22 joules

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Un objet de 1.5 Kg tombant de 1.50 m de haut possède, avant de se fracasser par terre, une énergie potentielle de 22 joules.

Epg=mgh

Epg représente l’énergie potentielle gravitationnelle en joules (J)
m représente la masse en kilogrammes (kg)
g représente l’intensité du champ gravitationnel en newtons par kilogramme (N/kg)
gTerre=9,81 N/kg
h représente la hauteur par rapport au sol en mètres (m)

Le nouveau firmware du Nikon Z8 vient de sortir. Mais j’ai bien failli ne jamais en profiter. 

Je vous ai parlé de la grande lunette du jardin Botanique de Strasbourg. Et bien j’avais envie de la photographier, non pas avec mon iPhone comme pour la photo qui illustre l’article, mais avec un Fisheyes et le Z8. 

J’ai donc préparé un sac avec dedans le boîtier Nikon, l’objectif Samyang et un petit trépied de voyage et je suis parti à vélo au club d’astronomie.

Arrivé à l’avance pour la conférence sur les origines de la vie présentée par un vieux chercheur barbu en géologie de Lyon, je me suis installé dans l’amphithéâtre pour préparer mon matériel. L’objectif sur le boîtier, le boîtier sur le pied, le pied sur le dossier du banc de l’amphi. 

Manifestement, j’avais mal serré la platine Arca Swiss du trépied, car lorsque j’ai voulu prendre le matériel en main, le boîtier et son objectif se sont désolidarisés de la base. Le trépied est resté posé sur le banc et le reste a réalisé un vol plané de 1.50 m de hauteur pour retomber lourdement sur le sol, au pied du conférencier horrifié.

J’ai gardé mon self control malgré un juron bien senti. Ce n’est pas la première fois qu’un appareil m’échappe des mains. 

Le Z6 II a perdu un petit bout de sa coque plastique en montagne, le D810 armé d’un 70-200 mm a chuté en concert, mon argentique est tombé de deux mètres sur du granite dans un monument mégalithique en Écosse. Bref j’ai l’habitude. Ce sont les risques du métier. Mais un Z8 tout neuf, bof, surtout chargé d’une optique assez lourde.

J’ai respiré un grand coup et suis descendu ramasser les morceaux alors que le vieux barbu remplaçait la pile de son peacemaker.

Les morceaux ? Non, le morceau, le Nikon et le Samyang toujours accrochés l’un à l’autre. Pas de bout de plastique manquant, pas de lentille brisée et à la mise en route, un Nikon Z8 manifestement opérationnel. Ouverture, vitesse, autofocus, mode, capteur, la bête ne semblait pas avoir souffert. 

Jetez n’importe quel bidule électronique contenant du verre de 1.5 kg de 1.50 m de haut pour voir comment il réagit et vous comprendrez ma chance et la robustesse du matériel.

Le plus drôle c’est que je n’ai pas pu réaliser la photo de la lunette ce soir là. Le membre de l’association qui ouvrait l’amphi pour la conférence n’avait pas les clés de la coupole. Je me suis rattrapé avec une conférence irrespectueuse, passionnante et drôle que l’on aurait pu intituler « Dieu Aime l’Alcool ». 

Bref le Z8 a survécu, du moins pour l’instant je n’ai pas découvert de séquelles de sa chute et bonheur suprême, il vient de passer avec succès la mise à jour du firmware 2.0 qui ajoute entre autre la reconnaissance des oiseaux et la photographie automatique, un panachage des nouveautés du Nikon Z9 et Zft.

Alors merci Nikon de fabriquer des boîtiers en titane robustes et de proposer des mises à jour qui enrichissent les fonctionnalités déjà fabuleuses du Z8. 

Retard

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Je vous au raconté que le Nikon Z8 est reparti au service après vente. C’était vraiment un triste moment. La bonne nouvelle c’est qu’une semaine après, Nikon remettait le boîtier entre les mains de UPS.

Le 28 juillet l’étiquette était imprimé avec une livraison programmée pour le 31. Le 31 un message m’informait d’une livraison entre 8h30 et 12h30 et sur le suivi je pouvais lire : Retard.

Le 1er aout, le colis était en partance pour Strasbourg à 9h32 mais toujours en retard. Le 2 août à 9h34, le colis était en partance pour Strasbourg et encore en retard. « La date de livraison vous sera communiquée dès que possible. ». Ça sentait le sapin. Le jeudi 3 août au matin, mon numéro de suivi de colis n’était plus disponible sur le site d’UPS. Damned !

Un peu inquiet, car j’ai une longue habitude des facéties des transporteurs, j’ai contacté le SAV de Nikon pour leur signaler le problème et eux non plus n’avaient pas d’explications à me donner. Mais ils allaient enquêter. Un objet à 6.50 euros le gramme était égaré entre Paris et Strasbourg. Ce n’est pas le prix de l’or à 18 carats mais quand même. Et puis ce n’est pas n’importe quel objet non plus, c’est mon Nikon Z8 chéri !

