Le mot de Cambronne

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La nouvelle série Star Wars était à peine sortie que toute la presse s’en emparait. 

Andor est un préquel au film Rogue One, vous savez, celui où tout le monde meurt à la fin. La série raconte comment Cassian Andor se retrouve embrigadé dans la rébellion.

On y découvre Cassian à plusieurs époques : dans une tribu d’enfants sur une planète abandonnée de la république, adulte, fuyant la justice pour un double homicide qu’il a bien commis, errant sur une planète brumeuse pour attaquer une base de l’Empire et enfin enfermé dans les geôles de l’Empire.

Les enfants survivalistes qui se battent armés de sarbacanes contre des blasters, cela me tape particulièrement sur le système et le rythme embrumé de la série n’arrange pas grand chose à l’affaire. L’interminable échange entre un sergent fanatisé et son supérieur zélé est tout simplement pathétique et lourdingue. Bizarrement, si les paysages dans la brume ça va un temps, enfermée entre quatre murs blancs, l’action semble enfin décoller.

Les médias ne se sont pas vraiment intéressés à l’intrigue mais font une fixette sur une interjection prononcée par un personnage lors du troisième épisode.

Oui, parce que, pour la première fois dans toute l’histoire de Star Wars, un ‘merde’ aurait été prononcé. Je ne l’ai même pas remarqué… Mais, étant donné qu’il y a pas grand chose à raconter sur Andor, je vous le livre cette incroyable information en pâture.

Et puis il y aurait le premier coupe lesbien crédible de l’histoire Disney. Bon, si vous le dites… quel couple au juste ?

Andor est une série lente, brumeuse, blanche et ennuyeuse ou un seul personnage crève vraiment l’écran, celui de Luthen Rael joué par le suédois Stellan Skarsgard qui, vers la fin de la série, lache une magnifique réplique sur l’engagement. Dommage qu’il n’ait qu’un rôle secondaire dans l’histoire car l’acteur principal, Diego Luna, dans le rôle de Cassian ne convainc pas vraiment, disons pas plus que dans Rogue One.

Du coup, un peu frustré par cette nouvelle série Star Wars, je me suis refais avec bonheur les deux saisons de The Mandalorian et j’ai continué avec Obiwan Kenobi. Il faut bien occuper les longues soirées brumeuses d’automne enfermé entre quatre murs.