Un petit pas pour l’homme

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Au moment où l’on se prépare à retourner sur la Lune avec la mission Artemis I et le SLS, certaines voix s’élèvent pour affirmer une fois encore que nous n’y sommes jamais allé en 1969. Même Thomas Pesquet s’en ai ému sur les réseaux sociaux. Un garçon si calme et modéré d’ordinaire.

Mais pourquoi nier aujourd’hui l’existence de ces missions spatiales ? Quel est l’intérêt des personnes qui répandent ces rumeurs ? 

Bon il y a les crétins conspirationnistes, ceux qui étaient persuadés que la COVID-19 n’était qu’une vaste manipulation du pouvoir mondial jusqu’au jour où il sont tombés malades. Des crétins donc.

Il y a les fanatiques religieux qui croient encore que la Terre est plate. Ceux-là n’ont qu’à faire le tour du monde à pied en ligne droite pour comprendre, surtout s’ils ne savent pas nager.

Il y a également des personnes, souvent celles qui alimentent ces polémiques ridicules, suffisamment intelligentes pour distiller des contres vérités dans l’information et semer les germes du doute, et qui dépensent beaucoup d’argent et d’énergie à noyer les imbéciles dans leurs mensonges.

Ceux qui tombent dans le piège possèdent souvent le même profil contestataire, critiquant en vrac le pouvoir, la science, prônant des médecines parallèles hasardeuses, voyant des soucoupes volantes dans le ciel, mais ne vivant pas forcément dans des yourtes pour autant en élevant des chèvres. Des personnes électro sensibles surfant sur Internet avec leur téléphone portable.

« Parce que les gouvernements mentent trop, tout le temps. Les gens sont bien obligés de trouver des réponses par eux même et parfois ils se gourrent, ou pas. Les pôles n’ont pas fondu, le covid n’est pas la peste, ya toujours de l’ozone, et on a les pieds au sec. Faut plus mentir »

Quel intérêt ont ces gens à décrédibiliser la science ? Provoquer une révolution planétaire contre le capitalisme et les tyrans ? 

Je ne cautionne pas forcément la course à l’espace même si elle nourrit mes rêves, et je désapprouve le tourisme spatial faute de pouvoir m’offrir un billet. 

Je constate jusque que sans le spatial nous n’aurions pas de satellites et sans satellite nous serions aveugles, sourds et muets. Sans l’exploration spatiale, nous penserions encore être le centre du monde et nous redouterions peut-être l’attaque des petits hommes verts.

Je ne suis pas de ceux qui érigent la science en religion, d’ailleurs je me méfie de toutes les dogmes et religions. Je pense par contre que la compréhension de ce qui nous entoure éloigne de nous l’obscurantisme.

Est-il nécessaire d’aller sur la Lune ou sur Mars ? Je n’en sais rien. Christophe Colomb avait-il raison de partir vers le couchant ? Je n’ai pas la réponse non plus. Ce qui est certain, c’est qu’il est bien arrivé aux Bahamas, et ça personne ne le conteste aujourd’hui. Alors pourquoi s’acharne-ton à nier le succès des missions Apollo ?

C’est vrai que le lancement de la mission Artemis I a nettement baissé mon habituelle productivité. Lundi après-midi, je suis resté scotché à la chaîne de la NASA de 13h à 16h au lieu de travailler et samedi, tout en concevant un SLS en Lego sur le mac avec le logiciel Studio, je suivais un nouveau report du lancement en direct. 

Si la NASA n’est pas foutue de lancer un SLS avec une capsule Orion vide en 2022, comment aurait-elle pu envoyer deux astronautes sur le sol lunaire en 1969. Sérieusement ?

Je vous laisse, j’ai des Lego à commander. Rendez-vous le fin septembre pour une nouvelle tentative.

De la théorie du complot

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PHOTO DNA Denis Werwer

Ce week-end, un de mes voisins, fort sympathique au demeurant (il aime le métal), m’a entretenu pendant une heure du grand complot contre l’humanité qui se joue en ce moment pendant que je taillais le massif d’hortensias. Ce plant venu du Japon nécessite une taille annuelle pour ne pas devenir une monstroplante de trois mètres de haut qui consomme deux litres d’eau par jour.