Après un second appel chez Nikon, ils ont pris le problème à bras le corps et contacté UPS. Quelques minutes plus tard, UPS Strasbourg me contactait. Ils avaient bien le colis au dépôt mais avec les vacances, les malades, la fin du monde et le prix du carburant, ils avaient du mal à assurer leurs livraisons. Heu… rappelez-moi le cœur du métier d’UPS ? Bref, ils m’ont proposé de passer chercher le colis sauf que je suis à vélo moi. Alors ils ont proposé de me livrer le lendemain pour finalement passer directement au boulot m’apporter le paquet le jour même. Dingue !

Finalement, après bien des aventures, le Z8 était de retour à la maison, en bon état, nettoyé et révisé. J’allais enfin pouvoir recommencer à faire de la photographie.

Mon beau Nikon

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Il y a quelques semaines, je déballais le Nikon Z8 et préparais le boîtier pour ses premières sorties. 

Après un moucheron collé au capteur, c’est la bague d’adaptation FTZ qui m’a donné du fil à retordre. Disons que j’ai eu un mal de chien à la fixer sur le boîtier. Et puis plus rien. Plus de moucheron, plus de problème de fixation d’objectifs et depuis quatre concerts je peaufine tant bien que mal mes réglages. 

Puis j’ai reçu un e-mail du revendeur pour m’avertir que certains Z8 avaient un problème de verrouillage de l’objectif et que la marque rappelait certaines séries. C’est là que je me suis souvenu du problème avec la bague FTZ. Alors j’ai vérifié sur le site de Nikon, et mon boîtier faisait bien partie des appareils rappelés par le fabricant. Décidément, je jouais de mal chance.

D’autant plus que le boîtier serait absent pendant quinze jours à un mois, ce qui m’obligerait à revenir au Z6 et son capteur  très encrassé.

Après avoir fait des démarches auprès du SAV, j’ai été mis en liste d’attente pendant une dizaine de jours avant de recevoir mon bon de retour. Sauf que le grand soleil revenait et que je voulais monter au Champ du Feu regarder les étoiles. En plus, quelques membres du club photo projetaient une sortie ornithologique en Allemagne la semaine suivante. Difficile de me séparer du Z8 dans ces conditions.

C’est un peu comme renvoyer son cadeau de Noël au magasin parce qu’il y a un truc qui ne fonctionne pas bien. C’est carrément trop injuste. 

Ceci dit, il fallait bien que je l’expédie ce Z8. Alors, après avoir repoussé maintes fois ma décision à cause d’une sortie astro, de photos d’oiseaux ou de concerts, j’ai fini par emballer le boîtier et le livrer au relais le plus proche.

Je viens d’apprendre que des modèles de Z8 auraient également des problèmes au niveau des ergos de la courroie. J’espère qu’ils vérifieront ça lors du SAV car je ne voudrais pas me retrouver avec un Z8 et son objectif au sol, comme c’est arrivé à un photographe il y a peu. Je ne voudrais surtout pas subir un second rappel du boîtier dans quelques semaines. En fait j’aimerais surtout profiter de mon nouveau joujou.

Le manque de réflexes

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45 millions de pixels et 20 images par seconde tout ça dans 910 grammes de technologie, Nikon vient de dégainer le Z 8.J’attendais un Z 6 sur vitaminé, Nikon a sorti un Z 9 allégé. Évidemment, ce n’est pas le même budget, car à 4599 euros, il y a de quoi rebuter plus d’un photographe amateur.

Le Z 8 est l’alter ego hybride du reflex D 850. Un boîtier robuste, dédié aux amateurs exigeants comme aux professionnels, qui sur le papier, se classe parmi les hybrides les plus performants.

L’annonce tombait le 10 mai même si nous savions déjà à quoi nous attendre. Le soir même les premières présentations fleurissaient sur YouTube et dans la presse.

Mais à ce prix là, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de la folie et commander un Z 9, après tout, le haut de gamme n’est que 1500 euros plus cher.
Oui mais. Je vous ai déjà parlé de voyager et 400 grammes de moins, c’est toujours ça de gagné.

Le truc que j’attendais, c’était la présence d’un rideau de protection du capteur comme sur son grand frère, car Kase filter ou pas, l’encrassement du Z 6 est un véritable problème pour moi qui change régulièrement d’objectif sur le terrain.

Le Z 8 traine le même défaut que le Z 9, un pré focus en JPG au lieu du RAW contrairement à la concurrence. On espère toujours qu’une mise à jour viendra corriger ce gros défaut, car la fonctionnalité intéresse grandement les photographes animaliers ou de sport mais j’ai peur que ce soit une contrainte matérielle qui impose ça.

