Les courses sans sacs

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Depuis le premier confinement, je fais mes courses au drive d’Auchan. Cela m’évite de trainer dans les rayons des supermarchés, de toucher les marchandises, de me faire bousculer par une mémère voulant mes pâtes et de me faire éternuer dessus par le caissier. Bref je psychote un peu dans les magasins, alors qu’aux dernières nouvelles, d’après mon médecin, j’aurai contracté le virus.

Bref. Pour faire les courses au drive, à l’américaine, il faut une grosse voiture décapotable rouge, laisser le moteur allumé et écouter les Bee Gees àfond. Là j’ai tout faux, j’y vais avec la 2008, de toute façon nous n’avons qu’une voiture, j’écoute France Inter et je coupe le moteur. Avec mon masque sur la figure, j’attends patiemment que ma commande arrive, un burger avec le milk shake vanille s’il vous plait, et je range les courses tout seul dans le coffre dans des cagettes spécialement prévues à cet effet.

Mais voila, ma femme m’a abandonné. Elle est partie avec notre seule voiture, me laissant un enfant sur les bras, un chat et un frigo vide. Me quitter c’est une chose, laisser un frigo vide, ça c’est insoutenable ! Bref nous nous sommes mal organisés avant son départ en weekend dans le sud de la France. Oui je ne suis pas parti en weekend prolongé avec elle, nous sommes comme ça, nous nous laissons beaucoup d’espace. En fait elle allait surtout chez ses parents. Sept-cent kilomètres de route, une belle-mère, un beau-père. Je préfère matter des séries sur Disney+ et écouter Dark Horse White Horse à fond tout le weekend.

Seulement, le frigo est vide, enfin, presque, il reste un oeuf, quatre yaourts, un petit bout d’emmental et un demi litre de lait d’épeautre. Pas de quoi tenir cinq jours à deux, même en allant manger des doner kebab tous les midis en face de la maison.

Alors j’ai fait un drive. Un drive à Auchan, car elles livrent ces gentilles personnes, et ça c’est vraiment très cool. Je fais ma liste sur Internet, cent-cinquante euros de bons yaourts, de bonbons Haribo, de lait d’épeautre, de hamburgers, de biscuits, de pâtes, de sauce tomate et de céréales, de quoi préparer de bons repas équilibrés.

Le livreur arrive dans le créneau horaire annoncée avec un petit chariot portant des bacs plastiques contenant ma commande. Génial ! Je mets mon masque, ouvre la fenêtre pour transvaser la marchandise, prenant mon courage à deux mains pour porter les lourdes cagettes quand le livreur en sort un premier sac plastique noir dix litres issu du plastique recyclé, attention. Un sac, deux sacs, trois sacs, quatre sacs, cinq sacs, six sacs. « Voici le surgelé » me dit-il en me tendant un sac blanc. Sept sacs. Un nouveau sac noir, huit sacs, neuf sacs, dix sacs, onze sacs, douze sacs, treize sacs. Le compte en bon.

J’ai treize sacs de courses ! Douze noirs et un blanc. Pour une fois que la parité n’est pas respectée dans le sens usuel… Dans un sac, il y une pizza, dans l’autre deux boites de crème de marrons 250 grammes, dans le troisième quatre yaourt aux fruits… Je croyais que les sacs n’étaient plus distribués dans les super marchés ? Exact, mais ceci est un drive. Je contemple quelque peu écœuré ces treize sac dont je n’ai pas l’usage et que le prochain livreur refusera de récupérer pour une nouvelle livraison.

Record battu !

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Ok, j’ai arrêté mon traitement il y a un mois, statistiquement la molécule ne semblait rien apporter de neuf à mes crises. Depuis je suis une pile sur pattes, mon état naturel en fait. J’avoue, nous vivons une drôle d’époque et cela doit affecter quelque part mon subconscient. Mais quand même, cinq crises en huit jours, c’est du jamais vu ! Même à l’hôpital, à deux doigts de passer l’arme à gauche, j’en ai fait moins. Tous les jours depuis une semaine, je suis nauséeux avec un vague mal de crâne au réveil qui se précise peu à peu en journée avant d’exploser le soir. Je ne mange presque plus rien, je suis tout le temps ballonné, je peine à rester concentré plus de dix minutes et la moindre odeur m’indispose.

