Les toiles d’araignées

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Pour finir cette série sur Langres, j’ai choisi la photographie d’un Christ. Elle a été prise dans la Cathédrale Saint-Mammès de Langres au sommet de laquelle je suis monté pour admirer la ville d’en haut.

Je ne suis pas vraiment un fervent catholique mais plutôt un hérétique pratiquant. J’aime cependant beaucoup l’architecture des lieux de culte et je résiste rarement à l’envie d’y prendre des photos qui finissent le plus souvent à la poubelle. Cette fois, en prenant le Christ sur sa croix, j’ai vu des toiles d’araignées sous ses aisselles et cela m’a fait sourire.

Voici le cliché original auquel j’ai soustrait le bruit. Le traitement noir et blanc est ici poussé dans ses extrêmes avec beaucoup de clarté sur la croix pour faire ressortir le Christ tout en atténuant le reste de l’image.

L’Évangile selon Pilate

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Étrange idée que de commencer la lecture de l’Évangile selon Pilate quelques jours avant Noël et de le terminer un 24 décembre. 

Un livre en deux parties, un long prologue puis les lettres de Pilate à son frère Titus.

Dans le prologue, nous découvrons un jeune gamin de Galilée qui finira crucifié à 33 ans. Nous découvrons un homme avec ses désirs, ses souffrances et la voie qu’il se décide à suivre un jour, la voie de l’amour qui le conduira à la mort.

Puis vient le récit de Ponce Pilate, jeune préfet de Palestine qui se retrouve impliqué dans la mise à mort d’un homme qui se proclame le Messie et qui enquête ensuite sur la mystérieuse, miraculeuse ? disparition de son corps le lendemain de la mise au tombeau.

L’évangile selon Pilate revisite un des récits les plus connu au monde avec intelligence, sans parti pris, sous la plume remarquable de Eric-Emmanuel Schmitt.

Moi qui ne suis qu’un mécréant até de surcroît mais qui a lu, comme beaucoup, la bible et les évangiles, j’ai apprécié ce récit très humain qui nous ramène deux mille ans en arrière, à l’époque où un homme nommé Yéchoua, changea la face du monde, ou pas.