Encore un câble broyé

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Je n’ai décidément pas de chance avec ma monture de télescope AM5 de chez ZWO.

Alors qu’il faisait -4°C dans le jardin, j’ai courageusement sorti le matériel pour essayer le trio monture, Celestron et boîtier photo. L’alignement polaire a duré moins de cinq minutes, la calibration du guidage une dizaine et ensuite j’ai pointé le setup sur la galaxie M 33 avec succès. En moins d’un quart d’heure mon télescope était opérationnel et réalisait sa première photo de deux minutes de pose. 

Juste génial ! 

Sauf que ce soir là j’étais installé dans le jardin et M 33 était assez proche de la Lune, des conditions assez mauvaises pour réaliser une longue série de photographies. Alors j’ai changé de cible, pointant l’horizon Est au lieu du zénith où se levait la constellation d’Orion. L’idée était d’essayer de photographier la nébuleuse obscure de la tête de cheval en ville. Ambitieux…

Je programme l’objet, la monture se contorsionne, le télescope s’oriente et crac, le câble de déclenchement de l’appareil photo se brise. Malgré sa conception étirable, la tension a été plus forte que la prise.

Si, avec le setup boîtier photo et objectif 500 mm, je maîtrisais bien les risques, avec le tube de 200 mm et l’adaptateur T2 pour l’appareil photo, je ne m’étais pas aperçu qu’il me faudrait peut-être des câbles plus longs. La manoeuvre vers la constellation d’Orion éloignait trop l’appareil photo fixé au télescope à l’Asiair, accroché lui à la monture.

Résultat, le câble est fichu et je b’en ai qu’un seul évidemment.

Dépité, je remballe tout le matériel et le range dans la salle de jeu.

Toutefois, afin de vérifier qu’il n’y a pas eu plus de casse, je fais un essai au chaud, et surprise, malgré l’absence de câble de déclencheur, l’Asiair Plus pilote mon APN via l’USB C !

Le câble du déclencheur ne sert en fait à rien ! Un petit câble propriétaire presque impossible à trouver dans sa version longue de plus de 20 cm qui m’a fait perdre un temps précieux sur les boutiques Internet spécialisées et qui manifestement est totalement inutile pour l’astrophoto.

Je suis maudit et débile. Pour une fois que le ciel voulait bien dévoiler se secrets.

Il faut vraiment que je pense à garder un oeil sur les câbles pendant la manoeuvre de la monture avec un doigt au-dessus de l’arrêt d’urgence de la tablette en cas de catastrophe.

Bubbles

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Ce week-end je suis allé me promener à Strasbourg avec la ferme intention de faire quelques photographie. Car à poster trois images par semaine, mon stock commence à se vider. J’ai déambulé dans les rues, principalement autour de la place du Château et Kléber car je voulais continuer dans la dynamique du Palindrome. Mais bon, on ne peut pas gagner à chaque fois.

Cette seconde photo a été prise place du Château. Une personne, pour gagner quelque menu monnaie, lançait des bulles dans le ciel. Trois jeunes filles se sont approchées et ont commencé à jouer avec les bulles de savon. Je n’ai pas résisté au déclencheur ce qui les a d’ailleurs incité à continuer pour l’objectif. J’aime beaucoup le sourire de la jeune fille à gauche retrouvant les joies simples de l’enfance. Ce que je n’avais pas vu par contre, et que je n’ai pas vraiment pu atténuer à développement, c’est le morceau de bulle éclatée au bout du nez de la jeune femme à droite. Je n’y peut rien, cela me fait songer à une scène du film Mary à tout prix.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 mm, 1/200s, f/7.1, ISO 90, 70 mm

Strasbourg – le sens de ma marche

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Ce week-end je suis allé me promener à Strasbourg avec la ferme intention de faire quelques photographie. Car à poster trois images par semaine, mon stock commence à se vider. J’ai déambulé dans les rues, principalement autour de la place du Château et Kléber car je voulais continuer dans la dynamique du Palindrome. Mais bon, on ne peut pas gagner à chaque fois.

Cette première photo a été prise place Kléber où deux nacelles de chez Distel étaient stationnées. Initialement le sujet était ces deux machines face au bâtiment et comme de nombreuses personnes passaient devant, j’ai songer à les intégrer dans l’image. Sauf que ce n’est pas si simple. Lorsque vous êtes en ville, l’objectif pointé vers quelque chose, les passants s’arrêtent pour vous laisser prendre la photo. Il a fallu donc ruser, donner l’impression d’avoir terminé et dégainer en douce pour capturer ces deux passants. C’est ensuite que j’ai remarqué les flèches sur les engins et je me suis dit que cela pourrait être amusant à publier.

Je voulais obtenir un effet de bougé sur les passants mais sans filtre ND je n’ai pas vraiment pu descendre suffisamment la vitesse d’obturation. J’ai compensé en fermant de diaphragme mais malgré cela je suis resté à 1/40s.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 mm, 1/40s, f/16, ISO 64, 29 mm

Les quatre saisons – l’automne

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Comment représenter les quatre saisons en photographie ? Voici la thème de ma série hebdomadaire. L’occasion de recycler des images de paysages en mode panorama prise au fil des saisons sur plusieurs années. Ces clichés n’avaient pas pour but au départ d’illustrer le cycle de notre planète, mais comme elles n’avaient pas encore été publiées, l’occasion me paraissait trop belle pour ne pas l’exploiter.