Il y a un truc qui cloche quand même là, on ne peut pas avoir une vie normale en étant malade un jour sur deux. C’est décidé, je vais passer cette fichue IRM cérébrale qui ne donnera sans doute rien comme le précédent scanner, mais cela me permettra de retourner à la clinique de la douleur avec de nouveaux éléments pour avancer. Je ne pense pas avoir de grosse tumeur dans la caboche, enfin je n’espère pas.

J’ai retrouvé mon indice Midas des très mauvais jours, indice IV, handicap sévère. Handicap, quel handicap ? Après avoir ingurgité un triptan et un dafalgan codéiné je gambade presque, en zigzags mais j’avance. Je gambade surtout des toilettes au canapé car dehors il y a trop de lumière et que la migraine a tendance à mettre en vrac mes intestins et à contracter ma vessie.

Le hic c’est qu’avec cinq crises en huit jours, il y a plus de molécules de synthèse dans mon corps que globules rouges. Barf, ça conserve la chimie non ? Mon sac à dos pour aller travailler contient une pomme qui me tiendra lieu de petit déjeuner au cas où j’ai faim qui sait, une toute petite portion de pâtes, deux boites d’Almogran entamées et une boite de Dafalgan codéiné elle aussi bien entamée. Il serait temps que je fasse le plein chez mon épicier préféré, à savoir la pharmacie.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, j’ai bon moral une fois passée la dépression de début de crise. Je lis une fois que ma vue n’est plus trouble, je jardine quand les yeux ne piquent plus avec des lunettes de soleil, j’écoute de la musique lorsque je suis en état de supporter un son, je marche en montagne lorsque mes jambes me portent et je regarde une série TV débile pour oublier le mal de tête.

Peut-être ferais-je mieux de ne rien faire. Rester au lit, sans pilules, avec une bassine à côté de moi pour vomir et souffrir en silence dans le noir douze à vingt-quatre heures d’afilée, le temps que la tempête s’apaise, comme je faisais autrefois, avant de prendre des triptans. Mais à l’époque, je n’étais malade qu’une fois par mois maximum, c’était gérable même en comptant les quarante-huit heures d’épuisement total après la crise.

Mon médecin possède une théorie interessante sur cet épisode intensif. J’aurai contracté la COVID-19. Cela ressemble un peu à une théorie du complot mais ça tient la route, nous avons eu un cluster au travail, trois cas avérés, des gens que je côtoie de près tous les jours et j’ai eu un peu mal à la gorge lorsqu’ils ont été dépistés. Effet psychosomatique ? Probable me connaissant, n’empêche que depuis, je tousse et à chaque fois que je suis malade (même un rhume), la migraine est de la partie.

Qu’importe, je viens de découvrir que je faisais partie des personnes de 55 ans et plus à fort risque de comorbidité. Ca fait tout drôle d’apprendre ça mais c’est vrai que j’ai un rein qui fonctionne comme il peut, des migraines à répétition et un fort risque familial de cancer. La bonne nouvelle c’est que je vais me faire vacciner. Nananère !

La saison maudite

Nous avons découvert la série Broadchurch à la médiathèque et dévoré les deux premières saisons en quelques jours.

Lorsque la troisième est sortie, nous nous sommes empressés de l’acheter (c’était avant l’ère du streaming) et nous avons été quelque peu déçu par la conclusion de cette trilogie. Alors dépités, nous avons revendu le coffret sur Priceminister. Expédié via Mondial Relay, l’objet est arrivé à destination sans encombre, enfin c’est ce que nous croyions.

