Paysages monochromes – Sailing

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Cette semaine je vous propose une série de paysages en noir et blanc réalisés à différents endroits du globe. Le point commun de ces trois panoramiques, outre le traitement noir et blanc et l’absence de personnage, est de ne pas respecter de format académique. Aucun n’est au 4×3, 16×9 ou 4×6. Tous les trois sont des cadrages libres issus d’un format 4×6.

Ce second paysage est pris le soir sur la plage de Castellammare di Sabia près de Naples. Le format se rapproche d’un 16×9 avec l’horizon ramené au premier tiers de l’image et le voilier au centre. La lune devrait briller dans le ciel pour produire cette lumière dans les nuages et les reflets sur la mer. Le plus difficile fut d’obtenir la lumière du phare allumé au bout de la pointe. Les conditions étaient assez sportives : une focale à 200 mm pour que le sujet soit de taille raisonnable, une grande profondeur de champ pour que les vagues soient bien marquées comme l’horizon net et 1/30s à main levée pour éviter de monter trop dans les ISO.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-200mm, 1/30s, f/11, ISO 1250, 200 mm

Paysages monochromes – Thunder storm

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Cette semaine je vous propose une série de paysages en noir et blanc réalisés à différents endroits du globe. Le point commun de ces trois panoramiques, outre le traitement noir et blanc et l’absence de personnage, est de ne pas respecter de format académique. Aucun n’est au 4×3, 16×9 ou 4×6. Tous les trois sont des cadrages libres issus d’un format 4×6.

La première photo est celle d’un orage cet été, le 24 août, en plaine d’Alsace. L’orage est lointain et au milieu de la photographie la foudre touche le sol. C’était la première fois que je réussissait des photographies d’éclairs. Le format est un large panoramique composé d’une unique image cadrée façon CinémaScope pour ne montrer que ce qui présentait un intérêt à mes yeux.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70mm 2.8, 5.0s, f/5.6, ISO 560, 24 mm.

Sunrise

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Je continue avec mes photographies de vacances en Sardaigne, il faut bien rentabiliser la péllicule. Cette image aurait pu faire partie de la série lever de soleil. Elle a été prise le premier matin sur la plage où je descendais chaque jour. Elle reflète assez bien cette semaine de vacance dans le Nord-Est de l’île, de belles lumières, la mer, la plage et le soleil avec parfois quelques nuages.

Pour la petite histoire, c’est une touriste qui assistait au lever de soleil avec son appareil photo qui m’a incité à m’éloigner du bord de l’eau pour englober les parasols et les transats sur l’image. Donc merci à elle, même si elle ne voulait probablement pas mettre de sable sur ses chaussures.

Nikon Z8, Niikor Z 24-200 mm, 1/100s, f/11, ISO 64, 24 mm

Paysages de Sardaigne – le phare

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J’ai toujours été fasciné par les phares et la Sardaigne n’en manque pas. Celui-c- se situe sur la Punta Sardegna, une promenade que nous avons faite au coucher du soleil. Je voulais prendre le phare en photo, mais vu du bord de la mer je n’avais pas le bon angle. C’est en explorant les lieux que j’ai trouvé un chemin qui remontait vers le sommet de la pointe, me conduisant aux ruines d’un ancien phare à partir desquelles j’avais une vue imprenable sur le phare et la mer.

Je n’ai pas pu attendre que la lumière soit parfaite pour prendre la photo car mon épouse m’attendais plus bas depuis un petit moment et que j’étais venu pour faire des photos de coucher de soleil. Il n’empêche que c’est cette image que je garderais de la promenade.

Nikon Z8, Niikor Z 24-200 mm, 1/30 s, f/11, ISO 100, 25,5 mm

Paysages de Sardaigne – l’arbre

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Au cour de nos promenades nurahiques, nous avons parcouru la campagne de Sardaigne dans des paysages très différents, des prairies, le bord de mer et la montagne. Nous sommes ici près d’Arzachena, pays des chênes liège, sur un chemin conduisant à une tombe de géant.

Cet arbre au sommet d’une Coline, manifestement courbé pas le vent, m’a tout de suite inspiré. Hélas, je me trouvais derrière une haie assez dense et infranchssable qui ne me permettait pas d’avoir, du moins sous cet angle, un champ dégagé. Alors j’ai pris le parti d’utiliser la haie comme cadre pour cet arbre faute de pouvoir faire autrement.

J’ai longtemps hésité entre un traitement noir et blanc ou couleurs saturées pour développer la photographie. Finalement j’ai opté pour la couleur même si cela révèle des flairs sur la gauche de l’image.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/125s, f/6.3, ISO 72, 89 mm

Paysages de Sardaigne – la cité fantôme

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La Sardaigne, outre les levers de soleils et les mégalithes, ce sont aussi d’incroyables paysages. Ici nous sommes à Porto Mannu, notre lieu de villégiature, un lotissement de vacances au bord de la mer, construit d’une multitude petites maisons mitoyennes deux pièces. Il semblerait qu’un promoteur ai eu les yeux plus gros que le ventre ou qu’il lui manquait quelques autorisations pour bâtir au bord de la mer, car plusieurs projets immobiliers dans cette région sont restés à l’état de chantier.

La photographie a été prise le premier matin de notre arrivée, après le lever du soleil alors que j’explorai notre nouveau terrain de jeu. J’ai tout de suite repéré ces maisons en chantier au bord de la mer et me suis juré d’aller les explorer ce que je n’ai pas eu le temps de faire finalement. Contrairement aux apparences, il fait encore assez sombre, il est sept heure et l’atmosphère était relativement limpide. J’ai agit sur la correction du voile, mais en négatif, pour accentuer la brume à l’horizon et mettre en valeur le premier plan. Le choix du noir et blanc s’imposait à moi dès que j’ai pensé la photographie, sans doute pour mettre en valeur les éléments d’architecture.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/30s, f/6.0, ISO 2000, 75 mm

La crémaillère

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Cette photographie a été prise à Langres le 14 août 2023 lors d’un bref road movie dont je parlerai une autre fois. Il s’agit d’un train à crémaillère qui permettait aux habitants de rejoindre la ville haute depuis la gare. Le train est stationné sur les remparts de la ville et domine le Plateau de Langres.

J’avais déjà photographié cette motrice en noir et blanc sous la pluie en 2022 lors d’un déplacement professionnel. Mais je n’étais pas satisfait du résultat.

La photographie initiale, prise en contre-jour, nécessitait d’être retravaillée pour livrer tout son potentiel. J’ai abaissé les hautes lumières, débouché les ombres, augmenté le contraste et la saturation. Trois masques ont été également nécessaires pour arriver au résultat final.

Vous pouvez retrouver la photo publiée sur Flickr.