Le garçon est un rebelle dans l’âme. Homme au foyer, il s’occupe de ses bambins pendant que son épouse joue les institutrices. Informaticien de formation, il hante la toile à la recherche d’informations. Dès le premier confinement, en mars dernier, j’ai bien noté qu’il contournait allègrement les restrictions de déplacement, se refusait à porter un masque et mettait en doute la mortalité du COVID-19.

Mais cette fois son discours tendait à affirmer que pendant l’épidémie que nous vivions, il y avait moins de morts que d’habitude si on tenait compte de la pyramide des ages de que la grippe de 2015 avait tué plus de personnes.

J’avoue n’avoir même pas cherché à vérifier ces allégations, car je suis un mouton.

Le plus fort dans son discours, était l’affirmation comme quoi la fermeture des restaurants, cafés, salles de concerts, petites et moyennes entreprises faisait l’affaire des gouvernements, voulant mettre en place un ordre nouveau, sorte de RAZ de notre société actuelle pour un monde meilleur.

Damned ! Je ne suis pas paranoïaque, un peu con sans doute plutôt, j’essaye d’avoir un minimum confiance en ceux qui nous gouvernent. J’ai bien dit un minimum.

Je n’ai sût que répondre à ce jeune papa, alors je l’ai laissé parler, maintenant plus deux mètres de distance entre nous, chacun se tenant d’un côté du grillage car je tousse un peu. Pense-t-il également que l’homme n’a jamais posé le pied sur la Lune et que la Terre est plate ?

Je peine à croire que ceux qui nous gouvernent soient aussi machiavéliques que les adeptes de la théories complot veulent nous le faire croire. Si j’en étais convaincu, je serai dans la rue pour faire tomber le gouvernement au lieu d’échanger sur des complots fumeux par dessus un grillage de jardin.

Je suis toujours étonné de ces gens intelligents qui se réfugient dans le déni, la paranoïa et les théories du complot pour échapper à la cruelle réalité. Est-ce une réaction de déni face à la réalité implacable de cette épidémie ? Est-ce la panique qui se transforme en paranoïa ? Je n’en sais rien, toujours est-il que les gens deviennent très étranges, vous be trouvez pas, à croire que le gouvernement déverse dans l’atmosphère de puissants psychotropes, ce qui expliquerait la couleur jaune du ciel ces derniers jours. Quoi ? J’ai dit une connerie ?

Le parlement des imbéciles

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Vous possédez un avis sur tout ? Non ? Alors pourquoi commentez-vous tout ce que vous voyez ? Avez-vous lu l’article, été sur le site, vérifié l’origine de l’information avant de réagir ? 

Vous likez pour exister ou pour passer le temps au bureau ? 

Pourquoi réagissez-vous à chaud, sans réfléchir un seul instant, avez-vous pensé qu’une personne se trouve derrière ce que vous commentez, qu’elle va lire, vous trouver probablement ridicule, voir pire ? 

Vous partagez comme si une information présente sur Internet était parole d’évangile. Avez-vous perdu tout sens commun, où est passé votre bon sens, votre discernement ? Un édifice brule, vous vous enflammez, criant au complot, vous vous laissez berner par de grossiers montages vidéo, vous prenez pour argent comptant une blague du Gorafi. 

Autrefois, tout ce qui venait du tube cathodique était pris pour vérité, aujourd’hui la moindre rumeur sur la toile, un tweet, un post, une vidéo, une news et c’est le tollé, les gitans en camionnette blanche kidnappent nos enfants ! 

Une personne commet une erreur et c’est la curée, je commente, j’insulte, je me moque, je partage, je démolis. Beaucoup de bruit pour rien. L’erreur sera corrigée, les commentaires désobligeants effacés, l’imbécile bloqué et trente minutes plus tard tout sera oublié. Il aurait été tellement plus simple de signaler l’erreur en message privé, vous ne vous êtes jamais trompé vous ? 