Quelques semaines plus tard, nous recevions un colis de la part de Mondial Relay.

– Tu as acheté un truc toi ?

– Oui mais avec envoi Colissimo, et toi ?

– Oui, mais ça arrive avec Fed Ex.

– C’est quoi alors ? Ouvre !

Dans le colis, vous savez quoi, surprise ! La troisième saison de Broadchurch. Le paquet n’avait jamais été récupéré par l’acheteur.

Quelques mois plus tard, lors de ma grande braderie, je tombe sur la série que nous ne regarderons plus jamais. Je remets en vente l’objet sur Priceminister devenu entre temps Rakuten et il trouve rapidement acquéreur à vil prix peu avant Noël. Expédié via Mondial Relay le 15 décembre, il reste toujours en livraison après Noël. Je passe des heures au téléphone à essayer de tracer le colis avec Mondial Relay pour 4€ de vente potentielle. Il s’avère à la fin d’une laborieuse enquête que le livreur l’a récupéré, déposé au point relais mais que son code barre n’a pas été scanné. Le paquet est définitivement perdu.

Pour la seconde fois, l’acquéreur de la série, ne profitera pas de son achat. Si cela se trouve, c’était le même et dans quelques semaines, nous recevrons un paquet Mondial Relay contenant la saison maudite. Si c’est le cas, j’essayerais de la revendre sur Leboncoin.

Avec un peu de patience, il est facile de s’enrichir.

De la théorie du complot

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PHOTO DNA Denis Werwer

Ce week-end, un de mes voisins, fort sympathique au demeurant (il aime le métal), m’a entretenu pendant une heure du grand complot contre l’humanité qui se joue en ce moment pendant que je taillais le massif d’hortensias. Ce plant venu du Japon nécessite une taille annuelle pour ne pas devenir une monstroplante de trois mètres de haut qui consomme deux litres d’eau par jour.

Le garçon est un rebelle dans l’âme. Homme au foyer, il s’occupe de ses bambins pendant que son épouse joue les institutrices. Informaticien de formation, il hante la toile à la recherche d’informations. Dès le premier confinement, en mars dernier, j’ai bien noté qu’il contournait allègrement les restrictions de déplacement, se refusait à porter un masque et mettait en doute la mortalité du COVID-19.

Mais cette fois son discours tendait à affirmer que pendant l’épidémie que nous vivions, il y avait moins de morts que d’habitude si on tenait compte de la pyramide des ages de que la grippe de 2015 avait tué plus de personnes.

J’avoue n’avoir même pas cherché à vérifier ces allégations, car je suis un mouton.

Le plus fort dans son discours, était l’affirmation comme quoi la fermeture des restaurants, cafés, salles de concerts, petites et moyennes entreprises faisait l’affaire des gouvernements, voulant mettre en place un ordre nouveau, sorte de RAZ de notre société actuelle pour un monde meilleur.

Damned ! Je ne suis pas paranoïaque, un peu con sans doute plutôt, j’essaye d’avoir un minimum confiance en ceux qui nous gouvernent. J’ai bien dit un minimum.

Je n’ai sût que répondre à ce jeune papa, alors je l’ai laissé parler, maintenant plus deux mètres de distance entre nous, chacun se tenant d’un côté du grillage car je tousse un peu. Pense-t-il également que l’homme n’a jamais posé le pied sur la Lune et que la Terre est plate ?

Je peine à croire que ceux qui nous gouvernent soient aussi machiavéliques que les adeptes de la théories complot veulent nous le faire croire. Si j’en étais convaincu, je serai dans la rue pour faire tomber le gouvernement au lieu d’échanger sur des complots fumeux par dessus un grillage de jardin.

