Bien vu l’aveugle !

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Au tout début de notre abonnement Apple TV+, nous avions commencé la série See avec Jason Momoa, vous savez la grosse brute de Stargate Atlantis. 

Si les visuels de cette série sont vraiment époustouflants, elle parle cependant d’un peuple aveugle… Un monde post apocalyptique où l’humanité a perdu la vue. C’est beau mais c’est chiant et nous avons arrêté rapidement.

Mais comme mon épouse fricote trois fois par semaine avec des musiciens, à moins que ce ne soit avec un alien en chaleur, je me retrouve tout seul devant l’écran une bonne partie de la semaine. Et pour éviter de lui voler des séries sympas, je regarde celles que nous avons abandonné en route. C’est beau l’amour.

J’ai donc repris See au sixième épisode après avoir fini la seconde saison de The Orville. L’histoire parle d’un clan d’aveugles où naissent deux faux jumeaux voyants, des enfants sorciers pourchassés par la méchante reine. Non ce n’est pas Blanche Neige.

Les épisodes oscillent entre post apocalyptique, heroic fantasy, dystopie et baston, oui faut bien donner quelque chose à faire à Jason. Un univers non voyant pas forcément très crédible, surtout les combats en aveugle, bâti sur les ruines de notre monde. 

Les personnages les plus fouillés sont la reine complètement dingue et son général pourchasseur d’hérétiques. Baba Voss, le père adoptif des jumeaux, incarné par Mamoa ne brille pas par son interprétation, son épouse Magra (attention spoiler, la soeur de la reine), est assez peu convaincante, Haniwa la jumelle est pas mal (interprétez ça comme vous voulez) et son frère Kofun est insipide.

Les épisodes se partagent entre marche, baston saignante et un peu de blabla. Comme dit précédemment, le plaisir de la série tourne autour des magnifiques paysages de la Colombie Britannique même si je l’avoue, l’ajout quasi systématique de flares (reflets du soleil) numériques sur la pellicule est particulièrement agaçant.

J’en suis maintenant à la saison deux qui n’a guère plus d’intérêt que la première même si un début d’intrigue politique voit le jour. Bref c’est joli et chiant mais c’est ça ou visionner à nouveau The Orville ou X Files.

Foundation

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Il y a bien longtemps, j’ai voulu lire l’œuvre majeure d’Isaac Asimov récompensée par le prestigieux prix Hugo, Foundation. J’avais dévoré ses nouvelles sur les robots et adoré le concept des trois lois de la robotique comme la manière dont ces machines intelligentes se trouvaient piégées par leur logique imposée.

Mais voilà, Foundation, son univers, sa politique, n’avait pas eu de prise sur mon imaginaire et j’avais abandonné le livre en cours de route.

Apple TV+ a lancé il y a peu la série inspirée du même roman et après avoir regardé quelques épisodes éblouissants, j’ai voulu me plonger à nouveau dans les mots de l’écrivain.

Une fois encore, j’ai failli abandonner. Rien à faire, mes paupières se fermaient à la lecture de la psychohistoire et des factions politiques en jeu. Je me perdais dans les personnages et les rares évocations planétaires m’indifféraient. L’ouverture du sanctuaire sur Terminus a relancé mon intérêt et j’ai réussi à terminer le livre, mais ce fut limite. 

Le livre se compose de nouvelles rythmées par les crises Seldon. Une écriture déstabilisante qui transporte le lecteur dans le temps et lui impose de nouveaux décors et personnages régulièrement. Si vous aimez les intrigues, le pouvoir, les magouilles et la politique, Foundation pourrait vous séduire. Si vous chercher de la hard science ou du space opéra, changez de livre.

La série TV Foundation ne joue pas franchement la carte de l’action avec de lents épisodes d’une heure où il se passe finalement assez peu de choses. Mais ses personnages possèdent beaucoup d’humanité et les visuels sont à couper le souffle. L’histoire, même si elle suit la trame de la psycho histoire qui prédit la chute de l’Empire, s’attarde plus sur les destinées des personnages dans la tourmente qu’à l’idéologie politique qui entoure les événements. La série s’inspire du roman, reprenant quelques uns des ses éléments principaux et en les traitant parfois très différemment. Elle enrichit l’univers avec des éléments comme les empereurs clonés, la grande prêtresse et s’embourbe nettement moins dans la promotion du nucléaire et les tractations politiques.

