Street photographie – En rentrant des courses

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Au programme cette semaine, trois photographies de rue. J’aime beaucoup me promener en ville avec mon appareil pour capturer des scènes de la vie ordinaire. L’exercice est toujours délicat car les gens n’apprécient pas toujours d’être pointé par un objectif et encore moins de retrouver leur portrait sur les réseaux sociaux sans être prévenus. Mes photos de rues sont en noir et blanc comme la majorité de mes clichés. Chacune des photos de cette série met en scène un ou deux personnages dans un décors qui m’inspirait.

Le sujet initial de de cette photographie était la ruelle avec les colonnes en arrière plan. Mais alors que j’effectuais quelques réglages, cette dame est apparue dans mon viseur et j’ai shooté. La photo a été faite avec mon Lumix GX9 que je viens juste de revendre, un petit boitier hybride de 20 MP de très bonne facture qui tient presque dans la poche à l’ergonomie assez douteuse par contre et que je n’utilisais plus beaucoup.

Lumix Panasonic GX9, Vario G 12-32 mm, 1/100s, f/5.6, ISO 200, 32 mm.

Photographe de rock

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En quelques jours je me suis vu créditer dans deux albums de rock progressif coup sur coup, celui de Plus 33 et celui de Melanie Mau & Martin Schnella.

D’accord, il ne s’agit pas de groupes de prog mainstream comme Marillion ou Ayreon

Soyons clair, je n’ai pas fait payer mes services, j’ai juste envoyé les photographies aux artistes, n’empêche, cela fait plaisir d’apparaître dans le livret, même avec une erreur sur l’orthographe du nom.

Ce n’est pas la première fois que cela se produit, cela doit être la troisième ou quatrième fois, des albums distribués à quelques centaines d’exemplaires chacun, en auto production, mais qu’importe, cela veut dire qu’ils apprécient un peu mes clichés contrairement à d’autres ou qu’ils n’avaient rien pour illustrer leur musique (oui c’est possible également).

Pour Plus 33, le groupe avait organisé un shooting qui m’a appris beaucoup sur ce travail. Après, ce n’était que ma seconde expérience de ce genre après avoir réalisé quelques images pour un atelier de musique de chambre. Pour Melanie et Martin, il s’agit d’une photo de concert prise pendant leur dernière tournée acoustique, si je me souviens bien. Je leur avais envoyé les photos pour qu’ils les utilisent librement. Je ne pensais pas la voir un jour dans le livret de leur dernier CD de reprises.

Bien entendu, un de mes rêves, serait d’en faire mon métier. Photographe pour les groupes, la classe, mais comme tout travail mérite rétribution et que mes ‘clients’ restent des formations à petite audience, il est fort probable que mon carnet de commande resterait vide et que les fins de mois seraient très difficiles, surtout lorsque l’on considère l’investissement nécessaire pour ce travail. Et serait-ce encore un plaisir ?

Je vais me contenter d’un pass presse par ci par là, d’être occasionnellement contacté pour un shooting amateur et de retrouver mon nom parfois crédité dans un album. C’est déjà pas si mal pour un amateur même si certains diront que je tue le marché.

Street photo – Le peintre

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Au programme cette semaine, trois photographies de rue. J’aime beaucoup me promener en ville avec mon appareil pour capturer des scènes de la vie ordinaire. L’exercice est toujours délicat car les gens n’apprécient pas toujours d’être pointé par un objectif et encore moins de retrouver leur portrait sur les réseaux sociaux sans être prévenus. Mes photos de rues sont en noir et blanc comme la majorité de mes clichés. Chacune des photos de cette série met en scène un ou deux personnages dans un décors qui m’inspirait.

On commence par un dessinateur, assis au bord du bassin d’Austerlitz à Strasbourg. La photographie initiale possédait un champ plus large pour englober les immeubles en arrière plan mais j’ai ramené l’image à un format carré pour la recentrer sur le sujet. En ouvrant à 2.8 je voulais me focaliser sur l’homme assis mais comme je n’ai pas eu le courage de m’approcher de peur de me faire remarquer, la profondeur de champ reste assez marquée. Du coup, c’est un peu raté.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8s, 1/1000s, f/2.8, ISO 100, 70 mm.