Je suis toujours étonné de ces gens intelligents qui se réfugient dans le déni, la paranoïa et les théories du complot pour échapper à la cruelle réalité. Est-ce une réaction de déni face à la réalité implacable de cette épidémie ? Est-ce la panique qui se transforme en paranoïa ? Je n’en sais rien, toujours est-il que les gens deviennent très étranges, vous be trouvez pas, à croire que le gouvernement déverse dans l’atmosphère de puissants psychotropes, ce qui expliquerait la couleur jaune du ciel ces derniers jours. Quoi ? J’ai dit une connerie ?

Pschitt !

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Les boîtiers photos hybrides possèdent un défaut que je ne soupçonnait pas. Le capteur photo est directement au contact de l’air ambiant lorsque vous changez l’objectif. 

Et dans l’air, flottent des millions de particules appelées aussi poussières. Et la poussière et les capteurs n’ont jamais fait bon ménage. 

Vous découvrez généralement la trace ces micros particules lorsque vous développez vos clichés sous Lightroom. Prenez un magnifique ciel ennuagé au-dessus d’un paysage bucolique par exemple, c’est dans ce ciel si beau que surgit l’anomalie qui gâche l’image, un tout petit rond disgracieux, comme une verrue dans l’éther. 

Par chance Lightroom, comme d’autres outils, possède des capacités de retouches locales, permettant de dupliquer un coin de ciel pour masquer la pustule. Mais lorsque les poussières deviennent trop nombreuses, ces petites bulles disgracieuses deviennent vraiment problématiques et là il faut nettoyer le capteur.

Nettoyer un capteur ne se fait pas à la brosse à dents où au karsher, ni même avec une soufflette ou un chiffon. La chose est fragile et toute petite (la taille d’un timbre poste). 

Plusieurs techniques sont documentées sur Internet et l’une d’elle consiste à déloger la poussière avec une bombe à air sec. Il en existe une autre, beaucoup plus flippante et onéreuse, qui passe par l’utilisation de spatules prévues pour passer sur le capteur. Vous pouvez également laisser le soin à un professionnel de nettoyer votre appareil.

J’utilisais jusqu’à présent la bombe à un air sec avec un bon résultat. Placez la bombe à quelques centimètres du capteur, appuyez un très bref instant pour lâcher le jet d’air et recommencez jusqu’à ce que les poussières se soient envolées. Le défaut de cette technique est qu’une partie des poussières va se loger dans les recoins du boîtier et revenir plus tard.

Comme je change tout le temps d’objectif lorsque je fais des ballades photos, je salis beaucoup mon capteur et avec le Z6 II qui est un hybride, le problème devient vraiment pénible. 

Je possède le boîtier depuis deux mois, sans avoir encore photographié aucun concert et mon capteur ressemble à un parquet couvert de moutons. 

Alors j’ai pris ma bombe pour lui faire une petite toilette. Et là pschitt ! Comme avec un Orangina bien secoué pour mélanger la pulpe, ma bombe d’air sec a craché de l’air humide et glacé. Avec horreur j’ai contemplé le capteur terni, recouvert de particules pires que la poussière. Là j’ai totalement paniqué je l’avoue. J’ai tenté de souffler de l’air à nouveau sans rien changer. J’ai lancé le programme de nettoyage du capteur à trous reprises sans succès. J’ai fait des photos de contrôle et là horreur ! Pleins de bulles disgracieuses partout. Mon capteur tout neuf était foutu. 

Il était 16h, le couvre-feu prenait effet dans deux heures. J’ai pris la voiture et me suis rendu en catastrophe dans l’unique boutique photo de strasbourg acheter un kit de nettoyage de capteur que je m’étais juré de ne jamais utiliser par peur de tout bousiller. Mais dans l’état où était le capteur, je n’avais plus grand chose à perdre. 

Revenu à la maison, j’ai ouvert le boîtier, sous une lumière vive, j’ai contemplé le désastre puis j’ai sorti une spatule de son étui stérile, versé trois gouttes du produit magique dessus, puis courageusement j’ai glissé la spatule sur le capteur, sans appuyer, d’une seule traite avant de retourner la spatule et de revenir sur mes pas. 