L’autonomie pourrait être un autre problème. Avec un tel processeur, il risque d’être plus gourmand que le Z6. Du coup le grip s’impose et la question de passer au gros monobloc du Z 9 se pose à nouveau.

Après 24h de réflexion, j’ai décidé de me lancer dans le pré commande du Z 8. D’ici la fin du mois, si tout va bien, je pourrai faire mes premières armes avec l’engin. Et comme je ne collectionne pas les boîtiers, je vais essayer de revendre le D 810 avec le seul objectif qui n’est pas compatible avec la bague FTZ, un zoom 24-85 qui possède un mode macro. Cela va alléger la facture.

  • Monture d’objectif : Z
  • Capteur d’image : FX, CMOS, 35.9 mm x 23.9 mm
  • Nombre total de pixels : 52.37 million
  • Système anti-poussière : Image sensor cleaning, Image Dust Off reference data (requires NX Studio)
  • Pixels effectifs : 45.7 million
  • Formats de fichiers : NEF, JPEG, HEIF
  • Supports d’enregistrement : CFexpress (Type B) ,  XQD ,  SD ,  SDHC (UHS-II compliant) ,  SDXC (UHS-II compliant)
  • Double logement pour cartes
  • Obturateur : Electronic shutter with shutter sound and sensor shield
  • Vitesse d’obturation : 1/32000 à 30 s, bulb, time
  • Modes d’exposition
  • Sensibilité : ISO 64 to 25600 
  • Zone de mise au point : 493

Le sac idéal

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En photographie, la préparation de son sac est primordiale. Il ne faut pas se retrouver sur le terrain avec l’image de rêve devant les yeux et pas la bonne focale pour la capturer. Il y a bien entendu des sacs spécialisés comme pour l’astronomie, la photographie animalière ou encore les concerts, mais pour le quotidien, j’ai deux recettes qui couvrent presque tous les situations.

Idéalement je dois couvrir une focale allant de 24 mm à 200 mm pour mes besoins principaux. C’est même vrai en concert. Au delà de 200 mm, autant s’approcher du sujet sauf s’il est très farouche ou accroché aux étoiles.

Pour couvrir cette plage de focale je dispose de plusieurs optiques. Un zoom Nikkor 24-85 mm f 2.8-4 monture F, un zoom Nikkor Z 24-200 mm f 4-6.3, un zoom Nikkor Z 24-70 mm f 2.8 et un zoom Tamron 70-200 mm 2.8 en monture F. Bien évidemment les deux derniers sont mes préférés même s’ils sont lourds et encombrants. 

Le premier, le Nikkor 24-85 possède l’intérêt de disposer d’un mode macro en plus d’être compact. Mais il ne fonctionne pas avec mon adaptateur FTZ pour être monté sur le Nikon Z6 II et possède pas mal de défauts optiques.

Le Nikkor Z 24-200 couvre toute la focale requise et est léger, mais lui aussi ne brille pas par ses performances optiques même s’il est nettement meilleur que le précédent. Je l’utilise avec le Nikkon Z6 II pour voyager léger, pendant les promenades et les voyages. Il tient dans petit étuis Manfrotto. Autant dire la solution compacte et légère, c’est ma première configuration.

Le Nikkor Z 24-70 2.8s (il en existe un autre ouvert à f 4) est une petite merveille, lumineux et au piqué irréprochable, mais il est lourd à mon goût. Je l’emporte lorsque je désire vraiment une belle image ou que je suis dans des environnements sombres. Son compagnon de route est naturellement le Tamron 70-200 fixé avec la bague FTZ. Une belle optique qui complète la focale. 

Cela donne un sac avec deux objectifs et un boîtier, un peu plus de trois kilogrammes sans l’emballage ce qui reste relativement raisonnable pour crapahuter longtemps en montagne. C’est cette seconde configuration que j’emmène pour mes promenades dédiées à la photographie en solitaire.

Z neuf

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Depuis sa sortie, je fantasme sur le boîtier pro hybride haut de gamme de chez Nikon.

Plusieurs raisons à cela, son capteur, son grip intégré, le shutter absent des autre modèles de la gamme, son autofocus accrocheur et mon vieux D810 qui est à bout de souffle.

Le monstre coûte un bras et, il y a peu, je n’aurai pas eu les moyens de me l’offrir sans saigner le budget familial. 

Un tel boîtier dans les mains d’un amateur, c’est clairement de la confiture donnée aux cochons.

Mais soudain, j’ai eu les moyens de mon rêve, alors pourquoi ne pas me la peter devant mes camarades de jeu pendant les concerts après tout ?

J’y vais, j’y vais pas ? Allez ! Qu’est-ce cinq mille neuf cent quatre vingt dix neuf euros pour un smicard ? 

Plusieurs mois de salaire…

Mi novembre, le Nikon Z9 est redevenu disponible chez les revendeurs, je pouvais réaliser mon fantasme.

