Le sac des vacances

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Je vous l’ai déjà raconté, j’aime voyager léger. Mais lorsque que je pars en vacances, c’est aussi pour faire de la photographie.

Et allier photographie et légèreté sans faire trop de sacrifices, c’est assez compliqué. 

D’abord, il faut un sac photo accepté en cabine car il est hors de question de mettre mon matériel photo en soute. Des compagnies comme Volotea ne simplifient pas la tache avec un sac à placer sous le siège passager (30x20x40 cm). J’ai donc opté pour mon vieux Lowepro Transit Sling 150 AW qui me sert également pour les promenades à vélo. Il possède deux compartiments principaux dont un dans lequel je peux glisser un APN avec son objectif. Il me faut encore de la place pour un trépied, mes papiers, une batterie, un chargeur et un kit de nettoyage.

Pour le boîtier j’emmène maintenant le Nikon Z8 qui est mon joujou préféré. Le Z6 est plus léger et moins coûteux en cas de casse mais je suis joueur.

Pour les objectifs, je n’en prends qu’un seul, pour des raisons de place mais également pour épargner à mon épouse les « attends, je vais essayer avec un autre objectif ». Je prends le Nikkor Z 24-200 mm qui couvre une grande plage de focale (celle que j’utilise le plus souvent). Bien entendu son ouverture limite certains choix mais il est léger et je fais pas non plus de l’art. 

Je suis certain que quelqu’un se pose la question du trépied. Car j’ai bien dit que j’en emmène avec moi. Certes, il est rare que je fasse des photos au trépied en extérieur sauf pour l’astronomie, mais des fois, il m’arrive de faire une pose trop longue pour ne pas bouger (en dessous du 1/30s je ne suis pas à l’aise). Donc oui j’ai un trépied. Il tient dans la main, c’est un Rollei Stativ Compact Traveler Mini M1. Une fois déplié, il fait 45 cm de haut et reste très stable. Parfait pour le voyage.

Je l’ai testé pour la première fois en Sardaigne pour photographier des paysages dos au soleil sans avoir mon ombre au sol ainsi que pour quelques photos de ciels étoilés. Certes il est bas mais très stable et surtout pas du tout encombrant. Un pied que je recommande aux photographes qui ne veulent pas s’encombrer d’un pied.

Dans le sac j’ai encore cinq accessoires indispensables : un chargeur, une seconde batterie (j’en consomme plus d’une par jour avec le Z8), une poire, un stick et un chiffon pour nettoyer le matériel, histoire de ne pas me retrouver comme à Naples avec un capteur plein de poussières.

Enfin et surtout, je n’utilise plus de dragonne qui me gênait le plus souvent. La plupart du temps je tiens mon boîtier dans la main. Depuis quelques temps j’expérimente avec succès le Clutch de chez Peak Design et j’avoue qu’il est très confortable malgré un risque de tendinite à long terme. En plus il possède l’adaptateur pour mon mini pied photo.

Je voyage léger, l’appareil peut sortir du sac en quelques secondes et j’ai même un trépied pour les situations difficiles. Malgré tout il me manque un grand angle pour quelques photographies et l’ouverture 4-6.3 du Nikkor Z 24-200 mm me prive de quelques bogheis qui auraient pu sublimer les photos.

Voyager léger

Avec mes soucis de santé, les longues marches solitaires dans les Vosges, chargé d’un lourd sac à dos, ne sont pas recommandées. Mais c’est l’automne et je n’ai pas l’intention de me priver des magnifiques couleurs de la nature. 

Pour palier à ce problème, je choisis des itinéraires faciles et surtout je voyage léger.

J’avais pris l’habitude de trimbaler un Nikon D810 avec son grip et des optiques magnifiques mais très lourdes comme le 70-200 mm ouvert à 2.8. Mais un sac à dos chargé de cinq à sept kilos de matériel qui n’arrange rien à mes problèmes de talon.

