L’Odyssée des étoiles

Image

Un roman d’amour épistolaire écrit par une coréenne, voilà ce que promettait le livre l’Odyssée des étoiles de Kim Bo-Young.

Il s’agissait de mon premier roman coréen et sorti de quelques références géographiques, quelques rituels de mariage, l’histoire aurait pu être racontée par n’importe quel anglo saxon.

L’histoire ? Non, les histoires. Car le roman en deux parties se compose de nouvelles. Les lettres d’un couple séparé par le temps qui cherche à se rejoindre à la vitesse de la lumière et les tribulations d’un voyageur solitaire qui atteindra l’ultime limite fixée par Albert Einstein en son temps. 

Le roman épistolaire possède un certain charme, de par sa forme et sa naïveté. Deux amoureux que le temps et l’espace séparent voyagent à la vitesse lumière pour compenser le temps qui les éloignent afin de se marier sur Terre. 

Ce qui ne devait durer que quelques mois devient des siècles relatif de séparation pendant lesquels la Terre change.

Cent cinquante pages qui finissent tout de même par être longuettes et qui laissent place à quatre histoires autour de Seongha, le voyageur temporel. Des nouvelles qui jouent sur les paradoxes du temps et de l’espace. 

Les deux premières histoires sont sympathiques, les deux dernières relativement anecdotiques. D’ailleurs je ne suis pas allé au bout de la quatrième, il ne me restait pourtant que quelques pages.