L’exposition

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Les 4 et 5 novembre dernier, le club photo dont je fais partie, organisait sa grande exposition annuelle dans la même salle que le salon caritatif du flipper une semaine plus tôt.

Il s’agissait de la première manifestation où j’exposais mon travail. Nous devions présenter une série de photographies sur un thème libre dans des cadres rectangulaires noirs de 50 par 40 centimètres.

La première étape fut de proposer une série au club. Je sélectionnai deux thèmes en noir et blanc : des portraits de concert et des images de Pompéi. Les images de rock n’ayant aucun succès, je penchais pour mon second choix, les ruines au pied du Vésuve.

J’avais seulement six clichés en monochrome à proposer après notre voyage à Naples. Après les avoir retravaillé une dernière fois, il fallait les imprimer et pas question de confier à Photobox les tirages cette fois, ma précédente expérience ayant été assez décevante.

Je suis allez voir Fabrice, un imprimeur débordé avec qui j’ai choisi avec soin le papier et à qui j’ai confié le tirage. Joli travail, le grain du papier se mariant aux images noir et blanc mats très contrastées de mes ruines romaines. Par contre je ne sais toujours pas combien cela va me coûter, faute de devis ou de facture deux mois après. Mais c’est ainsi qu’il bosse.

J’ai acheté six cadres Leroy Merlin qui sont la référence du club pour les expositions et j’ai placé mes clichés dans leurs écrins.

J’avoue que le résultat en jette même si les photographies elles mêmes ne sont pas extraordinaires. C’est quand même très sympa les tirages papier au bout du compte.

Vendredi après-midi nous montions l’expo. Préparation de la salle, mise en place des grilles, des cadres et le petit rectangle A5 plastifié décrivant chaque série. J’étais en fond de salle, dans un secteur peu éclairé avec derrière moi un vidéo projecteur présentant des diaporamas. Pas idéal.

Après la mise en place assez longue, nous avons pu découvrir le travail des autres membres du club. Des séries sur les oiseaux, le carnaval, des chevaux camarguais, des paysages de montagne, de l’urbex, des images prises depuisun drone, des éclairs et les photos de voyage de notre invité.

Samedi matin, vers 9h30, nous nous retrouvions dans la salle des fêtes glaciale pour les derniers préparatifs. Les premiers visiteurs arrivèrent au compte goutte vers dix heures avec un rush une heure plus tard lors de la visite du maire. Des amis, la famille, quelques photographes de clubs voisins et curieux étaient venus contempler nos oeuvres. 

J’avoue que j’ai assez mal vécu le premier jour. Je pensais que mes photographies attiraient le regard mais en réalité les personnes passaient devant dans la plus grande indifférence. Cela a clairement fait très mal à mon petit égo démesuré. Le sujet, des paysages de Pompéi et Herculanum traités en noir et blanc très accentués ne rencontraient pas le succès espéré. Au vote final du public, je suis dans les derniers, sachant que mon fils et une amie ont eu pitié de moi.

J’ai échangé avec quelques personnes, mais hélas pas sur mon travail, mais sur le matériel, sur les OVNIS, la spéléologie ou les clichés de mon voisin. A 18h, je n’en pouvais plus. J’avais froid, mal au dos et sommeil malgré tous les cafés avalés. 

Le dimanche même programme, mais cette fois j’avais ramené deux projecteurs pour nous sortir, mon voisin et moi, de l’obscurité. Ça n’a pas changé grand-chose à ma notoriété il faut bien l’avouer. Ce jour là j’ai fait un peu plus connaissance avec les membres du club que je connais encore qu’assez peu. J’ai eu mon lot de bavards, à croire que je les attire, mais à force de discuter, deux d’entre eux semblaient intéressés par le club : engagez-vous qu’ils disaient…

A 18h, le dimanche soir, il a fallu tout démonter, ranger les cadres, enlever les grilles et remettre les tables et les chaises pour transformer la salle d’exposition en réfectoire. Tout le monde était fatigué mais en une heure c’était plié. Après un au revoir à tout le monde, je suis rentré à la maison fourbu mais content malgré tout. J’avais participé à ma première exposition photo.

Le long des écluses

Pour aller de l’Alsace à la Lorraine, les péniches empruntent un  ascenseur. Si si !