C’est assurément la meilleure série de science-fiction que j’ai regardé sur la plateforme Apple a ce jour et il y a pourtant eu For All Mankind, c’est tout dire.

AirDrop

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J’utilise principalement mon smartphone comme outil de prises de notes pour le blog. C’est dans les notes que j’ébauche mes articles, sauf pour les chroniques musicales que j’écris toujours sur papier, à l’ancienne, histoire de me couper des écrans et de mieux me livrer à la musique.

Hélas je n’ai pas de Cloud, par choix, je pourrais d’ailleurs écrire un billet sur cette décision très discutable un jour. Alors lorsque je dois copier un article depuis l’iPhone sur le Mac pour le mettre en forme et le publier, je me l’envoie par mail, ce qui vous conviendrez, est totalement stupide et énergivore. 

Chic ! J’ai reçu un message de moi, c’est cool, de quoi je parle ? 

Avec le Cloud je pourrais écrire l’article sur l’iPhone et l’avoir en même temps sur le Mac, mais je n’aime pas laisser des choses sur le Net dit le gars qui a un blog et un compte Google. Je suis un homme plein de contradictions, voire un imbécile.

Bref. Un jour en lisant un article comparant les mérites d’Androïd et d’iOS, je suis tombé sur la phrase qui tue : « AirDrop est la fonction la plus géniale d’iOS ».

Air quoi ? Oui j’ai un Mac et un iPhone et je ne connaissais même pas ce truc. Alors j’ai essayé de le faire fonctionner et ça n’a pas marché. J’ai eu besoin de toute l’aide du concurrent d’Apple, à savoir Google pour comprendre, c’est moche de vieillir. D’abord Apple n’a qu’à imprimer des bouquins pour expliquer comment fonctionne leurs machins. Ceci dit, même avec les explications et le Bluetooth désactivé, ça ne marche pas très bien non plus. En plus, sur le Mac, il y a une icône assez similaire à AirDrop qui sert à tout autre chose, mais ne me demandez pas quoi. Bref j’ai été pathétique.

Maintenant que j’ai engin compris, je gribouille mes idées un peu partout et lorsque j’en tiens une qui me plait, je l’approche du Mac et hop, elle se retrouve sur le blog en trois clics. Magique !

Je fais maintenant la même chose avec les liens Bandcamp, les photos et tout ce qui traîne sur mon portable, une nouvelle vie commence pour moi. Plus d’envoi mail stupide dans l’info sphère Google, avec une chance sur deux de me planter en tapant mon adresse mail. C’est beau le modernisme !

Ps : cet article a été envoyé par mail à mon adresse perso et copié collé dans mon blog depuis mon Mac en souvenir du bon vieux temps…

L’agonie d’une tortue

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Vous avez déjà assisté à l’agonie d’une tortue ? Renversé suite à une audacieuse acrobatie au ralenti ou retourné par un sadique, le chélonien, pattes en l’air, se débat vainement sous le soleil brûlant, tentant de se remettre debout. Cruelle fin vous ne trouvez pas ?

Sachez qu’il existe pire torture encore, et ce sont les ingénieurs d’Apple qui l’ont conçue. 

Torture, Apple, tortue ? 

Non je ne vous parle pas du Logo, ce langage de programmation graphique inventé en 1967 par Feurzeig et Papert mais d’un accessoire de mon ordinateur.

Je suis sous Mac depuis trois ans et je ne reviendrai plus jamais en arrière sauf ruiné. La machine semble aussi performante qu’au premier jour alors que chez Krosoft c’est la durée de vie maximale d’un PC pour qui utilise des logiciels gourmands. Un Mac donc avec un clavier et une souris sans fil. Super pratique. Grande autonomie, faible encombrement, avec plein de fonctionnalités bien vues et hors de prix comme il se doit.

Grande autonomie oui, mais de temps en temps il faut bien les recharger avec un cable USB Lightning. Pour le clavier, pas de problème, il suffit de le brancher au Mac et continuer à travailler. Certes ce n’est plus un clavier sans fil le temps de la recharge, mais c’est acceptable. 

Pour la souris, c’est une autre paire de manches. Le connecteur Lightning se trouve sous la souris, si si, dessous. Pour la recharger, il faut la placer sur le dos et la brancher, rendant toute utilisation de cet accessoire indispensable, impossible. 

Vous voyez l’analogie maintenant ?

