La nuit des étoiles

Image

Peu avant la mi-août, la Terre filant à toute vitesse sur son orbite solaire, traverse des nuages de poussières qui donne naissance aux étoiles filantes des perséides. C’est souvent l’occasion pour de nombreuses associations d’astronomie de faire découvrir le ciel au grand public, à condition bien sûr que la météo soit de la partie.

Cette année nous avions posé notre camp dans le Jardin Botanique à Strasbourg, au pied de la coupole pour la nuit. Le ciel était capricieux mais les prévisions annonçaient une nuit dégagée. Nous avons installé nos instruments dans une clairière herbue infestée de moustiques assoiffés. 

J’avais amené le télescope pour montrer le ciel en visuel aux visiteurs et la lunette couplée à une caméra pour essayer de résoudre des problèmes techniques rencontrés au Champ du Feu le lundi précédent. Les nuits claires sont rares, il faut savoir profiter de la moindre occasion. 

La ville de Strasbourg avait éteint les lumières du quartier pour l’occasion et les étoiles principales de quelques constellations étaient visibles à l’oeil nu. Par contre la Voie Lactée restait cachée à nos yeux. Strasbourg oblige…

Les portes du Jardin Botanique n’ouvraient qu’à 22h30 pour le grand public mais dès 21h, une queue s’était constituée devant l’entrée. Il faut dire que les visiteurs pourraient admirer la grande lunette de l’observatoire et observer les anneaux de Saturne dans son oculaire.

Je terminais de régler l’autoguidage de ma petite lunette de 72 quand je me suis aperçu que j’étais entouré de nombreuses personnes. Et quand la première image de la nébuleuse planétaire M27 s’esquissa sur la tablette les questions fusèrent : « c’est quoi comme instrument », « par où est-ce que l’on regarde », « c’est quoi le petit point flou sur l’écran », « comment ça marche », « ça coûte cher » ? 

Je n’avais pas prévu de présenter cet instrument et me retrouvais coincé entre le télescope où des curieux s’agglutinaient et la lunette déjà bien ceinturée de personnes. Par chance Tim le canadien qui voulait tester le télescope avec son nouvel oculaire zoom 7-21 mm (que j’ai acheté le lendemain) a pris les choses en main. Après lui avoir montré comment fonctionnait l’engin, il a géré comme un grand avec un autre compère, Clovis chauffeur de l’Obsmobile, la longue file de curieux voulant coller un oeil à l’oculaire.

Pendant ce temps, je me retrouvais contre toute attente à expliquer à un public curieux les principes de l’astro photographie avec assurance alors que je débute à peine. J’ai réalisé que les images présentées sur une tablette avait nettement plus d’impact qu’un oeil brièvement collé à un oculaire. Le temps que la caméra cumule deux minutes d’exposition, j’expliquais le matériel aux personnes présentes, leur montrait des photos terminées, leur parlais de l’objet visé, galaxie, amas globulaire, nébuleuse planétaire, étoile double ou nébuleuse diffuse. 

D’un groupe à l’autre, pointant chaque fois un nouvel objet, répondant aux multiples questions, montrant le matériel, repassant sur le télescope quelques secondes pour un réglage ou pour pointer Jupiter qui se levait, je fus surpris par l’appel de l’organisateur qui annonçait la fin de la soirée d’observation. Il était déjà une heure du matin et la coupole grouillait encore de visiteurs.

J’aurai pu être au Champ du Feu à photographier les Piliers de la Terre ou à observer une comète mais ce genre d’évènement est l’occasion de montrer le ciel aux curieux et qui sait de créer de nouvelles vocations. Ce soir là j’ai rencontré deux personnes bien décidées à franchir le cap après avoir admiré les objets que nous leur présentions. Et puis en cette période d’obscurantisme scientifique, il est essentiel d’expliquer que la Terre tourne autour du soleil, que l’homme a marché sur la lune et que notre planète n’est pas plate.

