Ma passion pour les polars nordiques finira par avoir ma peau.
J’ai acheté le roman de Mads Peder Norbo avant de partir en vacances en septembre et le je termine la nuit d’Halloween. Un mois et demi pour quatre cents pages, presque un record de lenteur.
Il faut dire que je n’ai rien compris à cette histoire groenlandaise dans laquelle plusieurs affaires se croisent avec une multitude de personnages aux noms impossibles à prononcer. Qui est qui, ? Fils, demi-sœur soeur, père ? L’auteur entretient la confusion, mélange les époques et comme de mon côté, j’ai lu le roman en pointillé, je me suis perdu en chemin.
J’ai bien compris que Norbo racontait une expérience menée des soldats américains sur la résistance au froid, qu’il était question de la souveraineté du Groenland, qu’il y avait plusieurs affaires à différentes époques, mais pendant tout le roman, presque jusqu’à la fin, j’ai été complètement largué. Par chance il y a quelques personnages auxquels on peut se raccrocher comme Matthew et Tupparnaq. Par contre, pour ceux qui gravitent autour, ce fut nettement plus compliqué.
A la fin du roman j’ai réussi à raccrocher les wagons et avoir une vue d’ensemble sur le roman. Mais pour bien faire, il faudrait que je relise le livre. Et sincèrement, je n’en ai pas la force.