Avec le Kase Filter, je redécouvre le boîtier Z6 II, ses performances, ses fonctionnalités et son poids nettement inférieur. J’ai démonté le grip pour gagner quelques grammes et je pars avec une seule optique. Pour l’animalier c’est le 200-500 mm ouvert à 5.6 auquel je rajoute un doubleur. Je passe en format DX, gagnant encore un facteur 1.5 soit une focale réelle de 1500 mm. Avec le pied, ça reste très lourd mais difficile de faire autrement. Avant je faisais la chasse aux canards avec un D810 alourdi par son grip, le 200-500 et le doubleur. L’avantage, c’est qu’en DX, il me restait encore pas mal de pixels.

Maintenant c’est nettement plus ric rac mais j’ai redécouvert la mise en relief du sujet lors de la mise au point manuelle, un algorithme très performant qui m’a autorisé la première photo nette de la planète Jupiter. Car avec le doubleur, adieu l’autofocus et quand on est bigleux comme moi, cela donne des images floues.

Pour les promenades j’emmenais le 24-70 mm et le 70-200 mm mais je viens de m’équiper d’un 24-200 mm ultra polyvalent et encore plus léger afin de n’emporter qu’un seul caillou avec moi. Je passe de 3.5 kg à 1.3 kg dans cette configuration.

Je n’ai pas besoin d’une ouverture constante à 2.8 pour mes promenades dominicales et si une photo exige une optique plus performante, je recommencerai avec tout le barda. Ce ne sera pas la première fois que je reviendrai sur une promenade juste pour refaire une image.

Et pourquoi trimbaler un sac photo, si je ne part en promenade qu’avec un objectif et un boîtier ? Je vais arrêter de jouer à l’astronaute et au kéké avec son gros matos sauf pour les occasions où un équipement exigeant sera requis comme lors des concerts.

Pour la vidéo, je vais également troquer le 24-70 ouvert à 2.8 pour un 40 mm entrée de gamme ouvert à 2. Un tout petit objectif hyper léger qui sera bien plus simple à mettre en place derrière le prompteur.

L’idée c’est d’utiliser le Nikon Z6 comme le Panasonic GX9, c’est à dire de voyager léger mais avec quand même un boîtier qui tient la route et qui ne pèse pas deux tonnes. Un petit investissement optique pour des promenades sans les courbatures.

Reste à trouver un remplaçant au Nikon D810 qui commence à donner des signes de faiblesse. J’ai regardé du côté de chez Sony et Canon pendant un temps mais cela impliquerait de changer mes optiques. Le Nikon D850 est un candidat sérieux mais je regarde également du côté du Z7 II et bien entendu le Z9. Du simple au double question budget.

Les réflexes de l’hybride

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Avec un Nikon D7200 avec un Nikkor 85 mm dans une main, un Nikon D7100 avec un Sigma 18-35 dans l’autre main, une soirée de concert peut vite devenir une séance de musculation. Certes il y a le plaisir du photographe : « tu vois, j’en ai un plus long que toi », plus long mais plus lourd aussi, sans parler du grip avec la seconde batterie. Alors au lieu d’économiser pour un Tamron 70-200mm ouvert à F2.8 (l’éternelle course à la lumière) ou un Nikkor 200-500 mm ouvert à F5.6 (histoire d’avoir vraiment la plus longue) je louche du côté des hybrides comme le Sony Alpha 6000, des petits trucs légers, performants et pas trop encombrants. Il y avait un pack à Fnac avec un Sony Alpha 6000, le 18-55 et le 55-210, tentant. Mais voilà t’y pas qu’un vendeur me fait douter. Il est vrai qu’en mode M, aller régler ouverture et vitesse relève du défi sur le Sony, ne parlons pas des ISO, et que vers 6400, l’image est sauvagement bruitée (ben oui que voulez-vous, j’ai un D7200 aussi). Mais ce qui pêche le plus semble-t-il ce sont les objectifs qui ouvrent à 3.5, 4.5. Le vendeur m’a présenté la gamme Olympus, photos à l’appui, photos de concert, histoire d’enfoncer le clou et c’est vrai qu’elles étaient belles les photos de concert. Du coup mon rêve à 800€ explose, passant à près du double… Et si je restais avec mon bon vieux Nikon et ses grosses optiques qui permettent de compenser quelques insuffisances anatomiques ? Il va falloir que je creuse sérieusement le sujet avant de claquer ma tirelire sans réfléchir, alors si vous avez des retour d’expérience sur les Sony Alpha et les Olympus OM-D E-M5 Mark II, je serai bien preneur.