Le lendemain, malgré la fatigue, nous sommes quand même montés avec quelques membres de l’association sur les collines près de Cosswiller pour une nouvelle soirée d’observation plus paisible. L’obsmobile est restée au garage à cause d’une batterie à plat et pour ma part je n’étais monté qu’avec un transat pour regarder les étoiles avec mon épouse. Ce fut magique.

The Pineapple Thief de retour à La Laiterie

Image

Après une nuit blanche au travail, une sortie astronomique avortée et une réunion éco responsable tardive, je suis allé écouter The Pineapple Thief en fin de semaine à La Laiterie. Et comme j’y suis allé avec des personnes peu fréquentables, tout à commencé au Cul Terreux encore une fois.

Après une bière et quelques amuses bouche typiquement alsaciens, nous avons marché jusqu’à la salle de concert où nous attendait une très longue file d’attente. La Laiterie serait quasiment remplie.

En première partie, un chevelu seul avec sa guitare et ses loops chantait d’une voix haut perchée des trucs pas vraiment transcendants. Le gars en question, c’était Randy Mcstine qui jouait autrefois avec Porcupine Tree. Encore une fois, le groupe à Bruce Soord rassemblait des membres éparpillés de la bande à Wilson. Le bon côté c’est que Randy ne va pas cette fois éclipser la prestation de The Pineapple Thief.

Vers 21h, alors que nous sommes tassés sur les gradins, le groupe arrive et attaque directement avec leur dernier album It Leads To This pour mon plus grand bonheur. Ils vont le jouer dans son intégralité, intercalant des titres plus anciens dont un album de 2016.

Autant la dernière fois qu’ils jouaient à La Laiterie je les trouvais fatigués et la salle trop grande pour leur prestation, autant cette fois, ils sont en forme et occupent vraiment bien la scène. Entre jeux de lumières, alternance de douceur et d’énergie, leur set est dynamique et forcément trop bref. Le public répond présent et Bruce tente quelques mots en français pour nous parler. C’est la troisième fois qu’ils jouent à la Laiterie et c’est la cinquième fois que je les vois en live après deux concerts à Karlsruhe. 

Et de ces cinq dates, il s’agit de leur meilleur performance sans aucun doute. Bref j’ai adoré. 

J’ai souvent fermé les yeux pour me concentrer sur la batterie de Gavin Harrison qui joue souvent, mine de rien,  une rythmique dans la rythmique. J’ai aussi dégusté les couleurs des multiples guitares de Bruce Soord qui change sans cesse d’instrument, même au cours des morceaux. Je me demande combien de grattes il trimbale dans son tour bus.

Il y aura tout de même des petits bémols à ce fabuleux concert : au début de la prestation de The Pineapple Thief une voix GPS annoncera qu’il est interdit de filmer,.. Quoi, Bruce Soord nous fait  une crise à la Steven Wilson ? Le guitariste qui chante de temps en temps est toujours à un peu à côté du diapason, rien de grave mais ça a tendance parfois à me déconcentrer. Et beaucoup plus grave, ils n’avaient plus d’exemplaires vinyles de It Leads To This a stand de merch, j’ai dû me rabattre sur une édition hors de prix de Luminescence pour me rattraper…

Après le concert je suis tombé sur quelques amis qui d’ordinaire hantent les concerts de Chez Paulette, salle fermée pour une durée indéterminée hélas. J’ai également rencontré deux lecteurs réguliers du blog que je salue au passage ici, merci pour vos encouragements et votre fidélité. Une épouse jalouse m’a affirmé que ma trombine passait trop souvent sur le petit écran de leur domicile conjugal, encore désolé Pierette, et bisous !

Ce fut un concert exceptionnel et malgré la fatigue accumulée au cours de la semaine. Merci M. Soord.

I want to ride my bicycle

Image

Ce week-end je suis allé me promener à Strasbourg avec la ferme intention de faire quelques photographie. Car à poster trois images par semaine, mon stock commence à se vider. J’ai déambulé dans les rues, principalement autour de la place du Château et Kléber car je voulais continuer dans la dynamique du Palindrome. Mais bon, on ne peut pas gagner à chaque fois.