Pourtant c’est un petit accessoire à moins de cent euros qui a principalement fait basculer mon choix. Le Kase filter dont je vous ai déjà parlé et qui redonne ses lettres de noblesse au Nikon Z6 II.

Ensuite il y a ma fibre écologique qui a fait pencher la balance. Pourquoi acheter quelque chose dont je n’ai pas forcément besoin et qui lors de sa fabrication possède une empreinte carbone non négligeable sans parler des terres rares nécessaires et de son transport en Europe.

Il y a également le fait que je couvre nettement moins de concerts et que le Z6 est un boîtier plus lumineux que le Z9. J’ai même testé Chez Paulette une config avec un seul boîtier et un objectif. Ça peut le faire car je travaille principalement au 70-200 mm ouvert à 2.8.

Donc c’est décidé, je vais rester avec le Z6 II. J’ai déjà étendu ma gamme d’objectifs à monture Z avec le 40-2 et le 24-200. Le premier pour la vidéo, le second pour les promenades. J’utilise nettement moins le D810 lourd et encombrant, surtout avec son grip, et même le Panasonic GX9 que j’emmenais partout commence à être remplacé par le Z6 sans le grip équipé du 40 mm pour voyager léger.

Je louche quand même du côté des drones de temps en temps pour faire des clichés vu d’en haut de paysages et châteaux. Quand je vois certaines photographies vues du ciel ça me fait envie. Mais c’est encore un gadget onéreux qui ne servirait pas souvent, tout ça pour faire moins bien que d’autres photographes. 

Je vais par contre surveiller les futures productions TAMRON pour la monture Z. Pour l’instant il n’y a qu’un 70-300 mm au catalogue mais il est question que cela évolue. J’aurais bien besoin d’un objectif macro et d’un bon doubleur.

Studio Line

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Mine de rien, enregistrer une vidéo de trois minutes une fois par semaine, cela demande une certaine organisation. 

Tout d’abord il faut écouter de la musique, au moins un album par semaine. Pour être honnête ce n’est pas la partie la plus désagréable du travail maintenant que je ne dirige plus un webzine de rock. En effet, je ne cherche plus à me torturer avec des disques improbables mais plutôt à me faire plaisir. J’écoute brièvement des albums, je jette mon dévolu sur celui qui me fait envie, je l’achète (j’adore acheter un album, même en numérique), puis je l’écoute avec délectation des jours durant sur ma platine, sublimé par mon ampli et des enceintes colones.

Après il faut quand même commencer à travailler, prendre des notes, retranscrire mes impressions, me documenter parfois, mettre tout ça en ordre et préparer le script. Un travail que je fais toujours avec un bloc note et un crayon. Je viens d’ailleurs de terminer un bloc A4 80 feuilles commencé à l’époque de Neoprog avec la chronique d’Osyron et noirci depuis en recto-verso.

Ensuite je retranscris ma prose sur l’ordinateur à l’aide d’un outil de publication partagé, une habitude conservée de l’époque du webzine. Je recherche également des images pour illustrer la vidéo et parfois je vais jusqu’à enregistrer une musique débile sur le clavier MIDI pour amuser la galerie, enfin, ça n’amuse vraiment que moi mais passons…

Vient ensuite la préparation à l’enregistrement. Je transfère la chronique d’internet vers une application sur la tablette de mon épouse. Cette application est un logiciel de prompteur qui me permet de faire défiler le texte devant moi en contrôlant la vitesse avec une télécommande. C’est de cette façon que je teste le texte, le débit et que je corrige le tir avant l’enregistrement. 

L’opération Studio Line peut alors commencer: brossage des dents , rasage de près avec, épilation des oreilles, des narines et des sourcils, nettoyage des lunettes et le coup de brosse de la semaine sur mes quinze millimètres de cheveux. 

Le plus fastidieux débute enfin. Il faut installer l’armature de l’écran vert et bien tendre le tissu. Deux trépieds, deux montants, un bout de chiffon, trois pinces et une grande barre en aluminium pour tendre la toile au sol. Il faut monter puis mettre en place les deux projecteurs LED. Deux trépieds à déployer, deux soufflets à ouvrir à l’aide de huit piquets peu maniables qui se fixent sur les deux LED. Il faut ensuite orienter correctement les projecteurs, brancher l’alimentation, régler leur puissance et souvent revenir vers l’écran vert dont l’éclairage puissant souligne les défauts. 

Ensuite j’installe le tabouret où je vais poser mon séant, bien centré, ni trop loin, ni trop près de l’écran pour profiter du flou de l’ouverture à f 2.8, pour limiter également les ombres portées et surtout les déplacements d’air faisant bouger la toile. 

