500 mm, 1/3200s, f/5.6, ISO 1000, 500 mm