Le cœur battant j’ai ensuite effectué une photo de test. C’était nettement mieux, le miracle opérait. Alors j’ai recommencé avec une nouvelle spatule, plus méticuleusement maintenant que j’avais intégré le geste. Sur la photo suivante, il ne restait qu’une petit tâche, une poussière sur l’objectif, nettement plus simple à déloger celle-ci.

Je me suis fait très peur mais maintenant je saurai nettoyer un capteur sans l’éclabousser. J’ai décidé également de laisser un objectif, celui que j’utilise le plus souvent, fixé sur le boîtier et lors des futurs concerts je ne changerai pas d’optique avec l’hybride. 

Ho yes, it bites !

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Les prog heads forment des couples inséparables jusqu’à la mort d’après la légende, ils suivent aveuglément leurs artistes, quel que soient leurs éventuelles défaillances. 

Si en amour je suis fidèle, en musique il m’arrive de donner de sérieux coups de canif dans le contrat.

Comme beaucoup de personnes, j’ai découvert Steven Wilson avec Porcupine Tree et l’album Stupid Dream. J’ai suivi le groupe avec plus ou moins de bonheur jusque l’incident qui mit fin à leur collaboration. Et lorsque Steven s’est lancé en solitaire dans une nouvelle traversée, j’ai suivi à la nage, parfois à la traîne derrière, parfois bord à bord. 

La première grosse dispute vint avec Hand. Cannot. Erase. pourtant largement salué par la critique et les fans. Cela ne m’a pas empêché, lorsqu’il osa la disco dans son avant dernier album, de saluer l’audace et même d’apprécier la musique de ce touche à tout de génie.

La seconde grosse dispute, non artistique cette fois, tient à la manière dont il traite les médias pendant ses concerts, mais ça je vous l’ai déjà raconté je crois.

Puis vint la campagne de promotion de son dernier album, The Futures Bites, un épouvantable matraquage publicitaire en totale contradiction avec le message véhiculé par au moins un de ses morceaux (Personal Shopper). 

Coffret, K7, vinyle, CD, blu-ray, digital, tee-shirt, PQ, horloge, coque de téléphone, pilules, la boutique vendait n’importe quoi. 

Aucun des trois singles ne m’ayant convaincu, car j’aime la guitare, la batterie, les claviers, les belles voix et pas vraiment l’électronique, j’ai hésité à rester un fidèle imbécile. Mais j’ai finalement et presque à contre coeur, commandé le minimum acceptable pour moi afin d’écouter de la musique, à savoir le CD. Je ne voulais pas mourir idiot.

Wilson fait ce qu’il veut de sa vie comme de sa musique et a tout fait raison de se réinventer tant qu’il se fait plaisir et n’écrit pas pour garnir son compte bancaire. Je ne lui jèterais jamais la pierre pour cela.

Par contre, cette fois, lui sa musique et moi, nous n’avons vraiment plus rien à nous dire alors je crois qu’il est temps de couper les amarres une bonne fois pour toutes. Peut-être nous retrouverons-nous un jour, comme un vieux couple séparé de longue date, qui après des années a pardonné. 

Contrairement aux prog heads fidèles qui cherchent à tout prix à entendre du prog dans son électro commerciale, j’arrête les frais, j’ai versé mon ultime obole à sa musique et le CD, après quelques écoutes circonspectes, va rejoindre la pile des disques à revendre à l’occasion.

Soudain, j’ai vu rouge

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Pendant longtemps, j’ai trainé un abonnement à 2 euros chez Free avant de tomber sur une offre incroyable, 40 Go à 10 euros à vie chez SFR. J’avais déjà basculé ma box chez eux suite à des problèmes à répétitions avec la Revolution de Free en ADSL. Là encore, j’avais dégoté un abonnement à 12 euros pour une box fibre optique avec décodeur TV.