Vient le tour du premier pied photo qui va supporter l’appareil et le prompteur. A part le centrage et son réglage en hauteur, rien de compliqué. Là ou cela se corse, c’est avec un prompteur à miroir sur lequel se fixe le boitier photo et son objectif 24-70 mm à 2.8. Il faut visser le boitier au rail du prompteur et glisser l’objectif dans le soufflet puis aligner parfaitement tout le monde et régler enfin le zoom sur à peu près 50 mm. Il faut installer la tablette sur le rail du prompteur et réaligner si besoin tout le système. Maintenant il faut brancher le micro cravate au boitier et installer un second pied et son porte smartphone pour supporter le smartphone qui me servira de retour vidéo et de contrôleur à distance de la caméra. Car oui, je n’ai pas de caméraman avec moi.

Les dernières étapes consistent à jumeler en le smartphone avec le boitier photo et la télécommande avec la tablette, allumer le micro, tester la prise de son, d’image, le défilement du prompteur et lancer enfin l’enregistrement qui dure une dizaine de minutes le plus souvent.

Une fois fini, je retire la carte SD de l’appareil photo et descend travailler au montage sur l’ordinateur avec le logiciel de montage. Une étape fastidieuse d’une heure environ maintenant qui s’achève par un fichier .mov de trois à quatre minutes qu’il va falloir importer sur YouTube.

Deux « j’aime » et vingt vues plus tard, la vie de cette vidéo va s’achever dans l’oubli après sept jours de travail. De temps en temps un nouvel abonné rejoint la chaine – quatre depuis le début – et accidentellement, une vidéo dépasse les soixante-dix vues.

Beaucoup de temps passé, beaucoup d’équipements utilisés pour un piètre résultat au final. 

Ce billet aurait pu être sponsorisé par Rega, Bluetooth, Sensodyne, Akai, Nikon, Manfrotto, Menhen, Cullmann, Apple, Scan Disk, Neewer, Gilette, Marrantz, Starblitz, Google, Triangle, Grados, Neeweer, Boya, Ikea, Combar, Rhodia, Osyron,  Garnier, Cambrige, Cullmann et le Crédit Mutuel.

Mais avec vingt vues quotidiennes, ça n’intéresse personne. Ceci dit, pour une fois, la vidéo de Marillion – An Hour Before It’s Dark casse la baraque avec pas loin de 250 vues depuis sa sortie lundi. L’exception qui confirme la règle en fait.

Z comme

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En ce début d’année j’ai dû acheter un accessoire photo à usage unique, cher, inutile mais dont j’avais absolument besoin.

Généralement, lorsque que vous devez mettre à jour la version logicielle d’un appareil, son constructeur vous invite à la télécharger sur son site et à l’installer gratuitement sur le dit appareil, ceci afin de corriger des erreurs ou améliorer des fonctionnalités.

C’est le cas des systèmes d’exploitation des consoles, des ordinateurs, des firmwares des appareils photos, des chaines hifi, des smartphones et j’en passe.

Hélas, chez Tamron, un des leaders de l’objectif photographique multi-montures, si vous voulez mettre à jour le firmware de votre objectif, il faut acquérir un accessoire valant une centaine d’euros, le Tap-in.

L’accessoire en question permet d’autres taches que la simple mise à jour comme le réglage fin de la mise au point, mais jusqu’à il y a quelques jours, je n’en avais absolument pas l’usage.

Je possède deux cailloux Tamron en monture Nikon. Un vieux 70-300 et un magnifique 70-200 ouvert à 2.8, bête de course parfaitement adaptée aux concerts et que j’utilise avec un Nikon D810.

Mais voilà, je suis obligé de mettre à jour le 70-200 aujourd’hui et le fameux Tap-in est devenu introuvable sur le marché de l’occasion depuis Noël. Alors j’en ai commandé un neuf. Tout ça pour pouvoir continuer à utiliser un objectif que j’ai déjà payé une fortune il y a deux ans.

Mais pourquoi cette mise à jour et cette brutale pénurie au fait ?

La gamme Z de chez Nikon vient de donner naissance à sa seconde génération. La gamme Z, ce sont les hybrides sur lesquels Nikon base sa nouvelle stratégie commerciale, l’an passé le Z5, le Z6, le Z7, le Z50 et maintenant le Z6 II et le Z7 II.

Mais quel rapport avec le Tamron me direz-vous ? Patience, j’y arrive !

La gamme Z de Nikon fonctionne avec des objectifs monture Z contrairement à mon D810 qui est en monture F. Heureusement pour les photographes, Nikon vend une bague adaptatrice FTZ, comprenez de monture F vers monture Z, afin que leurs anciennes optiques fonctionnent également sur les boitiers à monture Z.

Oui mais non, en fait c’est plus compliqué que ça n’en a l’air. Seuls certains objectifs monture F (principalement les AF-S) fonctionnent avec cette bague. Nikon fournit un tableau pas tout à fait exhaustif sur le sujet et est particulièrement obscur lorsqu’il s’agit de parler des autres marques d’objectifs en monture Nikon comme Samyang, Sigma ou Tamron. Bref c’est compliqué. Heureusement il y a Internet.

