J’aime pas

Image

Voilà voilà, je me suis fait un nouveau copain sur Youtube. Un gars qui n’a pas aimé mon best of 2023. Il n’a pas aimé mes choix, mon humour débile et mes vidéos amateurs. 

Bon moi non plus je n’aime pas mes vidéos, par contre, la musique que j’écoute, je l’aime généralement. Mais bon, les goûts et les couleurs…

Alors le gars a posté un commentaire, limite désagréable auquel j’ai répondu poliment je crois. Deux autres personnes ont répondu également à son message, l’une pour lui demander de s’expliquer, genre donnes-nous ton best of, l’autre l’invitant à un peu plus de tolérance. Merci de leur soutien.

Il semblerait que notre mécontent ait effacé son commentaire, pas joueur le garçon, mais j’ai eu le temps de trouver son profil Facebook grace à son pseudonyme Youtube. Ça n’était pas bien difficile.

Je suis tombé sur un de ces fichus nostalgiques du rock progressif des seventies, un intégriste du prog d’ailleurs plus très actif sur le réseau social des vieux. Du coup, je comprends mieux qu’il n’ait pas aimé ma sélection des albums 2023.

Il a retiré son commentaire mais depuis il clique sur le bouton ‘je n’aime pas’ des Chroniques en Images, exactement l’inverse de ce que je préconise à la fin de mes vidéos. Il a dû mal comprendre le message.

Je ne recevais déjà pas beaucoup de j’aime, maintenant, à cause de ce vilain personnage, sans doute aigri, je vois brutalement mon score de contentement passer de 100% (avec neuf votants) à 90%. La catastrophe ! Rendez-vous compte, mon e-réputation !

J’avais oublié combien les gens peuvent être puérils sur les réseaux sociaux, j’avais pourtant eu ma dose avec Facebook du temps de Neoprog, mais bon, on oublie vite.

Les gars, si vous n’aimez pas la chaîne, passez votre chemin, c’est pas comme si il n’y avait pas assez de blogueurs sur terre pour parler de musique. A quoi ça sert d’enquiquinner le monde en râlant à longueur de temps pour se cacher ensuite en effaçant ses commentaires ?

En attendant la vidéo a fait un excellent score, en comparaison des autres bien entendu, comme quoi un pénible peut donner un bon coup de pub. Du coup, merci Jean-Luc ! Reviens quand tu veux.

L’album de l’année 2023

Image

2023 aura été une nouvelle année riche en découvertes et coups de cœur. Onze albums concourent cette fois pour la première marche du podium.

En regardant la liste, je me suis rendu compte que mes goûts s’étaient nettement embourgeoisés ces derniers mois.  Au lieu de louer le trash métal déglingos ou le prog expérimental, je me suis tourné vers des compositions nettement plus consensuelles, limites pop. C’est peut-être lié à l’âge en fait, mais j’assume.

J’ai eu tout de même quelques déceptions cette année avec par exemple Shores of Null ou Tesseract mais j’ai également fait de très belles découvertes avec Terra, Dymna Lotva ou Amarock, des albums hors compétition parce que sortis avant 2023 mais à découvrir absolument.

Dans l’ordre chronologique des albums retenus pour 2023 nous avons : 

Sorti de The Dali Thundering Concept qui pique un peu, tous les autres albums sont relativement consensuels, un peu prog, metal, atmosphérique mais un seul est instrumental, celui d’Adarsh Arjun ce qui lui réserve une place toute particulière dans la liste.

J’aurai pu faire un classement par catégorie genre premier espoir, instrumental, variétoche, métal etc mais j’ai finalement décidé de rester sur la formule de l’année précédente, même si décider de ne pas placer certains albums sur le podium m’a crevé le cœur.

Dans ma seconde sélection, appelons ça les quarts de finale, j’ai gardé Adarsh Arjun, Floor Jansen, Enar Solberg, Voyager, Violent Jasper et Soen. Cinq albums qui éclipsent un The Dali Thundering Concept trop rugueux, un RPWL trop classique, un Aisles sympa mais qui manque de caractère, un Steven Wilson qui s’écoute super bien, trop peut-être et un Earthside qui souffre du même problème que le précédent.

En demies finales restent donc Aches and Echoes, Paragon, 16, Fearless in Love, Control et Memorial. Et il ne doit en rester que trois. 

L’album d’Enar Solberg est certainement celui que j’écoute le plus depuis sa sortie en plus de faire l’unanimité à la maison, il fera partie du trio de tête. Paragon est sans doute trop pop pour figurer sur le podium, sinon je vais perdre mes rares abonnés, mais cela me crève le cœur car je l’écoute également en boucle, presque autant que 16. Control de Violent Jasper monte également sur le podium, car pour un premier album, le duo nous a offert un pur bijou qui revient souvent sur la platine. Restait une place pour Soen ou Aches and Echoes et comme je l’ai dit plus haut, ce dernier album méritait un traitement tout particulier donc voici le podium : 

Aches and Echoes, Control et 16.

Sur la première place, vous vous en doutez depuis le début, on retrouve le chanteur de Leprous, Einar Solberg. 

Dès la première écoute de son album, j’ai su qui monterait sur le podium. Reste à départager Volent Jasper et Adarsh Arjun et là c’est Violent Jasper qui gagne quand même car Aches and Echoes ressemble fortement à du Plini.

  1. Première place Enard Solberg avec 16
  2. Seconde place Violent Jasper avec Control
  3. Et enfin, troisième place Adarsh Arjun avec Aches and Echoes.

Je ne vous ennuierai plus cette année, promis juré. On se retrouve en 2024 pour de nouvelles découvertes. D’ici là passez de belles fêtes et écoutez de la musique.