Cette dernière photo a été prise à l’arrêt de tram Kléber où de nombreux vélo sont accrochés. Des vélos en piteux état pour certains qui gisent là depuis des mois, abandonnés par leur propriétaire. Un cimetière de deux roues.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 mm, 1/40s, f/11, ISO 200, 38 mm

Bubbles

Image

Ce week-end je suis allé me promener à Strasbourg avec la ferme intention de faire quelques photographie. Car à poster trois images par semaine, mon stock commence à se vider. J’ai déambulé dans les rues, principalement autour de la place du Château et Kléber car je voulais continuer dans la dynamique du Palindrome. Mais bon, on ne peut pas gagner à chaque fois.

Cette seconde photo a été prise place du Château. Une personne, pour gagner quelque menu monnaie, lançait des bulles dans le ciel. Trois jeunes filles se sont approchées et ont commencé à jouer avec les bulles de savon. Je n’ai pas résisté au déclencheur ce qui les a d’ailleurs incité à continuer pour l’objectif. J’aime beaucoup le sourire de la jeune fille à gauche retrouvant les joies simples de l’enfance. Ce que je n’avais pas vu par contre, et que je n’ai pas vraiment pu atténuer à développement, c’est le morceau de bulle éclatée au bout du nez de la jeune femme à droite. Je n’y peut rien, cela me fait songer à une scène du film Mary à tout prix.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 mm, 1/200s, f/7.1, ISO 90, 70 mm

La grande lunette

Image

Au Jardin Botanique de Strasbourg se dresse la coupole d’un observatoire construit en 1840 par nos voisins d’outre Rhin.

Le lieu abrite une lunette de 49 cm de diamètre, un tube métallique de 7 mètres de long porté par une énorme monture.

Avec de gros interrupteurs, des leviers et des molettes, l’opérateur oriente la coupole, déplace le siège où s’assoit l’observateur et guide la lunette. Une vieille machinerie très bruyante qui fait vibrer le plancher de la coupole pendant les manœuvres.

Lorsque le ciel est limpide, quelques privilégiés gravissent les marches conduisant sous le dôme métallique et mettent en route le monstre antique qui ne saurait rivaliser pourtant avec mon petit Celestron Edge HD long de 30 cm.

Pourtant, dès que j’en ai l’occasion, je monte avec d’autres membres de la SAFGA, l’association astronomique strasbourgeoise, observer la Lune, Jupiter ou Saturne avec le vénérable instrument. C’est souvent ainsi que nous terminons nos réunions ou conférences.

S’assoir sur le siège en bois polis par le vénérable postérieur d’astronomes pendant des décennies est un rare privilège. Manoeuvrer le tube et pointer un astre, s’aidant d’une antique lunette guide mal alignée est une sensation grisante et quand l’objet apparaît enfin dans l’énorme oculaire, c’est comme remonter un siècle en arrière.

L’image souffre de défauts chromatiques terribles, la Lune est cerclée de jaune poussin, Jupiter s’invente de nouvelles couleurs, mais malgré cela, on se presse devant les marches menant au siège pour profiter de quelques minutes d’observation. 

Au côté de cela, un télescope Seestar de 50 mm, qui tient dans une petite mallette, photographie la nébuleuse de la tête de cheval en quelques minutes en plein centre ville et renvoie l’image directement sur un smartphone. Pas besoin de coupole, de machinerie, d’opérateur ou de connaître son ciel. L’astronomie à la portée de n’importe qui pour moins de 700 €, probablement un gadget qui finira au grenier après quelques semaines d’utilisation, parce que les belles images sont déjà sur Internet.

Je préfère manoeuvrer l’antique lunette dans le froid de la coupole, entendre les moteurs ronronner, poser l’oeil sur l’oculaire et observer une image assez médiocre de la Lune. La faute à mon côté romantique passéiste même si j’adore les nouvelles technologies.