Pour les Samyang et Sigma pas ou peu d’information sur la toile si ce n’est des bruits de couloir comme quoi cela fonctionnerait et même avec les optiques DX pour certains modèles. Pour Tamron tout dépend du numéro de série ou de la version du firmware.

Mais à quoi bon ce Tap-in puisque je travaille avec un D7200 et un D810 ? Tout simplement parce que depuis l’an passé, je me posais la question du passage à l’hybride et que j’ai franchi le pas en fin d’année.

Plusieurs options de modernisation s’offraient à moi en restant chez Nikon. La première consistait à ne rien changer, si ce n’est acquérir un zoom grand angle plein format. La seconde passait par l’achat d’un D850, le petit frère du D810. La troisième consistait à me lancer dans la gamme Z. J’aurai pu opter pour de D6 également, mais je doublais voire triplais d’un coup le budget alloué à l’opération.

Pour faire simple le D850 c’est un D810 plus moderne avec plus de pixels et un écran tactile orientable. Le modèle n’est pas tout neuf et coûte la bagatelle de trois mille euros neuf. Mais il faut l’avouer, c’est de la belle quincaillerie.

Le Z7 est l’hybride haut de gamme de chez Nikon avec quarante sept millions de pixels, comme le D850, sans doute un peu trop pour mon usage, d’autant qu’il coûte presque aussi cher que son homologue reflex avec une bague d’adaptation mais propose une électronique dernier cri et deux processeurs.

Reflex ou hybride ? Il y a un an je n’aurais sans doute pas hésité mais avec l’acquisition du Panasonic Lumix GX9 il y a quelques mois pour m’accompagner dans mes promenades, j’ai découvert les joies de la stabilisation cinq axes et me suis habitué au viseur à pixels. Je n’étais plus anti-hybride.

J’ai joué avec le Z7 et c’est un revendeur qui m’a convaincu de franchir le pas. Il m’a rassuré quant à la compatibilité de certaines optiques, m’a vendu les mérites de la luminosité de l’appareil, de sa stabilisation cinq axes et surtout m’a recommandé le Z6 plutôt que le Z7 étant donné l’usage que j’en fais au quotidien. C’est vrai que 47 Mo pixels pour un photographe du dimanche, c’est clairement de la confiture donnée aux cochons. Restait une chose qui me chagrinait dans la gamme Z, c’était cette carte mémoire Sony, alors je n’ai pas hésité lorsque Nikon est arrivé avec le tout nouveau Z6 II, proposant deux emplacements de cartes mémoires, dont un dédié aux cartes SD.

Du coup me voila avec mon cinquième boitier depuis que j’ai repris la photographie. Après mes premiers pas sur un Nikon D5100 emprunté au travail, je le suis offert un D7100 puis un D7200 et suis passé au plein format avec le D810. Puis j’ai testé l’hybride GX9 avant de passer au plein format Nikon Z6 II. Bien entendu je ne cherche pas à collectionner les boitiers. Je conserve deux boitiers plein format pour les concerts et le GX9 pour la promenade. J’ai revendu le D7100 à l’arrivée du D810 et je viens de me séparer pendant un week-end de folie le D7200 ainsi que des objectifs pour APS-C qui allaient avec, mais c’est une autre histoire.

Mais que va m’apporter le Z6 II à part calmer un caprice d’enfant gâté ? L’ouverture vers une nouvelle gamme d’objectifs de qualité encore plus cher signée Nikon, une stabilisation cinq axes, un boîtier très lumineux, une montée en ISO impressionnante, un écran tactile orientable, une nouvelle électronique et 300 grammes de moins dans la main.

Et que vais-je perdre avec lui ? La vision directe de la lumière captée par l’objectif, un Samyang 8 mm, le Sigma Art 18-35 mm ouvert à 1.8 qui fonctionnait à merveille mais avec moins de pixels, un Nikkor 18-140 mm passe partout, un Nikkor 24-85 mm pas terrible et un Tamron 70-300 mm fatigué. Je vais aussi perdre beaucoup d’argent car énervé d’avoir à acheté un Tap-In j’ai commandé le grip en même temps.

Une des premières photos réalisée avec le Nikon Z6 II équipé d’un Sigma Art 18-35 mm ouvert à 1.8

Photo mattons – le matériel – 7

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Parlons équipement, ça tombe bien, Noël approche…

Pour photographier, vous aurez besoin d’un minimum d’équipement. Vous pouvez très bien vous contenter de votre téléphone portable ou bien d’un compact entrée de gamme, mais si vous prenez goût à cette activité, rapidement, vous vous sentirez à l’étroit avec ce genre d’équipement.

Ceci dit, croyez-moi, il serait plus raisonnable d’en rester là tout de suite.

Peu de compacts ou de téléphones proposent des optiques interchangeables. Lorsque vous voudrez photographier un insecte en gros plan, un oiseau à 100 mètres, la lune à 400 000 kilomètres, faire un portrait, vous devrez utiliser des objectifs très différents. 