Cela se passe près de Arzviller, lieu choisi par les clubs photo de Sarrebourg et de Lunéville pour organiser leur rencontre annuelle des associations.

Je n’avais jamais parcouru ce canal aux nombreuses écluses pittoresques et j’étais curieux de rencontrer d’autres photographes. Donc samedi matin j’ai pris la route d’Arzviller pour atteindre la seconde écluse où de nombreuses voitures étaient déjà garées. Il y avait nettement plus de boîtiers photos que de personnes présentes, pourtant, il y avait du monde. 

Plusieurs clubs avaient répondu présents, venant pour certains en force et de loin comme d’Epinal. Moi j’arrivai d’Illkirch et j’étais seul ce qui a nettement facilité mon accueil dans ce groupe d’habitués.

Le matin, de dix heures à onze heure trente, heure sacrée pour l’apéro lorrain, nous avions quatre écluses à visiter et quatre-vingt dix minutes pour faire connaissance.

Je me suis tout d’abord concentré sur la photo, en solitaire, peinant à trouver mes marques au milieu de tout ces inconnus. Mais petit à petit les échanges ont commencé. Le conseil d’un angle de vue, un mot sur le matériel, un spot à ne pas manquer. 

L’apéro approchant nous sommes revenus vers le camp de base pour gouter au punch Lorrain, une spécialité peu recommandable par grosse chaleur. Les langues se sont déliées et les derniers glaçons ont fondu. 

Après un casse croûte, une ébauche de sieste pour certains, ce fut l’heure de la photo de groupe, que Sébastien, grand organisateur de l’événement confia au petit nouveau de la bande, c’est à dire moi même. Par sécurité, car il ne faut jamais se fier à un petit jeune et son déclenchement à distance hasardeux, un second photographe ainsi qu’un drone assurèrent mes arrières, au cas où.

L’après-midi, ceux qui étaient restés, sont repartis, cette fois en petits groupes, pour descendre les 18 écluses qui jalonnent les deux kilomètres du canal. Un parcours ombragé sur une piste cyclable jalonné de maisons d’éclusiers pour certaines bien restaurées et pour d’autre, presque à l’abandon. 

Cette promenade bucolique fut l’occasion de mieux faire connaissance avec quelques personnes, de parler photographie et de réaliser quelques images intéressantes comme celle d’un canal asséché ou des lourdes portes d’écluses.

En fin de journée, les plus courageux sont montés jusqu’à un château pas trop éloigné. Pour ma part je suis reparti vers l’Alsace retrouver mon épouse, inquiète de n’avoir pas eu de nouvelles depuis le matin. Une chouette initiative, interrompue par la COVID-19 et que j’ai bien l’intention de renouveler l’année prochaine.

Photo club

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Depuis peu de temps je suis dans un club photo, histoire de me lancer de nouveaux challenges et occuper mes soirées célibataires. Ça tombe le soir des sorties Apple TV ce qui est carrément cruel, surtout avec un nouvel épisode de Silo chaque vendredi soir. Mais bon ce n’est que tous les quinze jours. 

La moyenne d’âge est disons, nettement plus élevée que moi et le public est assez varié, des fous du boîtier aux usagers du smartphone. Le niveau est également en conséquence, les pros du RAW comme les adeptes des filtres Instagram.

Le programme de chaque réunion est toujours un peu le même : 

Préparation de la prochaine d’exposition (j’ai dû acheter cinq cadres 40×50 pour celle de novembre), l’idée étant d’exposer une série d’images sur un thème donné, je vais proposer les concerts de rock fatalement et Pompéi.

Challenge photo de la quinzaine avec un thème, vert et rouge, la pierre, les transports. Là je recycle d’anciennes images en fonction du sujet, l’occasion souvent de re développer mon travail avec un oeil différent.

Le cliché du mois, là pas de sujet imposé, juste une photo prise pendant le mois écoulé, là aussi, j’ai toujours un peu de stock, j’en choisis une qui me parle particulièrement. Et pour mon premier mois, c’est ma photo qui a remporté le plus de suffrages, yes !

Le challenge trimestriel, cette fous le thème est à moitié et la photo doit avoir été réalisée pendant le trimestre. J’avoue que j’ai du mal à m’imposer un sujet. J’ai quand même bossé en studio sur une image sans succès et puis je me suis rabattu sur une photo de flaque ou se reflète la moitié d’une bicyclette, bof.

