Vers les étoiles (encore)

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Les écrivains manquent d’inspiration et les lecteurs d’originalité. C’est la seconde fois que je lis un roman intitulé Vers les étoiles et tous deux parlent de vaisseaux spatiaux.

Brandon Sanderson est plus connu pour ses romans de fantasy pour adolescents que comme auteur de science-fiction. 

Vers les étoiles est le premier tome d’une saga de SF qui cible clairement un jeune public. C’est un roman initiatique où la jeune Spensa va se battre pour devenir pilote pendant sept cent pages et quatre mois. Une sorte de Top Gun dans un univers pour le moins original : l’humanité vit sur Détritus, une planète entourée de débris spatiaux gigantesques. Et derrière ces débris se cachent les Krell qui descendent régulièrement en vaisseaux, lors des pluies de métal, attaquer ce qui reste des humains.

La majeure partie de la population vit dans des cavernes, les plus riches dans les cavités les plus éloignées de la surface. Et dans ce monde, les pilotes constituent une toute petite caste privilégiée tenue en haute estime.

Spensa est la fille d’un pilote mort au combat en lâche, d’après la version officielle. En représailles, l’amirale interdit à Spensa l’entrée à l’académie de pilotage, malgré sa motivation évidente. Jeune fille entêtée et bagarreuse, contre vents et marées, elle va tout faire pour essayer de devenir pilote et laver l’honneur de son père.

Malgré une narration assez naïve – n’oublions pas que c’est un roman pour ados – Vers les étoiles s’en sort avec les honneurs grâce à son univers original et des descriptions de combats de vaisseaux à couper le souffle.

Je vais probablement mettre une option sur le tome deux.