Mais quel est le bougre d’imbécile d’ingénieur qui a eu cette idée stupide ? Mon Mac vient de m’informer que je devais recharger ma souris alors que je suis en plein travail. Pouf, plus de souris, autant dire plus de Mac. Le chélonien gît sur le dos, un harpon planté dans sa carapace et moi je suis comme un con à attendre que ses accus se rechargent pour reprendre mon travail. 

Alors en attendant, j’ai écrit ce billet sur le smartphone car je suis un homme plein de ressources.

Mosquito Coast

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En 1986 Peter Weir adaptait le roman Mosquito Coast de Paul Theroux avec en acteur vedette Harrison Ford. 

En 2021 Justin Theroux reprend le rôle de Allie Fox,  l’inventeur marginal qui a mis au point une machine à fabriquer de la glace à partir du feu. 

La première saison de la série Mosquito Coast d’Apple TV ne comporte que six épisodes d’environ une heure qui racontent la fuite de la famille Fox vers le Mexique. 

Je ne vais pas vous mentir, Mosquito Coast dérange, surtout si vous êtes parents. La série dépeint une famille étrange avec le père un peu cinglé, la mère qui suit son époux sans rien dire ou presque, la fille adolescente qui veut vivre comme tout le monde et le garçon pré ado qui voit son père comme un dieu. 

Vivant sous de fausses identités, ils changent sans cesse de résidence jusqu’au jour où une erreur les oblige à fuir les États-Unis. C’est cette fuite en avant qui nous occupe durant six heures, une fuite où le mystère autour des parents s’épaissit, où la tension monte entre les enfants et leurs géniteurs.

film de 1986

Je n’ai qu’un vague souvenir du film de 86 que j’avais pourtant regardé un nombre incalculable de fois. Mais j’ai la certitude que la série de 2021 fait déjà de l’ombre au long métrage et Justin à Harrison. Les quatre acteurs principaux sont très bons, les paysages magnifiques et la tension ne vous lâche pas du premier épisode jusqu’au dernier. 

série de 2021

Vivement la saison deux.

Apollo-Soyouz

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Je me souviens parfaitement de cette poignée de main orbitale en 1975, lorsque qu’un module Soyouz s’arrima à une capsule Apollo. Un bonjour médiatique terriblement cher pour l’époque. Mais c’était la Guerre Froide et toute détente était bonne à prendre.

En parlant de détente, savez-vous qu’utiliser une arme à feu dans l’espace est une bien mauvaise idée ? Non ? Alors regardez la deuxième saison de For All Mankind.

Comme on change pas une équipe qui gagne, les ricains et les ruskoff se chamaillent sur la Terre et sur la Lune. La NASA envisage d’armer sa nouvelle navette spatiale à propulsion nucléaire et la base lunaire est occupée en permanence par toute une équipe d’astronautes.

Nous nageons en pleine science-fiction et pourtant la saison nous ramène aux années Reagan. En fait For All Mankind, avec ces Russes premiers à fouler le sol lunaire suit la trajectoire de plus en plus divergente d’une uchronie. Mais nous le savions déjà.

Ne nous mentons, si la saison une semblait pleine d’espoir, la saison deux nous conduit au bord du précipice. Les astronautes tirent à vue, leurs épouses les trompent, les enfants font n’importe quoi et quelques personnes vêtues de scaphandres pressurisés ou recouvertes de scotch américain perdent la vie à la surface de notre satellite.

Et pendant ce temps, russes et américains, entre deux scénarios de fin du monde, mettent au point le couplage improbable d’Apollo et de Soyouz. Tout cela pour une poignée de main qui pourrait sauver l’humanité d’une apocalypse nucléaire.

La seconde saison de All Mankind tient ses promesses et si tout va bien, en 1995 l’homme marchera sur Mars. Sera-t-il américain, russe, chinois ou serait-ce jeune Jean-Loup Chrétien (Thomas était trop jeune), vous le saurez en regardant la saison trois.

Snoopy

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Avec l’arrivée de Apple TV+ et de Disney+ à la maison, l’ère de la surconsommation de séries en streaming a débuté. Et puisqu’il y a profusion, dès que la série nous ennuie, nous zappons.

See, avec Jason Momoa, la série pour aveugles et mal voyants, nous a rapidement saoulé malgré de magnifiques paysages. C’est l’histoire d’un monde futuriste où tout le monde est aveugle sauf deux enfants qui vont changer la face du monde. Un univers post-apocalyptique constitué de tribus armées d’arcs qui construisent, chassent, se battent malgré leur cécité. Au niveau crédibilité, la série frise le ridicule quant à la prestation de Jason Momoa, fidèle à lui-même, il joue la grosse brute pas franchement subtile.