Strasbourg – le sens de ma marche

Image

Ce week-end je suis allé me promener à Strasbourg avec la ferme intention de faire quelques photographie. Car à poster trois images par semaine, mon stock commence à se vider. J’ai déambulé dans les rues, principalement autour de la place du Château et Kléber car je voulais continuer dans la dynamique du Palindrome. Mais bon, on ne peut pas gagner à chaque fois.

Cette première photo a été prise place Kléber où deux nacelles de chez Distel étaient stationnées. Initialement le sujet était ces deux machines face au bâtiment et comme de nombreuses personnes passaient devant, j’ai songer à les intégrer dans l’image. Sauf que ce n’est pas si simple. Lorsque vous êtes en ville, l’objectif pointé vers quelque chose, les passants s’arrêtent pour vous laisser prendre la photo. Il a fallu donc ruser, donner l’impression d’avoir terminé et dégainer en douce pour capturer ces deux passants. C’est ensuite que j’ai remarqué les flèches sur les engins et je me suis dit que cela pourrait être amusant à publier.

Je voulais obtenir un effet de bougé sur les passants mais sans filtre ND je n’ai pas vraiment pu descendre suffisamment la vitesse d’obturation. J’ai compensé en fermant de diaphragme mais malgré cela je suis resté à 1/40s.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 mm, 1/40s, f/16, ISO 64, 29 mm

Tesseract à la Laiterie

Image

Un jeudi 25 janvier, en pleine révolte paysanne, j’ai atterri au Cul Terreux, un bar à bières de Strasbourg situé à proximité de la salle de concert La Laiterie.

La soirée s’annonçait sous les hospices du djent avec trois groupes dont la tête d’affiche, Tesseract.

Au lieu de réviser War Of Being avec lequel je suis toujours fâché, j’ai découvert le groupe Unprocessed et leur dernier album …and everything in between

Trois groupes étaient programmés ce soir là et Callous Daoboys avait la délicate tâche de chauffer la salle.

J’avoue qu’en guise de première partie, nous avons chauffé nos gosiers avec des bières et rempli nos estomacs de tartes flambées. C’était peu-être mieux d’ailleurs, mais nous ne le saurons jamais.

Par contre il était hors de question de manquer Unprocessed dont le dernier album m’a fait une très forte impression. Il a fallu renoncer à la troisième bière et la dernière flammekuche pour rejoindre la foule agglutinée dans la salle.

Mais cela valait la peine. Sans spoiler ce qui va suivre, Unprocessed m’a fait plus tripper que Tesseract.

Quatre berlinois occupaient la scène, jouant au clic un métal progressif technique djent tabasseur partagé entre growl et chant clair. Dit comme ça, cela pourrait ressembler à du Tesseract mais non. La musique de Unprocessed est nettement plus organique, plus complexe et plus violente. Sans compromis en fait.

Les gamins sur scène avaient l’âge d’être mes enfants. Ça fait tout drôle lorsque l’on se retrouve perclus d’arthrose dans le public à se décrocher les cervicales devant des gosses. Bon ok, j’étais probablement un des plus vieux papi de la salle. Va falloir que de décroche un jour mais ça peut encore attendre un peu.

Pour le son, l’ingé aurait pu se casser un peu plus le fion, alors que le jeu du groupe est très précis, le son sortant de la table de mixage, lui était assez brouillon. Encore une balance faite à l’arrache.Mais lorsque l’on pousse le djent à 100 décibels, ça ne pardonne pas.

Leur set sera bien trop court à mon goût. Il faudra que je revoie ce groupe une nouvelle fois.

Tesseract arrive à 21h. Barres LED verticales, éclairages limite stroboscopique glacés, le groupe se lance dans un voyage temporel musical à rebours, débutant avec War of Being. La batterie domine la scène noire. Trois silhouettes se détachent, brandissant des instruments quand Daniel Tompkins s’avance tel un robot pour hurler.

A l’image de leur dernier album, leur jeu de scène est froid, aseptisé, chorégraphié mais impeccable, peut-être trop parfait justement.