La critique croisée de deux images par leurs auteurs respectifs, un exercice de dialectique photo sur lequel je be me sens pas à l’aise, je ne connais guère les cannons de la photographie, les écoles, les grands photographes et critiquer l’image d’un autre le semble complexe. Mais cette semaine, c’est moi qui m’y colle. J’ai proposé une image de rue que j’aime particulièrement, prise pendant le Festigays à Strasbourg.

Parfois un intervenant vient présenter un sujet comme la dernière fois sur l’astro photographie où j’ai eu la honte de ma vie.

Par contre, on ne parle pas matériel, technique, ni développement, sauf en off entre membres, et les sorties comme celle du Carnaval de Rosheim sont rares. J’ai bien des idées, d’ateliers photo, de sorties, mais je vais attendre un peu avant de proposer des choses, il ne faudrait pas bousculer les habitudes de tous ces retraités.

Vendredi photo

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Tous les quinze jours, le vendredi soir, je fais de la photographie. Plus précisément je me rends à la réunion du club photo local

J’avais rencontré plusieurs de ses membres lors du Carnaval de Rosheim et l’idée de rejoindre ce groupe de passionnés de photographie a germé dans ma petite tête. 

Après un contre temps pour cause de concert, j’ai enfin pu assister à leur réunion bimensuelle. Un vingtaine de photographes amateurs qui se réunissent dans une salle pour organiser des sorties, présenter leur travail et débattre sur deux photographies de membres de l’association. 

Occasionnellement, un intervenant vient parler d’un sujet lié à la photo, Thierry, le dernier en date nous a présenté son travail d’astrophoto et ce fut vraiment impressionnant pour un passionné comme moi qui débute dans le domaine.

Ces réunions m’ont donné envie de me lancer dans un nouveau projet vidéo, Histoires de Photographies, que je démarre aujourd’hui. Il s’agit d’un mixte entre l’analyse d’une de mes photos et l’étude de son développement comme le fait Benjamin dans sa formation Lightroom. 

Je prends un de mes clichés, qui pour une raison ou une autre possède un intérêt particulier pour moi, je vous le présente et ensuite je décortique sommairement son développement.

Je n’ai pas la prétention ici de vous donner des leçons de développement sous Lightroom, bien mal m’en prendrai, mais de vous montrer ce que j’ai fait de l’image et pourquoi j’ai photographié cette scène.

Techniquement cette vidéo est filmée en deux parties. La première dans le studio où je capture les Chroniques en Images, la seconde depuis le Mac, où je manipule le logiciel Lightroom. Pour l’instant le son est enregistré durant la première partie, dans le studio et pour être raccord sous Lightroom, c’est un peu compliqué mais promis, je vais améliorer ça.

Je travaille toujours au prompteur car l’improvisation devant une caméra ça n’est définitivement pas pour moi. Donc je prépare mon script, tourne la caméra d’environ 150 degrés vers les maquettes de fusées Lego, tourne également le projecteur Neewer qui se reflète d’ailleurs sur un cadre, déplace le tabouret, le microphone, le retour vidéo et c’est parti.

Le montage va assez vite une fois les effets sonores choisis (ma palette iMovie est des plus réduite) car ici je travaille sans écran vert ce qui me simplifie beaucoup la tâche.

Ces vidéos s’adressent principalement aux débutants en photographie et aux curieux qui voudraient connaître les dessous de mes clichés. J’espère qu’elles permettront de convaincre certains d’entre vous de l’intérêt à développer ses images et d’expliquer ma démarche photographique aux autres. Il n’y aura pas de version blog de ces vidéos contrairement à Chroniques en Images car l’exercice est nettement plus visuel qui littéraire.

Ma méthode de travail sous Lightroom est très imparfaite et ma technique photographique n’est guère mieux, donc ne prenez surtout pas exemple sur ce que je fais, mais regardez plutôt comment une image peu être améliorée avec un petit peu de travail.

Bref, j’espère que ces vidéos vous plairont, elles sortiront à un rythme sans doute irrégulier en fonction de mon emploi du temps et des clichés que j’aurais réalisé. En attendant, bonne vidéo !