L’Or du Diable

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L’alchimie et moi, ça fait deux. Déjà la chimie, ça n’a jamais été mon truc, et puis finir sur un bûcher, encore moins. Pourtant c’est le sujet du dernier livre que j’ai lu, sorte de thriller historico contemporain, mais écrit par Andreas Eschbach un des auteurs dont je dévore tous les bouquins. Il est probable sinon je pense que je ne l’aurais pas lu.

L’idée du livre est de mêler des récits médiévaux imaginaires à un thriller actuel. Un looser de la finance tombe un jour par hasard sur un livre ancien parlant de la Pierre Philosophale.

Rien de bien original en soit, mais traité avec finesse, le bouquin aurait pu figurer longtemps dans la bibliothèque avec les incontournables de l’auteur comme Jésus Vidéo ou Des Milliards de Tapis de Cheveux.

Sauf que les récits anciens qui parsèment le roman, sont écrit dans un style hélas, affreusement actuel, un résultat du plus mauvais effet pour moi qui aime les textes médiévaux.

L’histoire moyennement crédible met en scène un raté en quête de gloire et son frère professeur tournesol du nucléaire, tout deux embarqués dans la quête de la Pierre Philosophale. Les élucubrations alchimiques manquent cruellement de consistance, le héros est assez déplaisant, volant, trompant sa femme, courant après la gloire, ayant peu de scrupules, qui fini par retourner sa veste à la fin et redevenir humain.

Dépaysement, sexe, grosses voitures, argent, mensonges, pseudo science, violence, suspens, voila la recette d’un roman de gare, pas de chance je prenais l’avion…

Bref, si vous ne l’aviez pas compris, je n’ai pas aimé ce dernier roman de Eschbach, un livre trop proche des thrillers façon Dann Brown, un auteur à succès qui m’agace au plus haut point.