Après deux ou trois titres du dernier album, le groupe se lance dans Sonder et là je commence à bouger sur la pointe des pieds. Un titre d’Alter State met enfin en branle mes cervicales et à la moitié du set mon diesel est paré pour une longue nuit de métal. 

Sauf que c’est déjà le rappel, Tesseract ne jouera qu’une heure et quart, terminant sur un morceau de leur tout premier album. Autant dire que je suis resté sur ma faim.

Il y a un truc qui m’a vraiment agacé, c’est quand Daniel s’est adressé à un gamin pour lui expliquer qu’il tenait entre ses mains notre avenir. C’est tellement facile de dire ça et de se décharger sur la nouvelle génération des conneries faites par la notre. Bon, on peut être artiste et dire des conneries, ça n’est pas totalement impossible.

Je suis reparti avec le vinyle dédicacé de Unprocessed, suivant mes compagnons de beuverie pour tenter une nouvelle bière au Cul Terreux, voir même une tarte flambée. Personnellement j’avais surtout envie de ne pas louper le dernier tram, alors finalement nous sommes rentrés.

Street photo – cortège

Image

Au début du mois, je suis reparti dans les rues de Strasbourg avec mon appareil photo. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas prêté à cet excercice. Je n’ai réalisé qu’un seul cliché ce jour là, qui mérite, d’après moi, un développement. Ce sera la dernière photo de cette série. Mais je me suis dit que ce serait l’occasion de retravailler quelques images plus anciennes dont je n’étais pas totalement satisfait.

On commence avec la manifestation Festi Gays de 2021 à Strasbourg en pleine pandémie. Un cortège coloré et festif sous le soleil printannier pendant lequel j’ai capturé et publié beaucoup d’images. Mais pas celle-ci, que je n’avais d’ailleurs pas développé à l’époque. J’ai opté pour le noir et blanc, comme souvent en photographie de rue malgré les vives couleurs des banderoles et des vêtements.

Nikon D810, Tamron 70-200 mm, 1/250s, f/11, ISO 360, 170 mm

Street photo – Le peintre

Image

Au programme cette semaine, trois photographies de rue. J’aime beaucoup me promener en ville avec mon appareil pour capturer des scènes de la vie ordinaire. L’exercice est toujours délicat car les gens n’apprécient pas toujours d’être pointé par un objectif et encore moins de retrouver leur portrait sur les réseaux sociaux sans être prévenus. Mes photos de rues sont en noir et blanc comme la majorité de mes clichés. Chacune des photos de cette série met en scène un ou deux personnages dans un décors qui m’inspirait.

On commence par un dessinateur, assis au bord du bassin d’Austerlitz à Strasbourg. La photographie initiale possédait un champ plus large pour englober les immeubles en arrière plan mais j’ai ramené l’image à un format carré pour la recentrer sur le sujet. En ouvrant à 2.8 je voulais me focaliser sur l’homme assis mais comme je n’ai pas eu le courage de m’approcher de peur de me faire remarquer, la profondeur de champ reste assez marquée. Du coup, c’est un peu raté.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8s, 1/1000s, f/2.8, ISO 100, 70 mm.

La conque

Image

La conque est une de mes rares photographies couleur de la Presqu’île Malraux. Mais là, pour le coup, le choix s’imposait par le contraste entre la sculpture en bronze et le bâtiment en briques. Il s’agit de l’armement Seegmuller, rien à voir avec la guerre mais plutôt l’armement des péniches naviguant sur le Rhin à l’époque. Trois bâtisses rouges et blanches avec des silos dans l’une desquelles fut construite la médiathèque André Malraux en 2008.

Le cliqué a nécessité pas mal de contorsions pour obtenir cette perspective. Je n’ai toutefois pas réussi à trouver le bonne symétrie avec les bandes blanches verticales.

Nikon Z6 II, Nikkor 24-70 mm 2.8, 1/250s, f/11, ISO 125, 24 mm