Les capteurs des téléphones sont de petite taille (une dizaine de mégapixels), difficile d’envisager un tirage papier A3 de qualité avec une photographie prise avec votre smartphone. 

Leurs réglages sont souvent limités ou inexistants, pas de gestion de la vitesse, de l’ouverture, de la sensibilité. 

Enfin, il y a le fameux format RAW que vous trouverez rarement sur un compact.

Il y a également un facteur important que l’on néglige souvent, si un boîtier reflex est lourd, il offre une excellente prise en main, et un appareil bien en main permet de mieux maîtriser sa photographie.

Pour photographier en amateur éclairé, je recommande un hybride ou un reflex. L’hybride montre via un viseur LCD, l’image vue par l’objectif. Le reflex montre l’image via un miroir qui se soulève au moment de la prise de photo. Depuis peu, les hybrides grignotent des parts de marché aux reflex, ils sont plus léger et aujourd’hui rivalisent techniquement avec les reflex professionnels et possèdent une gamme d’objectifs assez étendue, pour preuve les nouveaux Nikon Z qui sont des tueries.

Choisissez votre chapelle, je n’ai pas de religion pour ma part ni d’actions, mais ayant commencé avec un reflex, je continue, car changer de boitier coûte très cher.

Ne nous mentons pas, la photographie est un loisir onéreux. Boitiers, objectifs, sacs, pieds, logiciels, filtres, on en a jamais assez et il sort régulièrement un modèle bien meilleur que l’ancien. Si vous vous lancez vraiment dans la photo, évitez le matériel bas de gamme, commencez tout de suite avec un boitier semi pro ou pro. Vous arriverez très vite aux limites de votre matériel si vous démarrez trop bas.

Pour les objectifs c’est la même chose, et croyez mon banquier, c’est un poste de dépense conséquent, mais si comme moi vous faites des photographies de sport, de concert, vous allez avoir besoin d’un bon matériel. Il n’y a pas de secret, un objectif polyvalent entrée de gamme va vite révéler ses faiblesses dans des conditions limites (stabilisation, lumière, chromatisme, aberration sphérique etc…). Ceci dit, un objectif, contrairement à un boitier, est un investissement durable si vous prenez soin de votre matériel.

Reste un débat, plein format ou pas ? Les boîtiers plein format (24×36) sont un peu plus délicats à manipuler, plus techniques et plus lourds que les autres, mais une fois que vous y aurez goûté, vous ne reviendrez pas en arrière, même chose pour les bonnes optiques.

Combien de boitiers, combien d’objectifs ? Tout dépend de ce que vous faites comme photographie. Un boitier avec un objectif généraliste suffira à bien des personnes pour faire du paysage ou de la photographie de rue. Je me suis longtemps contenté d’un 18-140 mm que j’emmène toujours lors de mes promenades. Si vous voulez faire de la photo animalière, de la macro, du portrait, de l’astronomie, du sport, ça va se compliquer, car chaque objectif est prévu pour un usage spécifique. Vous ne faites pas du nu avec un 500 mm à moins d’étudier les poils pubiens, vous ne faites pas de la macro avec un Fish Eye, à moins de vous spécialiser dans les diplodocus. 

Nikon ou Canon ? En voila une bonne question. Là encore, suivez vos envies, les optiques blanches de Canon sont magnifiques et la robustesse des boîtiers Nikon a fait ses preuves. Je suis sur du Nikon parce que j’ai commencé avec cette marque et qu’un APN est suffisamment compliqué pour que je joue pas avec plusieurs technologies en même temps. Il n’y a pas que Nikon et Canon, il y a Sony, Leica et j’en passe. Faites votre choix mais regardez bien l’offre d’objectifs compatibles.

Il vous faudra un pied pour effectuer des pauses longues, un pied qui supporte le poids de votre boitier plus objectif, un monopod pour stabiliser si vous avez de gros téléobjectifs. Il vous faudra une télécommande pour déclencher à distance, un sac pour transporter votre matériel. Il vous faudra un kit pour nettoyer vos optiques (non pas le mouchoir cracra). Il vous faudra un flash, des réflecteurs si vous faites du portrait en studio ou en extérieur.

Il faudra également adapter votre matériel à votre activité, oubliez le pied pour un concert, comme le 600 mm sauf si vous êtes dans un stade. Il faudra réfléchir à ce que vous allez photographier et comment, pour ne pas emporter tout votre matériel à chaque fois.

Il vous faudra un ordinateur mais également un écran spécial pour développer, un grand écran avec une dalle qui ne brille pas et qui restitue des couleurs acceptables. Et si vous devenez pro, il vous faudra une sonde pour calibrer votre écran.

J’ai commencé la photo à 11 ans avec un Kodak Instamatic acheté à mon frère.

