Mother of Millions – Orbit

C’est moche de vieillir, croyez moi. Lorsque j’ai entendu le titre promo de Orbit, je me suis demandé d’où je connaissais le groupe Mother Of Millions.

Il semblerait bien pourtant que Neoprog en parlait déjà en 2017 avec Sigma puis deux années plus tard avec Artifacts.  Je ne sais plus qui les avait chroniqué à l’époque, mais, après avoir écouté l’EP Orbit, je me suis décidé à revenir sur leurs précédents albums.

Mother Of Millions est né en 2008 à Athène, sortant son premier album Human en 2014. Viendront ensuite Sigma et Artifact après plusieurs concerts avec Ocean of Slumber, Leprous ou Sleepmakeswave.

Il faut dire que Mother Of Millions donne dans le metal progressif post rock à voix claire façon Haken et Leprous. Du grand classique furieusement bien écrit.

Malgré tout cela, est-ce qu’un EP quatre titres de dix-sept minutes mérite une heure d’enregistrement et de montage vidéo ? Je me suis posé la question figurez-vous, surtout qu’allais-je pouvoir raconter sur si peu de musique. Et puis je me suis lancé.

Dans Orbit vous retrouvez une sublime version piano de ‘Rome’, le quatrième titre de l’album Sigma, magnifié dans cette épure. Rassurez-vous, vous retrouvez également trois titres originaux dont deux de quatre à cinq minutes.

Le visuel épuré montre une lumière frappant une sphère plongée dans l’obscurité. Une sorte de projecteur tournant autour d’une planète, évocation de la scène live comme celle de l’orbite d’un satellite. 

Orbit donne la part belle au piano, un hommage à Makis, le claviériste du groupe, mort sur scène en 2019. L’EP s’ouvre avec un piano qui dérape sur le très court ‘Were Do We Go from Here’ et s’achève avec la reprise de ‘Rome’.

Les titres ‘Orbit’ et ‘No Light, No Light’ donnent dans le metal progressif avec pas mal d’électro dans la première partie de ‘Orbit’ et sa continuation assez post-metal virant presque au growl.

‘No Light, No Light’ d’abord très apaisé, revient doucement au piano quelques secondes pour emprunter les motifs du djent et de la guitare mandoline un peu plus loin.

J’avoue, je ne me lasse pas d’écouter ces quatre morceaux d’une grande beauté. Si le prochain album de Mother Of Millions possède la même grâce, il se pourrait bien que l’on tienne un chef d’œuvre.

Teeshirt : Marillion

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