Voilà, la saison trois de For All Mankind vient de s’achever.
Après que les américains aient perdu la course à la Lune (saison une), le nouveau challenge de la course à l’espace se nomme Mars.
La Lune abrite de plusieurs bases permanentes, une société privée y exploite l’hélium 3, un hôtel en orbite basse accueille ses premiers touristes fortunés, une ancienne astronaute est présidente des U.S.A. et le problème du réchauffement climatique a été quasiment résolu grace à la fusion nucléaire. On croit rêver.
Deux, non trois, enfin quatre missions spatiales partent en même temps pour Mars. La Nasa, la société privée Hélios, la Russie et surprise, la Corée du Nord. La course vers Mars est lancée mais qui fera le premier pas sur le sol de la planète rouge ?
L’uchronie spatiale inspirée entre autre de The Right Stuff, ne s’essouffle pas. Les personnages ont pris quelques rides, ont gagné en responsabilités, les enfants sont devenus adultes et pour certains, marchent sur les traces de leurs parents. Spoil : l’homme pose le pied sur Mars, rêve absolu de l’exploration spatiale. Bon d’accord, tout ne se passe pas vraiment comme prévu et tous les concurrents devront se serrer les coudes pour survivre.
On ne va pas se mentir, cette série est fabuleuse pour des geeks dans mon genre. Il y a des vaisseaux, des scaphandres, l’espace, des fusées, des astronautes, la NASA, la Lune, Mars, mais, au fait, pourquoi s’arrêter là ? Vous avez entendu parler de Titan ?
Les livres, les films, les séries, les médias parlent tous de cette quête ultime que serait l’exploration martienne, mais notre système solaire regorge d’astres à visiter et au-delà, notre galaxie fourmille d’étoiles avec des planètes. Ce serait bien d’aller voir plus loin. Une saison quatre serait la bienvenue en fait.