Brass Camel – Camel

Dites donc, vous aviez remarqué que cela faisait un bail que je n’avais pas écouté de rétro prog, une éternité en fait. Bizarrement, c’est une musique qui me parle nettement moins aujourd’hui, même si de temps en temps, je me replonge dans la discographie de Genesis.

En surfant sur Bandcamp, à la recherche d’une pépite métal progressive que je n’ai jamais trouvé, j’ai affiné mes choix pour m’orienter vers des productions plus seventies. La majorité des albums proposés figuraient déjà dans ma discothèque jusqu’à ce que je tombe sur Camel du quintet de Vancouver Brass Camel.

Leur premier album sorti il y a trois ans s’intitule Brass, du coup, je me demande comment ils appelleront le troisième, Camel Brass ?

En voyant la pochette, le nom de l’album et du groupe, je me suis dit, encore un cover band de plus. Malgré tout, j’y ai jeté une oreille et ce que j’ai entendu m’a tout de suite plu.

Inévitablement, je retrouve des tonnes d’influences très appuyées sur l’album Camel, de Genesis en passant par Pink Floyd, Queen, IQ et bien entendu Camel. Après, ça ne me dérange pas, parce que je n’écoute plus beaucoup de rétro progressif ces dernières années, du coup, c’est avec plaisir que je retrouve ces sonorités vintages.

La liste des instruments utilisés pour enregistrer l’album est tout simplement impressionnante. Rendez-vous compte, trente-trois pour seulement cinq musiciens ! Il y a pléthore de synthés, Moog, Korg, Roland, Hammond et autres ainsi que plein de guitares Fender, bref du beau matos.

Brass Camel excelle sur les longs formats et naturellement mes deux morceaux préférés durent respectivement onze et douze minutes. Ils ouvrent et ferment l’album et entre eux sont coincés quatre petits morceaux de trois à cinq minutes, pour moins de trois quart d’heure de musique.

Si les guitares de Daniel de Dylan sont vraiment très cool, les claviers de Aubrey brillants, la basse de Curtis toujours très présente, c’est la batterie tenue par Wyatt qui est particulièrement éblouissante. J’avais oublié à quel point un bon batteur pouvait faire la différence dans un groupe de prog.

Si vous ne retrouvez le Genesis des seventies dans ‘Zealot’, Queen dans ‘Pick of the Litter’ ou Pink Floyd sur ‘On the other Side’ je veux bien manger mon chapeau. Et dans ‘Another Day’ vous entendrez toutes ces influences et bien d’autres mises bout à bout avec une étonnante cohérence très loin de certains patchworks progressif.

Bref Camel est un excellent album de rétro progressif qui devrait ravir les amateurs du genre.

Peut-être est-ce l’effet de la nouveauté ou bien le fait que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas écouté ce genre de musique, toujours est-il qu’il rentre dans mon top 2025.

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