Le Silence

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J’ai été appâté par un petit roman à la couverture de smartphone argenté. L’histoire raconte une fin du monde, le jour où votre portable ne fonctionne plus, où l’écran télé devient noir, où l’électronique nous abandonne.

J’avais envie d’offrir ce petit bouquin à ma femme, elle qui est totalement addicte à son iPhone. Mais c’est moi qui l’ai lu finalement, dans le transat, au fond du jardin, un chaud après-midi dominical de mai.

Tout tombe en panne le jour du championnat de Super Bowl et cinq personnes, deux couples et un jeune homme, se retrouvent face à eux-mêmes dans un appartement de Manhattan. Que va-t-il ressortir de ce face à face forcé ? Qu’est-ce qu’un couple peut encore se dire après des années de mariage, sans écran pour occuper son temps ? Qu’est-ce qu’il reste de l’amitié une fois les banalités d’usage prononcées ?

Les thèmes autour de ce sujet me semblaient infinis et à priori palpitants. L’auteur ne livre à la place qu’un verbiage intellectuel et délirant (sa diatribe autour d’Albert Einstein par exemple) sans l’ombre d’un intérêt, ou alors je suis trop stupide pour comprendre. Onze euros et cinquante cents jetés par la fenêtre.