AirDrop

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J’utilise principalement mon smartphone comme outil de prises de notes pour le blog. C’est dans les notes que j’ébauche mes articles, sauf pour les chroniques musicales que j’écris toujours sur papier, à l’ancienne, histoire de me couper des écrans et de mieux me livrer à la musique.

Hélas je n’ai pas de Cloud, par choix, je pourrais d’ailleurs écrire un billet sur cette décision très discutable un jour. Alors lorsque je dois copier un article depuis l’iPhone sur le Mac pour le mettre en forme et le publier, je me l’envoie par mail, ce qui vous conviendrez, est totalement stupide et énergivore. 

Chic ! J’ai reçu un message de moi, c’est cool, de quoi je parle ? 

Avec le Cloud je pourrais écrire l’article sur l’iPhone et l’avoir en même temps sur le Mac, mais je n’aime pas laisser des choses sur le Net dit le gars qui a un blog et un compte Google. Je suis un homme plein de contradictions, voire un imbécile.

Bref. Un jour en lisant un article comparant les mérites d’Androïd et d’iOS, je suis tombé sur la phrase qui tue : « AirDrop est la fonction la plus géniale d’iOS ».

Air quoi ? Oui j’ai un Mac et un iPhone et je ne connaissais même pas ce truc. Alors j’ai essayé de le faire fonctionner et ça n’a pas marché. J’ai eu besoin de toute l’aide du concurrent d’Apple, à savoir Google pour comprendre, c’est moche de vieillir. D’abord Apple n’a qu’à imprimer des bouquins pour expliquer comment fonctionne leurs machins. Ceci dit, même avec les explications et le Bluetooth désactivé, ça ne marche pas très bien non plus. En plus, sur le Mac, il y a une icône assez similaire à AirDrop qui sert à tout autre chose, mais ne me demandez pas quoi. Bref j’ai été pathétique.

Maintenant que j’ai engin compris, je gribouille mes idées un peu partout et lorsque j’en tiens une qui me plait, je l’approche du Mac et hop, elle se retrouve sur le blog en trois clics. Magique !

Je fais maintenant la même chose avec les liens Bandcamp, les photos et tout ce qui traîne sur mon portable, une nouvelle vie commence pour moi. Plus d’envoi mail stupide dans l’info sphère Google, avec une chance sur deux de me planter en tapant mon adresse mail. C’est beau le modernisme !

Ps : cet article a été envoyé par mail à mon adresse perso et copié collé dans mon blog depuis mon Mac en souvenir du bon vieux temps…

L’agonie d’une tortue

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Vous avez déjà assisté à l’agonie d’une tortue ? Renversé suite à une audacieuse acrobatie au ralenti ou retourné par un sadique, le chélonien, pattes en l’air, se débat vainement sous le soleil brûlant, tentant de se remettre debout. Cruelle fin vous ne trouvez pas ?

Sachez qu’il existe pire torture encore, et ce sont les ingénieurs d’Apple qui l’ont conçue. 

Torture, Apple, tortue ? 

Non je ne vous parle pas du Logo, ce langage de programmation graphique inventé en 1967 par Feurzeig et Papert mais d’un accessoire de mon ordinateur.

Je suis sous Mac depuis trois ans et je ne reviendrai plus jamais en arrière sauf ruiné. La machine semble aussi performante qu’au premier jour alors que chez Krosoft c’est la durée de vie maximale d’un PC pour qui utilise des logiciels gourmands. Un Mac donc avec un clavier et une souris sans fil. Super pratique. Grande autonomie, faible encombrement, avec plein de fonctionnalités bien vues et hors de prix comme il se doit.

Grande autonomie oui, mais de temps en temps il faut bien les recharger avec un cable USB Lightning. Pour le clavier, pas de problème, il suffit de le brancher au Mac et continuer à travailler. Certes ce n’est plus un clavier sans fil le temps de la recharge, mais c’est acceptable. 

Pour la souris, c’est une autre paire de manches. Le connecteur Lightning se trouve sous la souris, si si, dessous. Pour la recharger, il faut la placer sur le dos et la brancher, rendant toute utilisation de cet accessoire indispensable, impossible. 

Vous voyez l’analogie maintenant ?

Mais quel est le bougre d’imbécile d’ingénieur qui a eu cette idée stupide ? Mon Mac vient de m’informer que je devais recharger ma souris alors que je suis en plein travail. Pouf, plus de souris, autant dire plus de Mac. Le chélonien gît sur le dos, un harpon planté dans sa carapace et moi je suis comme un con à attendre que ses accus se rechargent pour reprendre mon travail. 

Alors en attendant, j’ai écrit ce billet sur le smartphone car je suis un homme plein de ressources.