Grindadráp

Désolé, j’ai encore lu un thriller nordique en pleine canicule tout en regardant en parallèle la série TV Fortitude. Je crois que j’avais besoin d’une bouffée de fraîcheur.

Le roman se déroule dans les îles Féroé et parle d’écologie. Un navire de Sea-Sheperd, fuyant une tempête biblique, fait naufrage dans un port des îles Féroé avec seulement deux survivants à son bord. 

Le livre raconte un massacre de dauphins, une pêcherie en difficulté, un flic Danois venu sur l’île pour fuir ses démons, deux activistes de Sea-Sheperd bloqués sur territoire où ils de sont pas les bienvenus et des morts de plus en plus suspectes.

Le roman commence avec cette tempête monstrueuse et deux navires qui se débattent dans les éléments déchaînés. La plume de Caryl Férey excelle dans la description du cyclone et du navire de Sea-Sheperd ballotté par des vagues monstrueuses. 

Lorsque enfin, le lecteur débarque sur l’île dévastée en compagnie des deux survivants, il est lessivé, éreinté, et la tempête qui souffle encore sur les maisons, semble une douce parenthèse en comparaison du voyage en mer. 

Rien que pour cette première partie, le roman est un chef-d’œuvre.

Le livre décrit ensuite la rudesse des Féroé et ses habitants sauvages pour certains. Des survivants qui se confrontent aux activistes de Sea-Sheperd.

Tout débute par la découverte du corps d’un homme au milieu des cadavres de dauphins, un vieil homme qui n’aurait pas dû flotter au milieu de ce bain de sang. Une enquête commence, une enquête qui va entraîner de nouvelles victimes sur ce petit archipel encore secoué par la tempête. 

Dans ce roman, deux mondes s’affrontent, celui des traditions et de l’écologie, celui de la survie économique et du respect de l’environnement. 

Les personnages de Caryl Férey font face à leurs démons lors du passage du cyclone, les habitants se réfugient dans la religion et les peurs ancestrales.

Grindadráp est un polar noir en huis-clos se déroulant lors de circonstances exceptionnelles. Les personnages sont poussés dans leurs derniers retranchements, forcés par la nature et les événements. Un roman très fort et totalement dépaysant à lire absolument.

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