Street photo – Le peintre

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Au programme cette semaine, trois photographies de rue. J’aime beaucoup me promener en ville avec mon appareil pour capturer des scènes de la vie ordinaire. L’exercice est toujours délicat car les gens n’apprécient pas toujours d’être pointé par un objectif et encore moins de retrouver leur portrait sur les réseaux sociaux sans être prévenus. Mes photos de rues sont en noir et blanc comme la majorité de mes clichés. Chacune des photos de cette série met en scène un ou deux personnages dans un décors qui m’inspirait.

On commence par un dessinateur, assis au bord du bassin d’Austerlitz à Strasbourg. La photographie initiale possédait un champ plus large pour englober les immeubles en arrière plan mais j’ai ramené l’image à un format carré pour la recentrer sur le sujet. En ouvrant à 2.8 je voulais me focaliser sur l’homme assis mais comme je n’ai pas eu le courage de m’approcher de peur de me faire remarquer, la profondeur de champ reste assez marquée. Du coup, c’est un peu raté.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8s, 1/1000s, f/2.8, ISO 100, 70 mm.

Paysages monochromes – Décharge

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Cette semaine je vous propose une série de paysages en noir et blanc réalisés à différents endroits du globe. Le point commun de ces trois panoramiques, outre le traitement noir et blanc et l’absence de personnage, est de ne pas respecter de format académique. Aucun n’est au 4×3, 16×9 ou 4×6. Tous les trois sont des cadrages libres issus d’un format 4×6.

Voici le Vésuve en plein jour, toujours sur la plage de Castellamare di Sabia où je me promenais chaque matin et au coucher du soleil. Une plage sale, très sale, très très sale, où les italiens font leur jogging. C’est le sujet que j’ai voulu évoquer ici avec ce bidon et casier au premier plan alors que le majestueux Vésuve se dresse à l’horizon. Le ciel chaotique renforce l’aspect dramatique de ce paysage qui aurait pu être magnifique. J’ai utilisé un cadrage assez large avec encore une fois l’horizon au tiers pour rester un tant soit peu académique.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200mm, 1/125s, f/11, ISO 140, 24 mm

Paysages monochromes – Sailing

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Cette semaine je vous propose une série de paysages en noir et blanc réalisés à différents endroits du globe. Le point commun de ces trois panoramiques, outre le traitement noir et blanc et l’absence de personnage, est de ne pas respecter de format académique. Aucun n’est au 4×3, 16×9 ou 4×6. Tous les trois sont des cadrages libres issus d’un format 4×6.

Ce second paysage est pris le soir sur la plage de Castellammare di Sabia près de Naples. Le format se rapproche d’un 16×9 avec l’horizon ramené au premier tiers de l’image et le voilier au centre. La lune devrait briller dans le ciel pour produire cette lumière dans les nuages et les reflets sur la mer. Le plus difficile fut d’obtenir la lumière du phare allumé au bout de la pointe. Les conditions étaient assez sportives : une focale à 200 mm pour que le sujet soit de taille raisonnable, une grande profondeur de champ pour que les vagues soient bien marquées comme l’horizon net et 1/30s à main levée pour éviter de monter trop dans les ISO.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-200mm, 1/30s, f/11, ISO 1250, 200 mm

Paysages monochromes – Thunder storm

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Cette semaine je vous propose une série de paysages en noir et blanc réalisés à différents endroits du globe. Le point commun de ces trois panoramiques, outre le traitement noir et blanc et l’absence de personnage, est de ne pas respecter de format académique. Aucun n’est au 4×3, 16×9 ou 4×6. Tous les trois sont des cadrages libres issus d’un format 4×6.

La première photo est celle d’un orage cet été, le 24 août, en plaine d’Alsace. L’orage est lointain et au milieu de la photographie la foudre touche le sol. C’était la première fois que je réussissait des photographies d’éclairs. Le format est un large panoramique composé d’une unique image cadrée façon CinémaScope pour ne montrer que ce qui présentait un intérêt à mes yeux.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70mm 2.8, 5.0s, f/5.6, ISO 560, 24 mm.

A bout de souffle

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Le club photo d’Illkirch a été sollicité pour couvrir le concert d’une harmonie locale et je me suis porté volontaire pour l’exercice avec José, un autre membre de l’association. Il faut dire, j’aime photographier les concerts.

Pendant trois heures j’ai photographier l’orchestre pour leur fournir un book souvenir de la soirée et j’en ai profité pour me faire plaisir également. Je reviendrai plus tard sur cette après midi musicale mais en attendant je voulais présenter une série de photographies plus personnelles.

Toujours des cuivres et de nouveau un tuba mais appartenant à la seconde harmonie qui jouait cet après-midi là. C’est du gros plan, tête partiellement coupée, instrument tronqué. Je voulais concentrer l’image sur la bouche et l’embouchure de l’instrument. J’aime beau le bokeh doux que donne le Tamron sur cette photographie sans parler des reflets produit par l’instrument.