Bêtise, ennui, dés inhibition sur Internet ? Pourquoi se comporter ainsi sur la toile alors que dans la vie vous ne l’oseriez jamais ? 

L’Internet, qui devrait être source de divertissement et de savoir, est devenu, grâce aux médias sociaux, le lieu de la désinformation, la foire d’empoigne, une arène pour le lynchage, le parlement des imbéciles.

Le drame des créateurs de contenus, auteurs, musiciens, blogueurs, artistes, journalistes, est que pour exister, ils ont besoin de ces médias sociaux, sinon, il sombrent dans l’oubli. Et donc souvent lorsqu’ils publient, ils sont confrontés à cette bêtise humaine quotidienne, ces remarques déplacées, ces réactions débiles, ces lynchages en règle.

Vous n’êtes pas d’accord, argumentez, vous n’y arrivez pas ? Posez vous alors des questions, mais cessez d’écrire n’importe quoi, réfléchissez !

Internet est une jungle où les imbéciles possèdent autant de pouvoir que les personnes sensées. Où le mensonge côtoie indifféremment la vérité. Complot, intox, lobbying, idiotie, contre vérité sont noyées au milieu de l’information. Internet est une plaie et un bienfait, selon ce que NOUS en faisons. Alors avant de réagir, utilisez vos neurones, songez à ce que vous écrivez, aux conséquences pour les autres, car vous n’êtes pas seuls sur la toile, nous sommes très nombreux.

On a marché sur la Lune

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-200 avant notre ère, Ératosthène prouvait que la Terre est ronde et en calculait la circonférence.

Au dix-septième siècle, Galilée posait les bases de l’héliocentrisme et connu quelques déboires avec l’église catholique.

En 1907, Albert Einstein affirma que la vitesse de la lumière était l’ultime limite.

Dans les années cinquante, les deux plus grandes puissances mondiales, se lancèrent dans une folle compétition,  celle de la course à l’espace.

Le 4 octobre 1957, les russes envoyaient dans l’espace le premier satellite de l’histoire et moins de quatre ans plus tard un homme dans l’espace.

Les américains enragèrent, mais le 21 juillet 1969, Neil Armstrong, posait le pied sur la Lune.

En 2018, le GIEC annonce que la température sur Terre augmentera le 1.5°C d’ici la fin du siècle.

Non mais sérieusement ? Vous croyez à toutes ces bêtises ?

La Terre est plate, si elle était ronde, l’horizon ne serait pas plat, il devrait former un cercle autour de nous. Et sachez que les images de la NASA ne sont que des montages.

La théorie officielle veut que la rotation de la lune s’effectue en simultanéité parfaite avec celle de la terre. Sa période de rotation orbitale sur 27,5 jours serait la même que la période de sa rotation sur elle même, de sorte que nous ayons l’impression que celle-ci soit immobile, du coup la lune présenterait tout le temps la même face. Vous ne trouvez pas ça gros comme coïncidence ?

Héliocentrisme ? Foutaises. Selon le modèle héliocentrique, la terre est censée effectuer des spirales dans l’espace (rotation autour du soleil, qui lui même tourne en même temps autour du centre de la galaxie). Mais avez-vous déjà photographié le déplacement des étoiles dans le ciel la nuit ? Elles tournent autour de l’étoile polaire, dessinant un cercle parfait. Où est notre spirale dans cette histoire.

Et depuis quand la lumière se déplace ? Le son passe encore, on l’observe lors d’un orage, mais la lumière ? Quand on éteint l’interrupteur, il fait immédiatement noir, un point c’est tout. Les scientifiques ont annoncé que si un homme passait les 100 km/h,  son corps exploserait. Nous savons depuis l’invention du train que c’est une énorme erreur. Les scientifiques ont affirmé également que le mur du son était infranchissable, parlez-en aux pilotes de chasse. Albert Einstein a finalement écrit que la vitesse de la lumière était infranchissable, qu’en déduisez-vous ?

