Favoritisme (Dans mon iPhone n°28)

Samedi matin, en préparant les publications de la semaine, en mettant en forme le numéro trois du magazine, j’ai également parcouru le contenu de mon iPhone afin de sélectionner des albums que je serai susceptible de chroniquer. Malgré une humeur plutôt forgeronne ces derniers temps, et après avoir chroniqué Great Leap Skyward et Seven Eyed Crow, il était temps de passer à un autre genre musical.

J’ai donné priorité au support physique. Quand un label ou un artiste se donnent la peine de nous envoyer une galette au lieu de mp3, la moindre des politesses est de nous pencher plus attentivement sur la musique en question.

Favoritisme ? Oui, absolument et c’est assumé. Les petits labels et artistes indépendants peinent à se faire connaître du grand public. Ils ne disposent pas des noms, des studios, de la distribution, de la notoriété et se donnent du mal pour exister. Alors, à Neoprog, même si parfois leur production est un cran en dessous, nous essayons de les mettre en avant.

Ce n’est pas un appel à nous inonder de CDs, ne vous y trompez pas, pour ma part je n’ai plus de place pour stoker les albums et finalement un mp3 est beaucoup plus simple à partager avec l’équipe qu’un compact disc. Un CD il faut le transformer en format digital, renseigner souvent les titres (ben oui l’album n’est pas encore référencé), scanner la fiche promotionnelle, récupérer la pochette et fabriquer un zip pour que tous les chroniqueurs puissent l’écouter et décider. Alors qu’une promo numérique, il n’y a qu’à la partager, c’est tellement plus simple.

Quatorze albums, deux disques, douze zip. Il y en a plusieurs qui traînent depuis quelques temps dans mon iPhone comme Arstidir, Fog Light, Chronicles ou Osada Vida. Ce sont des sorties dites non prioritaires, des trucs tentants, des albums pas choisis par mes collègues et qu’il faudrait pourtant chroniquer, bref des machins pour ma pomme. Arstidir j’hésite encore, il n’a pas la magie de Hvel mais reste séduisant, Fog Light, il faut que je me penche sérieusement dessus, Chronicles j’ai promis de m’en occuper mais j’ai encore un peu de temps, il sort en septembre et Osada Vida il faut que je le fasse, mais chaque semaine un nouvel album bouscule mes envies. Je suis une vraie girouette.

Pour Apogee, j’ai tergiversé. Le précédent, The Art Of Mind, ne m’ayant pas fait grimper au rideau. Mais voila, c’est un CD, venu d’un label que j’aime bien, surtout son patron allemand buveur de bières, Oli, et son acolyte souriant et chauve au petit chien Facebook, Tom, qui était d’ailleurs Chez Paulette pour Galaad et Lazuli. Alors je me suis lancé dans la découverte de conspiration of fools. L’autre CD dernièrement arrivé c’est Seasons of Time dont nous avions chroniqué Closed Door To Open Plains à l’époque où il signait chez le même label. Pas un coup de cœur non plus à l’époque, mais qui sait.

Dans les albums qui me grattouillent, il a celui de ce groupe metal français, The Vostok. Là aussi j’ai un peu promis de le chroniquer, mais ça tombe bien, j’en ai très envie. Il faut que j’arrête de promettre, parce que quand mes chroniqueurs boudent la musique que je leur donne en pâture, je me retrouve avec plein de promesses à tenir et souvent pas assez d’oreilles pour le faire, à moins de bâcler le travail ce qui ne serait pas leur rendre service.

Sinon j’ai continué mes dépenses avec Galasphere 347 dont vous découvrirez la chronique prochainement et bien entendu le nouveau Nosound, tous deux en vinyle. Et puis je me suis offert le second album de Southern Empire, j’avais adoré le premier opus. Moi qui naïvement croyais que j’allais lever le pied sur les dépenses musicales, c’est mal parti.

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