Trois jours, trois boitiers

A quoi sert-il de posséder plusieurs boîtiers de photo, sinon se la jouer devant d’autres photographes ? A part dans de rares occasions où il est bien pratique de passer d’un objectif à l’autre sans avoir démonter l’optique du boîtier en très peu de temps comme lors des concerts, à rien ou presque.

Cependant le week-end dernier, j’ai réussi à utiliser trois boitiers en trois jours.

Le vendredi, je suis allé au centre ville de Strasbourg avec le Z6 II histoire de faire quelques photographies. Mes p as m’ont rapidement conduit au sommet de la cathédrale qui offre une vue incroyable sur les toits de la ville. 

Pourquoi avec le Z6 II ? Parce que dessus j’ai un objectif Z 24-70 ouvert à 2.8 très polyvalent. L’ensemble est assez lourd mais reste encore passe partout, permettant des images de paysages ou de la street photo avec un fabuleux piqué. C’est en redescendant que j’ai trouvé la photo. Une rosace s’ouvrait sur les toits de la ville. Les escaliers sont étroits et les ouvertures fermées par des grilles. Il a fallu glisser l’objectif entre les barreaux, laisser passer les visiteurs qui descendaient, cadrer au petit bonheur. Après quelques essais, j’ai obtenu le résultat souhaité.

Le lendemain, je suis allé découvrir le nouveau skate parc de ma commune. Les jeunes s’y retrouvent avec leurs trottinettes, rollers, vélos et skate pour s’essayer à des figures acrobatiques.

Pour ce genre d’image, l’objectif Tamron 70-200mm à 2.8 est parfaitement adapté. Le Z6 II avec la bague FTZ n’est pas assez réactif avec cette optique, surtout pour l’autofocus et pour les photos de sport je préfère un grand capteur. Alors j’ai ressorti ce bon vieux D810 qui a fait ses preuves en maintes occasions. L’idée était ici de privilégier la vitesse pour capturer les jeunes dans ls airs. Le plus difficile à été de trouver le bon spot et de repérer le plus dégourdi des jeunes. Mon sujet s’est prêté au jeu et après quelques réglages, j’ai obtenu des images tête en bas, pied en l’air, sans bougé, bien exposée et surtout au point, car une cible mobile qui fonce vers vous au 1/850 eme ça n’est pas de la tarte.

Le lendemain, jour du seigneur, je suis parti avec madame pour une promenade bucolique dans le Kochersberg. Le but ici n’était pas de faire de la photographie mais de se dégourdir les jambes, donc pas question d’emporter la grosse artillerie. Cette fois, j’accroche autour du cou un Panasonic Lumix GX9 avec un objectif 12-32 mm rikiki. Un combo qui tient presque dans la poche et réalise d’assez belles images malgré tout. Un bon compromis pour les balades au cas où il y aurait quelques chose à photographier. Et il y a toujours quelque chose qui pourrait faire une belle image, sinon ce ne serait pas une belle promenade. C’est l’Ukraine qui m’a inspiré, le grenier de l’Europe, un champ de colza en fleurs sous un ciel bleu avec quelques nuages. L’atmosphère était relativement humide et il a fallu pas mal de travail pour faire ressortir le ciel de donner du relief au chant. Cela se voit au petit liserée blanc à la limite terre/ciel.

Après, il est toujours possible de partir avec son smartphone trois objectifs. Ca coûte moins cher, ça tient dans la poche, le capteur n’est pas si mal et certains modèles permettent même de photographier en mode natif. N’empêche, j’aime bien trimballer mon gros sac à dos avec ses optiques super lourdes, ça me donne l’impression de faire de la photo.

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