L’automne est la plus belle des saisons avec le retour de la douceurs, des couleurs chaudes, des fruits et des belles lumières. Je me promenais dans le vignoble près de Rosheim. Il y avait cette route qui descendait, un arbre flamboyant et la vigne avec encore quelques raisins nobles en train de pourrir. Une carte postale aux couleurs pastel que j’ai voulu immortaliser.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 mm, 1/160s, f/7,1, ISO 140, 49 mm

Les quatre saisons – été

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Comment représenter les quatre saisons en photographie ? Voici la thème de ma série hebdomadaire. L’occasion de recycler des images de paysages en mode panorama prise au fil des saisons sur plusieurs années. Ces clichés n’avaient pas pour but au départ d’illustrer le cycle de notre planète, mais comme elles n’avaient pas encore été publiées, l’occasion me paraissait trop belle pour ne pas l’exploiter.

L’été c’est la saison des orages. Cette photographie a été prise au coucher du soleil, un soir orageux, en plaine d’Alsace, alors que j’attendais les éclairs. La lumière du couchant, la bande nuageuse grise et le sommet des Vosges constituaient une composition colorée des plus intéressante.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 mm, 1/30s, f/8.0, ISO 900, 59 mm

Les quatre saisons – printemps

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Comment représenter les quatre saisons en photographie ? Voici la thème de ma série hebdomadaire. L’occasion de recycler des images de paysages en mode panorama prise au fil des saisons sur plusieurs années. Ces clichés n’avaient pas pour but au départ d’illustrer le cycle de notre planète, mais comme elles n’avaient pas encore été publiées, l’occasion me paraissait trop belle pour ne pas l’exploiter.

Je sais, représenter le printemps dans une flaque d’eau, est de mauvais augure pour l’été qui arrive. Mais le printemps n’existe quasiment pas en Alsace, on passe du froid à la chaleur en quelques jours. Le plus représentatif de cette saison, ce sont les averses, et quoi de mieux qu’une flaque d’eau pour illustrer la pluie. La photo a été prise à Strasbourg, une sortie pendant laquelle je me suis attaché à capturer les reflets de la ville dans les flaques d’eau. Une série d’images qui aura fait un bide.

Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-200 mm, 1/50s, f/20, ISO 125, 120 mm

Les quatre saisons – hiver

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Comment représenter les quatre saisons en photographie ? Voici la thème de ma série hebdomadaire. L’occasion de recycler des images de paysages en mode panorama prise au fil des saisons sur plusieurs années. Ces clichés n’avaient pas pour but au départ d’illustrer le cycle de notre planète, mais comme elles n’avaient pas encore été publiées, l’occasion me paraissait trop belle pour ne pas l’exploiter.

L’hiver c’est avant tout pour moi la neige et le froid. Cette photographie a été prise au pied du Mont Saint-Odile, près de La Chapelle Saint Nicolas cet hiver. L’appareil est au raz de la neige avec une grande profondeur de champ pour détailler la couche blanche comme les sapins en arrière plan. Le contraste des lumières, la texture de la neige et ces deux diagonales m’ont interpellé suffisamment pour que je me couche dans la neige pour prendre la photo.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/250s, f/11, ISO 140, 24 mm

Sardaigne – La Rampe

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Je continue d’exploiter les photographies de vacances en Sardaigne. Une série en noir en blanc traitant de la pierre dans son état naturel ou bien travaillée par l’homme.

Il s’agit ici la forteresse du mont Altura près de Palau au Nord-Est de l’île. Elle possède un escalier monumental (croyez-moi je l’ai gravi) qui permettait d’acheminer l’armement et les munitions au sommet des remparts.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/200s, f/6.3, ISO 72, 67 mm

Papillons – le globe

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L’an passé, avec mon épouse, nous sommes allés au parc animalier de Villars les Dombes près de Lyon. La visite de la serre aux papillons, aussi brève fut-elle, m’a donné l’occasion de réaliser quelques photographies de ces insectes colorés, éphémères et fragiles. Ici pas de macro-photographie, je n’ai aucun objectif calibré pour cela, mais de la proxy, c’est à dire l’usage d’un téléobjectif à la plus grande focale et un sujet assez éloigné de la lentille.

Ce papillon, un citrix vitraillus maronicus (vous l’aviez reconnu bien évidemment), s’est posé sur un éclairage du plafond de la serre. Il s’agit de ma photographie préférée des trois. Je trouve l’image assez surréaliste même si pour l’obtenir, il a fallu beaucoup pousser certains curseurs au développement.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/30s, f/6.3, ISO 64, 200 mm

Papillons – sur la branche

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L’an passé, avec mon épouse, nous sommes allés au parc animalier de Villars les Dombes près de Lyon. La visite de la serre aux papillons, aussi brève fut-elle, m’a donné l’occasion de réaliser quelques photographies de ces insectes colorés, éphémères et fragiles. Ici pas de macro-photographie, je n’ai aucun objectif calibré pour cela, mais de la proxy, c’est à dire l’usage d’un téléobjectif à la plus grande focale et un sujet assez éloigné de la lentille.

Vous ne pouviez échapper à une image monochrome, même pour un papillon. L’insecte, accroché à une branche, les ailes vers le bas, me semblait un bon sujet d’étude d’autant que le fond disparaissait dans la lumière. Il ne bougeait pas, par chance, car malgré les 1/24 de seconde, le boitier est monté à 9000 ISO.

Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/25s, f/6,3, ISO 9000, 200 mm