Avalonia, l’étrange voyage

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Faute d’envie et de courage, je ne suis pas allé regarder le dernier James Cameron à cinéma. Mais comme le disait un chroniqueur de France-Inter, trois-heure vingt sans pause pipi à regarder de l’eau, c’est clairement de la torture.

Alors j’ai regardé la dernière animation Disney, Avalonia, à la maison, sous un plaid, avec la télécommande pour les pauses techniques. 

Avalonia coche toutes les cases de la bonne pensée actuelle. Équipe afro sino indo euro,  union inter-racial, LGBT, conflit de génération, tolérance, chien à trois pattes, harmonie avec sa planète, tout y passe. Le genre de truc qui me tape sur le système d’ordinaire.

L’histoire raconte les aventures de Clade l’agriculteur, fils de Clade l’Explorateur, qui a ramené de ses voyages, une plante qui produit de l’électricité. Vingt-cinq ans plus tard, sa découverte a révolutionné la vie de son monde, apportant confort et technologie à tous ses habitants. 

Mais la plante se meurt et Clade fils, doit repartir sur les traces de son père pour sauver le monde.

Oui dit comme ça, ça ne fait pas trop envie. Mais c’est sans compter sur l’incroyable univers visuel d’Avalonia. Un monde fluorescent remplit de créatures improbables et de bon sentiments. Le seul gars désagréable de l’histoire, le pilote, meurt après une réplique. Bien fait.

Oui c’est gentillet, plein de clichés et convenu. Oui j’avais de la fièvre. N’empêche, j’ai trouvé ça sympa.