Lorsque le tarif de la a basculé de 12 à 15 euros sous prétexte de nous ouvrir les numéros mobiles, j’ai trouvé ça moyen mais acceptable, même si je n’avais pas été prévenu, car une offre box, même minimaliste à ce prix là, il n’y en a pas tant que ça, surtout lorsque dans l’ensemble, la connection fonctionne bien.

Mais aujourd’hui en faisant les comptes, j’ai vu ma facture téléphonie mobile augmentée elle aussi de 3 euros. Alors j’ai essayé de comprendre. Pas d’appel surtaxé, pas de dépassement de forfait, pas de data en plus… Si en fait, youpi, SFR m’avait généreusement octroyé 20 Go de plus pour 3 euros de plus, mais sans me prévenir. Cela s’appelle de la vente forcée non ?

Je n’ai pas besoin de 40 Go de données, j’en consomme en moyenne 4.5 Go par mois, alors 60 GO…

Je me suis mis sur le chat de l’application RED de SFR pour avoir des explications. Immédiatement, un conseillé m’a répondu, me mettant en contact téléphonique avec un conseillé commercial.

Le service commercial a alors affirmé m’avoir envoyé un email en décembre m’informant des changements tarifaires. Je ne reçois aucun email de SFR, normal, l’application est configurée avec une adresse mail @sfr.fr que je ne peux pas modifier et vous savez quoi, ce n’est pas mon email, donc non, je n’ai pas été informé, d’ailleurs, depuis quand un email arrive toujours à son destinataire ? Il va falloir que je donne une leçon sur les protocoles TCP/IP à SFR.

J’ai donc demandé à la commerciale de me maintenir mon offre actuelle. A la place elle m’a proposé 90 Go pour 13 euros ce à quoi je lui ai répondu, que voulez-vous que je fasse de 90 Go lorsque que je n’en consomme même pas 5 par mois ? Elle m’a alors proposé un forfait à 30 Go pour le prix de mon forfait à 40 Go.

Sérieusement ?

Soudain j’ai vu rouge. Normal je suis chez RED by SFR. Poliment mais fermement, j’ai envoyé la commerciale se faire foutre, même si ce n’est pas de sa faute la pauvre. Des fois il m’arrive d’être très en colère. Et dans la foulée, j’ai demandé à résilier mon forfait. Oui, il m’arrive d’être impulsif et stupide également. La commerciale m’a alors renvoyé vers le chat pour cette démarche, logique non ?

Je suis donc retourné sur le chat, et ai demandé à résilier mon forfait. Là soudain, plus aucun agent ne répondait à ma requête. Après quinze minutes d’attente, une personne m’a envoyé un lien pour transférer ma ligne à une autre personne, sans blague. J’ai donc insisté pour que mon abonnement soit résilié sur le champ. Silence… Un bon nouveau quart d’heure plus tard, j’ai reçu ma réponse, RED de SFR allait procéder à la résiliation. Bravo !

Ce n’est pas une question d’argent, je ne suis pas à 3 euros près par mois, pas encore, c’est une question de principes. Encore que. Sur une facture initiale de 12 plus 10 euros (box et portable) j’ai connu une augmentation de 6 euros pour des services supplémentaires dont je n’ai pas l’usage, soit 27% en une année. C’est quand même pas mal 27% d’augmentation vous ne trouvez pas ? Si le prix des denrées alimentaires connaissait une telle inflation, les gens seraient déjà dans la rue, on a vu ce que cela donnait avec le prix du carburant et les gilets jaunes.

Je vais me retrouver sans forfait téléphonique et si je n’utilise cet appareil que rarement pour téléphoner, dans certaine situations, il est bien pratique quand même. Je pouvais revenir à un forfait à 2 euros sans données chez Free. Mais de temps en temps, il est bien pratique d’avoir un accès Internet hors de la maison. J’ai donc opté pour un forfait minimaliste mais bien suffisant pour mon usage de 5 Go chez Bouygues Télécom, une société qui ne m’a pas encore plumée à ce jour.