Paysages monochromes – Décharge

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Cette semaine je vous propose une série de paysages en noir et blanc réalisés à différents endroits du globe. Le point commun de ces trois panoramiques, outre le traitement noir et blanc et l’absence de personnage, est de ne pas respecter de format académique. Aucun n’est au 4×3, 16×9 ou 4×6. Tous les trois sont des cadrages libres issus d’un format 4×6.

Voici le Vésuve en plein jour, toujours sur la plage de Castellamare di Sabia où je me promenais chaque matin et au coucher du soleil. Une plage sale, très sale, très très sale, où les italiens font leur jogging. C’est le sujet que j’ai voulu évoquer ici avec ce bidon et casier au premier plan alors que le majestueux Vésuve se dresse à l’horizon. Le ciel chaotique renforce l’aspect dramatique de ce paysage qui aurait pu être magnifique. J’ai utilisé un cadrage assez large avec encore une fois l’horizon au tiers pour rester un tant soit peu académique.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200mm, 1/125s, f/11, ISO 140, 24 mm

Paysages monochromes – Sailing

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Cette semaine je vous propose une série de paysages en noir et blanc réalisés à différents endroits du globe. Le point commun de ces trois panoramiques, outre le traitement noir et blanc et l’absence de personnage, est de ne pas respecter de format académique. Aucun n’est au 4×3, 16×9 ou 4×6. Tous les trois sont des cadrages libres issus d’un format 4×6.

Ce second paysage est pris le soir sur la plage de Castellammare di Sabia près de Naples. Le format se rapproche d’un 16×9 avec l’horizon ramené au premier tiers de l’image et le voilier au centre. La lune devrait briller dans le ciel pour produire cette lumière dans les nuages et les reflets sur la mer. Le plus difficile fut d’obtenir la lumière du phare allumé au bout de la pointe. Les conditions étaient assez sportives : une focale à 200 mm pour que le sujet soit de taille raisonnable, une grande profondeur de champ pour que les vagues soient bien marquées comme l’horizon net et 1/30s à main levée pour éviter de monter trop dans les ISO.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-200mm, 1/30s, f/11, ISO 1250, 200 mm

Union et harmonie

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Je ne vais pas vous parler du mariage ni des différentes crises que rencontrent les couples dans la vie. Je laisse ça à votre thérapeute ou conseiller conjugal.

Je vous vous raconter mon premier concert en tant photographe d’une harmonie, ces orchestres à vent qui attirent un public de 70 à 90 ans.

J’y suis allé pour rendre service à l’association qui désirait des images du concert mais aussi afin de m’entraîner à cet exercice que je n’ai pas pratiqué depuis plusieurs mois et surtout, soyons honnête, parce que j’adore me la pêter avec mon matos dans une salle. 

Parce que la musique d’harmonie, ça n’est vraiment pas ma came, voire pas du tout ma came, je suis trop jeune pour cela, j’écoute encore du métal. Bref…

L’après-midi était en deux parties – Après-midi car les petits vieux se couchent tôt alors cela commence à 15h -, une première harmonie rejouant des classiques du cinéma, entrecoupée de sketches, la seconde harmonie, celle d’Arenheim interprétant des classiques des années soixante. 

Equipé principalement d’un 70-200 mm je vais pendant trois heures arpenter les estrades et la scène pour sortir trois cent cinquante photographies dont 90% partiront à la corbeille. 

Techniquement l’exercice est nettement plus simple qu’un concert de rock. Les lumières ne sont guère changeantes, les musiciens assis. Le défi consiste à faire de belles images du chef en pleine action, à capturer quelques portraits avec les instruments et réaliser quelques clichés d’ensemble.

Lorsque je passais derrière les rideaux pour photographier l’orchestre de très près, les musiciens ne me voyaient pas forcément tout de suite, mais de temps en temps l’un deux me remarquait et me lançait un clin d’oeil ou un sourire. J’ai trouvé cette complicité avec les musiciens, techniciens et le chef assez amusante, j’espère qu’ils aimeront les photos.