J’ai hésité à publier la photographie du cor de chasse d’harmonie à la place, j’aimais beaucoup les traits du musicien concentré, mais je ne publie que trois photographie par semaine, c’est la règle.

Nikon Z8, Tamron 70-200mm, 1/80s, f/2.8, ISO 2200, 200mm

Cuivrée

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« Le club photo d’Illkirch a été sollicité pour couvrir le concert d’une harmonie locale et je me suis porté volontaire pour l’exercice avec José, un autre membre de l’association. Il faut dire, j’aime photographier les concerts.

Pendant trois heures j’ai photographier l’orchestre pour leur fournir un book souvenir de la soirée et j’en ai profité pour me faire plaisir également. Je reviendrai plus tard sur cette après midi musicale mais en attendant je voulais présenter une série de photographies plus personnelles. »

De l’autre côté de la scène il y a avait les trompettes. Une rangée de musiciens soufflant dans leur instrument à l’unisson, une belle perspective de visages et cuivres.

J’ai choisi la femme au chignon comme sujet, sachant que même avec une ouverture f/4.5, je n’arriverais pas à avoir tous les musiciens nets. J’étais déjà à 6400 ISO, limite absolue que je me fixe en concert sur le Nikon Z8.

J’ai fait cette photo à plusieurs reprises, en noir et blanc et en couleurs, changeant de sujet, d’ouverture, de perspective, mais la première en noir et blanc reste ma préférée.

Nikon Z8, Tamron 70-200mm, 1/100s, f4,5, ISO 6400, 200 mm

Le reflet

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Le club photo d’Illkirch a été sollicité pour couvrir le concert d’une harmonie locale et je me suis porté volontaire pour l’exercice avec José, un autre membre de l’association. Il faut dire, j’aime photographier les concerts.

Pendant trois heures j’ai photographié l’orchestre pour leur fournir un book souvenir de la soirée et j’en ai profité pour me faire plaisir également. Je reviendrai plus tard sur cette après midi musicale mais en attendant je voulais présenter une série de photographies plus personnelles.

J’étais armé pour l’occasion d’un Tampon 70-200 mm ouvert à 2.8, mon optique fétiche pour les concerts et du Nikon Z8. C’est lourd mais j’avais un harnais pour porter le matériel.

Nous avions le droit de passer sur la scène, sur les côtés, pour photographier les artistes et c’est de ces cachettes que j’ai principalement shooté.

J’aime beaucoup l’esthétique des cuivres et là avec une harmonie, j’avais de quoi me faire plaisir. J’ai photographié ce tuba un nombre incalculable de fois, en noir et blanc et en couleurs pour mettre ne valeur les lunettes rouges et les reflets des projecteurs sur l’instrument.

Nikon Z8, Tamron 70-200mm, 1/80s, f/2.8, ISO 6400, 70 mm

Parking

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La nuit vient de tomber sur la Sardaigne et je quitte la location à pied pour grimper au Capo d’Orso dans le noir. Une longue côte bordée de places de parking vides à cette période de l’année. C’est là que je tombe sur ce lampadaire. Cela me rappelle le travail d’un photographe qui capture des stations services la nuit en monochrome et comme j’aime beaucoup son travail, je copie. Cinq secondes de pose, cela ne se réalise pas sans un trépied évidement, mais j’en ai toujours un dans mon sac, un tout petit, qui, s’il ne monte pas très haut, permet de stabiliser le boîtier pour des longues poses.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 5.0s, f/4,0, ISO 200, 24 mm

Les cygnes

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Les cygnes sont trois tours situées au bout du bassin d’Austerlitz sur les presqu’île Malraux. Je voulais utiliser les planches du pont pour créer de la perspective et de la texture avec à l’horizon ces trois tours. L’appareil est posé au sol, une manière de regarder la ville que j’aime beaucoup. Une fois encore j’ai fait le choix du noir et blanc très contrasté avec ces ciels où le bleu devient presque noir sans assombrir les nuages. Il semblerait que ce soit de plus en plus ma signature noir et blanc. Je n’arrive pas à me contenter du ciel que me propose la nature…

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8, 1/160s, f/11, ISO 100, 24mm

Le bassin

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Il y a quelques mois, j’ai fait une sortie sur la presqu’île Malraux à Strasbourg avec d’autres photographes. Objectif, architecture. Le site comporte en effet de nombreuses réalisations modernes qui peuvent chatouiller l’oeil du photographe. Le site offre également de nombreuses perspectives intéressantes ainsi qu’un bassin et quelques tours.

Une de mes premières photos fut pour ce bassin.

Au départ je recherchais une perspective avant le découvrir ces détritus flottant à la surface de l’eau. Je me suis dit que cela pourrait être une premier plan pour une photographie d’architecture moderne. J’ai longtemps hésité sur le développement, couleur, noir et blanc, atténuation de l’arrière plan, pour finalement revenir à ma technique préférée, un monochrome très contrasté avec beaucoup de clarté et un ciel très assombri.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8, 1/80s, f/11, ISO 100, 24.5 mm