J’ai procédé à un transfert de mon numéro chez le nouvel opérateur, mais auparavant j’avais résilié celui de SFR, oui je sais, je suis aussi un peu con de temps en temps. Du coup, j’ignore s’ils vont s’en sortir, si mon numéro va changer et je l’avoue, je m’en fou un peu. Fallait pas m’énerver.

J’aurai été un garçon raisonnable, j’aurai conservé cet abonnement chez RED à 30 Go pour 10 euros par mois, mais peut-être que l’année prochaine, ou dans deux ans, ils auraient basculé mon offre à 100 Go pour 15 euros par mois sans me demander mon avis sur la question car vu leur politique commerciale, rien ne semble les arrêter.

Tout ce que j’espère, c’est que de nombreux mécontents feront comme moi sous le coup de la colère. Peut-être que cela les fera réfléchir, qui sait ?

Apollo 55

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Oui vous le savez, je suis un fan de l’espace, d’ailleurs en ce moment je lis Vers Les Étoiles de Mary Robinette Kowal, je regarde la série The Red Stuff et j’attends la saison deux de For All Mankind, c’est dire.

J’ai arrêté les legos depuis bien des années mais j’ai transmis cette passion à mes enfants en leur offrant régulièrement ces petites briques plastiques permettant une infinité de combinaisons possibles.

Des années durant, je suis resté à quatre pattes dans leur salle de jeu à assembler avec eux des tours géantes, des châteaux forts et des vaisseaux Star Wars.

Mais aujourd’hui mes garçons sont adultes et moi j’ai 55 ans. Je ne joue plus aux legos avec eux.

Eux n’ont pas oublié ces heures passées ensemble et savent bien que leur vieux père reste un enfant geek indécrottable, toujours passionné d’espace et de science-fiction.

Lego est une marque qui se renouvelle sans cesse, encourageant les créateurs à proposer de nouvelles idées à la marque comme cet incroyable Colisée composé de 9036 pièces.

Mais là où il me font rêver, c’est avec leurs maquettes de vaisseaux spatiaux. Pour saluer l’exploration spatiale, ils ont même édité un LEM et une fusée Saturn V, de quoi faire rêver un vieux passionné de la course aux étoiles tel que moi.

Mais bon, même si cela me fait rêver, je ne vais pas recommencer à jouer aux legos à mon âge, d’autant que ça prend pas mal de place une fois monté ces choses là. J’ai résisté, car je suis fort, je ne n’ai jamais acheté de vaisseau Star Wars ou la fusée Saturn V. C’est ça la force de caractère !

Mais voila, je viens d’avoir 55 ans, et mon aîné, plus geek que moi et connaissant mes faiblesses, m’a offert la Saturn V, 1969 pièces comme l’année du premier homme sur la Lune. Je n’allais pas le décevoir en refusant son cadeau, j’aurais été un père indigne.

Alors pour lui faire plaisir, après avoir englouti deux parts du délicieux gâteau à l’ananas confectionné avec amour par ma douce épouse, j’ai ouvert la boite et étalé les douze sachets de legos et le plan sur le plancher du salon.

J’ai ouvert le premier sachet et, fébrile, j’ai commencé l’assemblage. Le premier pochon vidé, j’avais déjà le cylindre du réservoir principal assemblé. J’ai été me servir un expresso serré, j’ai posé un coussin sous mes genoux calleux de vieillard et ouvert le second paquet. Impossible de m’arrêter. J’ai passé au final six heures à assembler le monstre de briques de plus d’un mètre de haut.

Me voilà avec une Saturn V trônant dans le salon, monstrueux objet incongru dans le décor musical de la maison. Que vais-je en faire ? Excellente question. La démonter brique après brique et ré assembler la fusée les jours de pluie. Bof… Je vais peut-être la ramener au travail pour décorer le bureau histoire de ternir un peu plus ma réputation.

Z comme

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En ce début d’année j’ai dû acheter un accessoire photo à usage unique, cher, inutile mais dont j’avais absolument besoin.