J’en ai profité bien entendu pour écouter la musique et regarder les sketches. Et j’avoue que la première partie de spectacle m’a agréablement surprise. Je connaissais les musiques jouées comme Spiderman, Princesse Mononoke. Chaque petit sketche – deux alsaciennes en voyage près du Poke Nord pour un festival du film fantastique – servaient d’introduction au morceau suivant.

Par contre, les versions sixties harmonisées aux cuivres de la seconde partie était à la frontière de ce que mes tympans peuvent endurer. Désolé pour Arenheim. Su votre club photo fait des étincelles, votre harmonie fait de la bouillie. Et puis moi, je suis encore trop jeune pour l’EPHAD.

Paysages monochromes – Thunder storm

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Cette semaine je vous propose une série de paysages en noir et blanc réalisés à différents endroits du globe. Le point commun de ces trois panoramiques, outre le traitement noir et blanc et l’absence de personnage, est de ne pas respecter de format académique. Aucun n’est au 4×3, 16×9 ou 4×6. Tous les trois sont des cadrages libres issus d’un format 4×6.

La première photo est celle d’un orage cet été, le 24 août, en plaine d’Alsace. L’orage est lointain et au milieu de la photographie la foudre touche le sol. C’était la première fois que je réussissait des photographies d’éclairs. Le format est un large panoramique composé d’une unique image cadrée façon CinémaScope pour ne montrer que ce qui présentait un intérêt à mes yeux.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70mm 2.8, 5.0s, f/5.6, ISO 560, 24 mm.

A bout de souffle

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Le club photo d’Illkirch a été sollicité pour couvrir le concert d’une harmonie locale et je me suis porté volontaire pour l’exercice avec José, un autre membre de l’association. Il faut dire, j’aime photographier les concerts.

Pendant trois heures j’ai photographier l’orchestre pour leur fournir un book souvenir de la soirée et j’en ai profité pour me faire plaisir également. Je reviendrai plus tard sur cette après midi musicale mais en attendant je voulais présenter une série de photographies plus personnelles.

Toujours des cuivres et de nouveau un tuba mais appartenant à la seconde harmonie qui jouait cet après-midi là. C’est du gros plan, tête partiellement coupée, instrument tronqué. Je voulais concentrer l’image sur la bouche et l’embouchure de l’instrument. J’aime beau le bokeh doux que donne le Tamron sur cette photographie sans parler des reflets produit par l’instrument.

J’ai hésité à publier la photographie du cor de chasse d’harmonie à la place, j’aimais beaucoup les traits du musicien concentré, mais je ne publie que trois photographie par semaine, c’est la règle.

Nikon Z8, Tamron 70-200mm, 1/80s, f/2.8, ISO 2200, 200mm

Live stacking

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Après des débuts difficiles, un long apprentissage pour rattraper des années sans pratique, je vais enfin pouvoir me lancer dans l’astro photographie. Je n’avais pas déjà écrit que j’en faisais un peu ? Ben en fait, juste un peu.

L’étape une fut d’acheter un instrument, certes pas le plus adapté à la photographie de la voute céleste, mais un instrument.

Ensuite, il fallut comprendre comment fonctionnait la monture motorisée, moi qui n’avait connu qu’une monture Pierre Bourges avec un télescope Newton de 200 mm.

L’alignement polaire, par exemple, m’a demandé quelques efforts pour que l’instrument pointe correctement les objets et continue à les suivre au cours de la nuit.

Puis j’ai fixé un appareil photo au foyer du Celestron et tenté mes premières images. 

J’espérais réaliser des poses de plus de trente secondes mais dès la moitié de ce temps de pose j’obtenais un filé d’étoiles sur mes images, ce qui n’était pas le but poursuivi. C’est là que j’ai compris les limites d’une monture comme la mienne avec une optique ouverte à f/10.