Et si même, en poussant l’absurde jusqu’à son extrême, l’espace existait, comment donc serait-il possible de lancer un objet sans qu’il ne retombe immédiatement sur Terre. Lancez donc un caillou en l’air, aussi fort que vous le pouvez, que fait-il ? Bon, et vous croyez encore qu’il a été possible lancer un objet dans le ciel pour qu’il tourne ensuite autour d’une terre plate ? Tout ça est ridicule.

Un an avant l’alunissage d’Apollo 11, Stanley Kubrick sortait le film 2001 Space Odyssey, des images extraordinaires de l’espace et d’une base lunaire, un film de science-fiction qui est encore à ce jour une référence du genre. Des décors prêts à recevoir les équipes Apollo, histoire de donner le change à nos amis russes. Oui, l’homme n’est jamais allé sur la lune, comment voulez-vous poser le pied sur une petite lumière pendue au bout d’un fil ?

Alors quand on me parle de réchauffement climatique, je rigole. La planète ne se réchauffe pas évidemment. Ce sont des racontars de pseudos scientifiques à la solde de politiques cherchant à favoriser de nouvelles industries comme le nucléaire, voulant plomber la prospection pétrolière, l’économie américaine et interdire ces magnifiques SUV si confortables.

Cessez de croire tous les mensonges dont on vous abreuve chaque jour. La terre est plate, nous ne sommes jamais allé dans l’espace et la femme est sortie de la cuisse d’Adan, alors continuez de polluer gaiement la planète, nous ne risquons rien, pas vrai Donald ?

Et la chat de Schrödinger a fait pipi, si ça ce n’est pas une preuve !

Apollo

Je ne suis pas sélénite mais un peu martien. Et pour aller sur Mars, pourquoi ne pas commencer par un voyage sur la Lune ? Comme pour la planète rouge, j’ai accumulé depuis mon enfance de nombreuses heures de vol vers la lune, principalement sur grand écran. Je me souviens des images d’un alunissage sur la télé noir et blanc de mes parents. J’étais tout petit, peut-être s’agissait-il d’Apollo 11 ?  La chose m’avait déjà fasciné  à l’époque.

Mes premières explorations ont débuté vers 14 ans avec une lunette de 60 mm et une cartographie laborieuse sur papier A3 des cratères et mers lunaires. Plus tard, utilisant un télescope Newton de 200 mm, j’ai délaissé la surface de notre satellite pour scruter l’espace profond, les galaxie et nébuleuses, les amas et les planètes.

Je suis revenu à la Lune plus tard, grâce au cinéma. J’ai commencé avec L’Étoffe Des Héros de Philippe Kauffman (1983), un fabuleux film sur les début de la conquête spatiale, de Spoutnik jusque les missions Apollo. Impossible d’échapper au blockbuster Apollo 13 de Ron Howard (1995) qui se concentre ce qui faillit être une des plus grandes catastrophes du programme Apollo. Il y a eu également la mini série de la Terre à la Lune de Ron Howard (1998), encore lui, petite merveille faite en partie d’images d’archives et relatant toutes les missions Apollo, de la conception des véhicules aux hommes qui ont fait cette grande aventure.  Et puis il y a un petit dernier, Apollo 18 de Gonzalo Lopez-Gallego (2011) que j’ai vu tout dernièrement. Mais les missions Apollo se sont arrêtées après la n°17 non ? Ca c’est ce que l’on veut bien vous faire croire, mais il n’en est rien, regardez le film.

J’ai découvert il y a peu l’affreuse vérité, aucun américain n’est allé sur la Lune, pas même dans l’espace, tout a été filmé en studio à Hollywood, ceci afin de persuader l’URSS de poursuivre un programme spatial exorbitant et de ruiner la petite mère Russie (c’est moche pour un programme d’être exorbité… on dit désorbité imbécile !) . Les seuls qui ont réussi cet exploit sont allemands, la preuve en a été faite dans Iron Sky de Tuo Vuorensola (2012). Et si les américains n’y sont pas allé, c’est à cause du monolithe découvert dans le cratère de Tycho dans 2001 Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick (1968). N’allez pas me dire que je ne suis pas cohérent, j’ai juste vu trop de films.