J’ai ensuite eu un 6×6 Lubitel, c’est tout ce que je pouvais m’offrir à l’époque, un truc étrange avec deux objectifs, un pour viser, un pour photographier (on visait par le haut, dans le soufflet métallique). 

Puis avec ma première paye, je me suis offert un reflex argentique Minolta avec un 50 mm et un téléobjectif Tamron. Le Minolta n’a pas résisté au savon sur gras avec qui il partageait la valise à la sortie de la maternité, lors de la naissance de mon premier garçon, alors je me suis offert un bridge Canon, car les reflex numériques étaient hors de prix et que la photo n’était plus vraiment ma priorité.

Le bridge a été remplacé par un compact Panasonic, avec un meilleur capteur et encombrement bien inférieur mais j’ai tout de suite détesté viser derrière un écran LCD. Enfin, des années plus tard, j’ai joué avec un Nikon D60, retrouvant enfin les sensations de la photographie reflex et je me suis équipé peu après d’un D7100 avant de passer au D7200. Deux boîtiers qui me suivaient dans les concerts avant que je monte en gamme chez Nikon avec un D810 plein format.

Enfin pour les optiques, je cherche des objectifs très lumineux car je fais beaucoup de photographie de concert. Je suis donc sur les ouvertures constantes à 1.8, 2.8 pour les zooms, et ça, ça a un prix, le prix du confort, par contre, c’est lourd, très lourd.

Dans un prochain article, je vous raconterai ce que j’emmène dans mon sac lorsque que je part faire de la photo. Vous verrez, c’est compliqué de choisir des fois.

Le buzz Aldrin

Vendredi, une éclipse totale de lune, la plus longue du siècle paraît-il, était visible depuis la France. 

En Alsace, la température avoisinait les trente degrés et quelques nuages masquaient l’horizon. J’avais préparé mon Nikon avec un 500 mm pour immortaliser l’événement. 

A 21h00, heure du début de l’éclipse, pas de lune à l’horizon, sans doute trop basse encore. A 22h00, après un épisode de Gotham saison 1, je retournais dehors, toujours pas de lune.

Épuisé par de longues insomnies dues à la chaleur et au roquet de mes voisins qui gueule toutes les nuits, je m’écroulais du sommeil du juste sur le matelas.

22h30, le cabot se met à hurler et me réveille. Je suus moite, fatigué, énervé. Je me rendors peu après malgré tout quand, à 23h00, le saucisson sur patte remet ça encore plus fort. Nouveau comas agité sur la couche humide mais à 23h45, le sale cleb hurle encore, me privant des bras de Morphée une fois de plus. Si je n’étais pas à bout de force, j’irai l’égorger avec mes dents. Je sombre à nouveau vers minuit, et un quart d’heure plus tard cet abruti à quatre pattes remet le couvert.

Je n’en peux plus. Je descends expliquer la vie à mes voisins qui rentrent illiquo le corniaud dans leur maison. J’ai la haine et plus sommeil. 

Alors que je m’apprête à retourner dans la maison, je vois la lune, qui sortie des nuages, brille de tous les feux. L’éclipse ne va pas tarder à s’achever.

Ni une ni deux, je monte chercher le Nikon, le 500 mm, la télécommande, le doubleur et le pied photo en prenant bien soin de ne pas réveiller  toute la maisonnée, un chien suffit.

Quatre photos sans doubleur au 1/400, quatre au doubleur, floues et l’éclipse s’achève. Je scrute quelques minutes Mars avec une focale proche de 1400 mm sans rien voir de concluant, après tout un APN n’est pas une lunette astronomique, puis je remballe le bazar et retourne me coucher. Le chien gueule encore une fois pour la forme mais je m’écroule de sommeil. 

Le lendemain, j’importe quatre photos décevantes dans Lightroom, pollution, turbulences et une mise au point médiocre, pas de quoi être fier. Pour leur donner du peps, je pousse les curseurs dans tous les sens, zoom, correction du voile, clarté, noir, ombre, blanc, contraste pour obtenir une image acceptable de l’éclipse. Et puis je la poste sur Flickr. Elle fera pâle figure dans mon album Astronomie mais qu’importe, c’est l’Eclipse.

Très vite l’image est mise en favori, ajoutée à un groupe et dimanche elle avait été vue par plus de deux-milles personnes et placée en favori par plus de soixante d’entre elles. 

Un record absolu pour une de mes photos. Je n’y comprends rien… une de mes plus mauvaises photos lunaire. Oui il s’agit de l’éclipse, mais j’ai loupé le meilleur, je n’ai pas  capté l’ISS passant à proximité, je n’ai pas saisi sa lumière orange, bref j’ai tout loupé. Alors pourquoi cet engouement pour une photographie ultra retravaillée ? Je suis perdu…

La seule bonne nouvelle dans cette aventure, mes voisins semblent avoir intégré que leur clébard me tapait sur le système.