J’ai alors équipé mon installation d’un ordinateur et d’une caméra pour réaliser un auto guidage fin de la monture. Simple sur le papier, la solution s’est révélée très complexe au final.

Il fallait déjà fixer l’Asiair à la monture ou au télescope et ni l’une ni l’autre n’avait ce qu’il fallait pour ça. Ce fut le début du bricolage. D’abord un écrou fixé dans un pas de vis pas vraiment adapté, ensuite un premier support instable en PLA, un second déséquilibrant l’installation, puis un troisième nettement plus fonctionnel. Heureusement que mon fils possède plusieurs imprimantes 3D.

Pour simplifier et complexifier le problème, j’ai laissé tomber le Celestron 8 ouvert à f/10 pour utiliser une focale nettement plus raisonnable. En astro photographie, beaucoup recommandent les lunettes de 400 mm apochromatiques ouvertes à f/4 ou f/5. Sauf que cela coûte cher, très cher.

Alors j’ai sorti mon objectif 500 mm ouvert à f/5.6 pour voir si je pouvais l’utiliser comme instrument principal. J’avais la queue d’aronde adaptée pour la monture, restait à fabriquer un support pour fixer l’Asiair, la lunette guide et la caméra. Après plusieurs itérations avec mon fils aîné, nous avons accouché d’un nouveau support acceptable qui ne déséquilibre pas la monture.

Il fallait ensuite comprendre le fonctionnement de l’Asiair, le paramètrage de l’auto guidage, les réglages du boîtier photo pour réussir un premier suivi d’objet et les clichés. 

Malgré plein d’essais, mon appareil résistait aux commandes de l’ordinateur, ne réalisant qu’une photo sur deux et s’interrompant en pleine série sans raison avec un message incompréhensible.

Étant donné qu’à chaque tentative je devais sortir le matériel dans le jardin et disposer d’un ciel clair, toutes ces expérimentations m’avaient déjà pris deux mois de patience.

J’ai alors décidé de résoudre le problème à la maison. J’ai simulé un ciel étoilé avec un cache percé de trous très fins et j’ai couplé l’Asiair au boîtier photo. Après quelques heures de tests par élimination, j’ai enfin trouvé la fonction qui posait problème et l’appareil a lancé un premier empilement sans interruption.

Du coup, dès qu’il a fait presque beau, disons entre deux grosses averses, j’ai sorti le setup au fond du jardin et j’ai pointé la monture vers la galaxie d’Andromède. Après une longue mise en station et une heure de patience, j’avais obtenu quarante neuf clichés de soixante secondes chacun.

Reste à maîtriser le logiciel Siril pour empiler les images, réduire le bruit et améliorer le rendu pour obtenir un visuel un temps soit peu artistique. Parce que, tant qu’à photographier le ciel, j’aimerais que le résultat soit un minimum esthétique.

Cuivrée

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« Le club photo d’Illkirch a été sollicité pour couvrir le concert d’une harmonie locale et je me suis porté volontaire pour l’exercice avec José, un autre membre de l’association. Il faut dire, j’aime photographier les concerts.

Pendant trois heures j’ai photographier l’orchestre pour leur fournir un book souvenir de la soirée et j’en ai profité pour me faire plaisir également. Je reviendrai plus tard sur cette après midi musicale mais en attendant je voulais présenter une série de photographies plus personnelles. »

De l’autre côté de la scène il y a avait les trompettes. Une rangée de musiciens soufflant dans leur instrument à l’unisson, une belle perspective de visages et cuivres.

J’ai choisi la femme au chignon comme sujet, sachant que même avec une ouverture f/4.5, je n’arriverais pas à avoir tous les musiciens nets. J’étais déjà à 6400 ISO, limite absolue que je me fixe en concert sur le Nikon Z8.

J’ai fait cette photo à plusieurs reprises, en noir et blanc et en couleurs, changeant de sujet, d’ouverture, de perspective, mais la première en noir et blanc reste ma préférée.

Nikon Z8, Tamron 70-200mm, 1/100s, f4,5, ISO 6400, 200 mm