Inhumans, une série Marvel abandonnée dès le premier épisode, met en scène des mutants vivant exilés sur la Lune pour échapper aux persécutions des hommes. Il y a un roi, une reine, un gros chien téléporteur, le frère du roi qui veut devenir le calife à la place du calife et c’est très, très mauvais.

Partons maintenant sur Terra Nova avec l’acteur de Life on Mars Jason O’Mara qui joue à Jurassic Parc dans le passé de la Terre. Les humains tentent de trouver une alternative à leur monde pollué en transportant des collons dans un monde parallèle (enfin pas si parallèle que ça), à l’époque des dinosaures. Pourquoi pas après tout ? Sauf qu’il s’agit d’une série où les ados sont les héros avec un papa et une maman pour les gronder ou bien les sauver et que tout ça est très très mauvais.

Agent Carter est une autre série Marvel, qui nous a également ennuyé dès le premier épisode. Nous plongeons dans les années quarante avec le Shield, Jarvis est encore un être humain majordome et Carter la petite secrétaire qui fait le café au lieu d’être sur le terrain. Mais ça va changer. Bof.

J’aurai bien continué Loosing Alice mais m’a femme n’a pas supporté cette série très tendue. Il faut avouer que l’atmosphère est des plus malsaines, un thriller érotico glauque, un jeu dangereux entre une femme d’age mûr et une gamine sur fond de production cinématographique. Je continuerai sans doute la série tout seul, comme je le fais avec For All Mankind.

Enfin il y a eu Her Voice, l’histoire d’une fille qui compose des chansons pour elle, et qui va tenter sa chance à New-York. Ca aurait pu être bien, mais c’est terriblement gnagan.

Nous suivons cependant avec rare assiduité les aventures de Snoopy, souvent pour nous détendre après un épisode trop sombre de Big Sky. C’est qu’il nous fait rire ce petit chien trop mignon. Oui c’est moche de vieillir.

Lorsque nous aurons terminé toutes les séries en cours, Moloch, Blue Sky et For All Mankind, peut-être reviendrons-nous sur une de ces séries, mais rien n’est moins certain, car de nouveaux titres sont programmé prochainement pour occuper nos soirées de couvre-feu.

Mando

Pour ceux qui me suivent depuis de longue date je tiens à préciser deux choses avant d’aller plus loin.

Premièrement, non, la série The Mandalorian ne figure pas au catalogue de Apple TV+.

Deuxièmement, vous devez savoir à quel point les derniers épisodes de Star Wars, depuis que Disney a racheté la licence, m’exaspèrent.

Alors que s’est-il passé ? Le catalogue de Apple TV+ est sympa mais peu étoffé et en attendant la deuxième saison de For All Mankind et la première de Foundation, il fallait bien occuper nos soirées. Mon épouse me harcelait depuis un moment pour souscrire un abonnement Disney et j’avoue que l’idée de regarder une série Star Wars me tentait bien. Alors voilà, maintenant nous explorons le catalogue de Disney, revoyons Tron, Rebelle, Wall E et ce n’est que le début de la fête à la surconsommation.

Depuis que Disney a repris Star Wars, sorti d’un excellent Solo, j’avoue que je suis de plus en plus réticent à passer une soirée en compagnie l’Empire et Mickey. Mais bon les deux saisons de Mandalorian étant maintenant disponibles, pourquoi ne pas les regarder n’est-ce pas ?

La série tourne autour d’un mandalorien, un mec en armure avec un casque qu’il n’enlève jamais et qui bosse comme chasseur de prime dans ce qui reste de l’Empire. Le background est mince mais parfait pour produire seize épisodes de trente à quarante minutes, proposant une aventure pas très compliquée, mission, vol, baston, vol, fin jusqu’au moment où débarque bébé Yoda dans la vie de ce célibataire endurci.

Je n’avais pas du tout compris l’engouement des fans de Star Wars pour cette petite créature poilue, moche et verte avant de regarder la série. Maintenant, comme tous les imbéciles, je veux acheter la peluche Made In China.

Le début de la première saison m’a semblé un peu légère avant de tomber amoureux de Cara Dune (Gina Carano) et d’avancer dans des épisodes, qui sans être très complexes, gagnent progressivement en maturité, tout particulièrement dans la seconde saison. Tout tourne autour de cette créature aux pouvoirs surprenants et de son protecteur impromptu (Le Mandalorien) entouré de quelques personnages récurrents comme la pulpeuse Cara Dune.

