Solstafir – Hin helga kvöl

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Solstafir et moi, c’est une vieille histoire d’amour. Leur musique ne cadre pas exactement avec ce que j’écoute d’ordinaire mais chacun de leurs albums a su, à sa manière, titiller ma fibre métal. Le groupe hurle son métal islandais depuis 1995 et je les suis depuis l’album Svartir Sandar en 2011.

Mais qu’est-ce que le métal islandais au juste ? Du métal venu d’une île proche de cercle polaire et infestée de volcans ? Pas tout à fait. C’est un rock guttural mélancolique aux tendance post-rock énervé où le chant écorché aux paroles rugueuses véhicule des émotions à fleur de peau.

Pas de doute ça gratte et sur scène c’est assez énorme. D’ailleurs ils seront au Z7 à Pratteln en Suisse le mercredi 4 décembre si vous êtes dans le coin.

Leur nouvel album Hin helga kvöl, comprenez l’agonie sacrée, propose neuf morceaux en un peu plus de trois quart d’heure parlant de la mort. Des titres de quatre à sept minutes pour une fois relativement hétérogènes.

Si vous le voulez bien commençons par les deux extrêmes, le second morceau ‘Hin helga kvöl’ au ton punk rock écorché sorti de son intro planante et ‘Kuml’ à l’atmosphère folk mystique hantée par un saxophone. Difficile de faire plus dissemblables.

Pour les habitués de Solstafir, ‘Hun Andar’ vous ramènera en terrain connu. Une batterie basique qui cogne, un chant écartelé et des guitares à deux accords aux tonalités très reconnaissables même s’il manque le banjo des première années.

Le parfait exemple de la mélancolie rugueuse de Solstafir se dévoile dans la pièce la plus longue de Hin helga kvöl, le délicieux ‘Salumessa’ qui dépasse les sept minutes. Un autre grand classique du groupe Islandais qui fonctionne à chaque fois grâce à son écriture traînante et ses tonalités mineures.

S’il ne devait y avoir qu’un tube sur cet album, ce serait certainement ‘Blackkarakki’ à l’écriture particulièrement rock & roll et au refrain entraînant, enfin, pour du metal.

Tout l’album est chanté en islandais et même si je ne comprends pas un traître mot de cette langue, je trouve que c’est un des ces grands atouts. Parce que sérieusement, qui lit encore les paroles des chansons ? L’islandais est une langue gutturale qui se marie à la perfection avec les atmosphères et la musique de Solstafir. Ce n’est pas la première fois qu’ils composent un album entièrement en islandais mais de temps en temps ils cèdent au démon des charts comme en 2020 avec le titre ‘Her Fall From Grace’.

Est-ce que Hin helga kvöl rejoindra le panthéon viking des meilleurs albums de Solstafir ?Probablement pas. Pour moi cela restera Berdreyminn et Otta pour plein de bonnes et mauvaises raisons. Mais écoutez-le, il vaut le détour.

Panoplie de concert – MAJ

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Je me déguise toujours pour aller écouter des concerts. Le tee shirt d’un groupe obscur, un short confortable en été, un jean en hiver, des baskets souples et confortables, des bouchons d’oreilles faits sur mesure et deux boîtiers reflex. Deux boîtiers pour deux objectifs, car depuis quelque temps je travaille avec deux optiques fixes, un Nikkor 85 mm 1.8 et un Nikkor 35 mm 1.8 également. Il me fallait basculer parfois sur un 18-140 mm pour couvrir toute la scène au premier rang (mon seul grand angle hormis le Fish-Eye que j’utilise peu). Mais un petit nouveau vient d’arriver à la maison, un Sigma 18-35 ouvert à 1.8 également, grosse bête de 800 grammes, aussi imposante que mon 18-140 mm et qui va remplacer le 35 mm. Une très belle optique qu’il vaut mieux ouvrir entre 1.8 et 5.6 pour un meilleur piqué et qui vous donnera du fil à retordre en autofocus. C’est le 20 juin à Karlsruhe que je vais tester ce nouveau combo au concert de Solstafir, il ne me reste qu’une journée pour apprivoiser la bête et me muscler pour porter tout ce matériel.

Bon finalement la chaleur et les dysfonctionnements du petit corps malade ont eu raison de mon envie de musique. Ce soir fête de la musique, je vais essayer de me rattraper, mais vu les températures annoncées je risque d’être encore plus zombie qu’hier.

Le billet facile

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Lorsque l’on a pas grand chose à raconter, il suffit de parler des prochains albums qui arriveront à la maison, bref des nouvelles commandes. Parce que là, sincèrement, entre la reprise du travail, le développement des photos de Rome qui … Continuer la lecture