Notre héros recouvert de ferraille très prisée, enlève son casque à plusieurs reprises au cour des deux saisons, et très vite on comprend pourquoi il suivait la règle à la lettre depuis des années. Pedro Pascal, l’acteur qui joue son rôle, possède vraiment une drôle de thrombine. Et puis avouons-le, pour les doublures, c’est vachement pratique une armure intégrale.

En moins d’une semaine, nous avons dévoré les seize épisodes, c’est donc que ce n’était pas si mauvais que ça finalement, c’était même plutôt sympa pour être tout à fait honnête. Alors si vous aimez la saga Star Wars, n’hésitez pas.

Télématin

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Certaines personnes boivent leur premier café du jour en suivant les informations sur le petit écran. Des émissions qui mélangent actualités et divertissements avec plusieurs présentateurs, la vedette William Leynergie et ses comparses souvent souffre-douleur. 

Aux état-unis, le rôle de star est généralement tenu par un duo homme-femme, comme dans The Morning Show.

The Morning Show est une émission matinale ou un couple de journalistes, épaulés par toute une équipe, lit sur le prompteur l’actualité brûlante du jour entre des interviews et des bulletins météo. L’audimat et les annonceurs sont la principale préoccupation de tous ces journalistes et lorsqu’un jour, le présentateur vedette est accusé de harcèlement sexuel, leur univers s’effondre.

Mitch, la star devenu le pervers de l’année, est viré sur le champ et le duo n’est plus, laissant Alex seule à la manœuvre.

Poussée à bout, désespérée, Alex qui ne veut pas qu’on lui impose un nouveau partenaire, annonce que Bradley, une reporter à peine recrutée dans l’équipe, sera dorénavant sa coéquipière, déjouant ainsi toutes les manœuvres de la production.

Mais voilà, la petite Bradley est un cheval fougueux impossible à dompter.

Reese Witherspoon et Billy Crudup respectivement dans les rôles de Bradley et de Cory, le directeur de publication crèvent l’écran. La célèbre Jennifer Aniston (Friends) dans le rôle d’Alex, joue parfois comme un robot et son personnage devient rapidement horripilant. Peut-être est-ce pour cela qu’elle a eu le rôle.

The Morning Show est une excellente série TV sur le monde du journalisme télévisuel, les coulisses du JT, sur le harcèlement sexuel et sur les jeux de pouvoirs. A voir absolument.

Ted

Soyons clairs. Je ne porte pas particulièrement les américains dans mon cœur, je déteste le football et encore plus les sitcoms. Pourtant je regarde Ted.

Non, non, pas ce Ted là, obsédé, alcoolique, grossier et en peluche ! Celui-là je l’adule. 

Je regarde le Ted toujours de bonne humeur, amécain, insupportablement gentil et positif qui entraîne une équipe de football anglaise au bord du gouffre. 

Oui ce Ted là, le Ted Lasso.

Cette série met en scène une propriétaire de club autrefois bombasse, larguée pour une plus jeune, par son mari passionné de foot. 

Alors pour se venger, la dame va tout essayer pour plomber son propre club.

Et quoi de mieux pour arriver à ses fins, que d’engager un pseudo entraîneur ricain qui ne connaît rien au soccer. C’est là qu’intervient notre gentil ourson Ted. Plus grand, moins pelucheux, ce Ted ne rote pas à table, ne matte pas les nichons des filles, ne fume pas, ne dit jamais rien de trop vulgaire et comprend l’âme humaine, enfin sait voir en chacun de nous le meilleur.

Les épisodes d’une trentaine de minutes sont hilarants et ne parlent pas vraiment du football mais plus des gens. Et il y en a des personnages à caricaturer, la patronne, le joueur vedette du club, le gars qui gère l’équipement, le journaliste intello fan de l’équipe, le capitaine près de la retraite, la copine de la vedette, l’ombre du coach, l’ombre de la patronne.

Tout ce petit monde vit pour le club et le foot, chacun à sa manière et Ted, comme un chien dans un jeu de quille, tente tant bien que mal que cela fonctionne pendant que sa patronne fait tout l’inverse.

Les dix épisodes de la saison une n’auront tenu que quatre jours. Nous ne tarderons pas à avoir consommé toutes les séries de Apple TV+ à ce rythme là. Mais par chance la saison deux est annoncée pour cette année.