Généralement, lorsque que vous devez mettre à jour la version logicielle d’un appareil, son constructeur vous invite à la télécharger sur son site et à l’installer gratuitement sur le dit appareil, ceci afin de corriger des erreurs ou améliorer des fonctionnalités.

C’est le cas des systèmes d’exploitation des consoles, des ordinateurs, des firmwares des appareils photos, des chaines hifi, des smartphones et j’en passe.

Hélas, chez Tamron, un des leaders de l’objectif photographique multi-montures, si vous voulez mettre à jour le firmware de votre objectif, il faut acquérir un accessoire valant une centaine d’euros, le Tap-in.

L’accessoire en question permet d’autres taches que la simple mise à jour comme le réglage fin de la mise au point, mais jusqu’à il y a quelques jours, je n’en avais absolument pas l’usage.

Je possède deux cailloux Tamron en monture Nikon. Un vieux 70-300 et un magnifique 70-200 ouvert à 2.8, bête de course parfaitement adaptée aux concerts et que j’utilise avec un Nikon D810.

Mais voilà, je suis obligé de mettre à jour le 70-200 aujourd’hui et le fameux Tap-in est devenu introuvable sur le marché de l’occasion depuis Noël. Alors j’en ai commandé un neuf. Tout ça pour pouvoir continuer à utiliser un objectif que j’ai déjà payé une fortune il y a deux ans.

Mais pourquoi cette mise à jour et cette brutale pénurie au fait ?

La gamme Z de chez Nikon vient de donner naissance à sa seconde génération. La gamme Z, ce sont les hybrides sur lesquels Nikon base sa nouvelle stratégie commerciale, l’an passé le Z5, le Z6, le Z7, le Z50 et maintenant le Z6 II et le Z7 II.

Mais quel rapport avec le Tamron me direz-vous ? Patience, j’y arrive !

La gamme Z de Nikon fonctionne avec des objectifs monture Z contrairement à mon D810 qui est en monture F. Heureusement pour les photographes, Nikon vend une bague adaptatrice FTZ, comprenez de monture F vers monture Z, afin que leurs anciennes optiques fonctionnent également sur les boitiers à monture Z.

Oui mais non, en fait c’est plus compliqué que ça n’en a l’air. Seuls certains objectifs monture F (principalement les AF-S) fonctionnent avec cette bague. Nikon fournit un tableau pas tout à fait exhaustif sur le sujet et est particulièrement obscur lorsqu’il s’agit de parler des autres marques d’objectifs en monture Nikon comme Samyang, Sigma ou Tamron. Bref c’est compliqué. Heureusement il y a Internet.

Pour les Samyang et Sigma pas ou peu d’information sur la toile si ce n’est des bruits de couloir comme quoi cela fonctionnerait et même avec les optiques DX pour certains modèles. Pour Tamron tout dépend du numéro de série ou de la version du firmware.

Mais à quoi bon ce Tap-in puisque je travaille avec un D7200 et un D810 ? Tout simplement parce que depuis l’an passé, je me posais la question du passage à l’hybride et que j’ai franchi le pas en fin d’année.

Plusieurs options de modernisation s’offraient à moi en restant chez Nikon. La première consistait à ne rien changer, si ce n’est acquérir un zoom grand angle plein format. La seconde passait par l’achat d’un D850, le petit frère du D810. La troisième consistait à me lancer dans la gamme Z. J’aurai pu opter pour de D6 également, mais je doublais voire triplais d’un coup le budget alloué à l’opération.

Pour faire simple le D850 c’est un D810 plus moderne avec plus de pixels et un écran tactile orientable. Le modèle n’est pas tout neuf et coûte la bagatelle de trois mille euros neuf. Mais il faut l’avouer, c’est de la belle quincaillerie.

Le Z7 est l’hybride haut de gamme de chez Nikon avec quarante sept millions de pixels, comme le D850, sans doute un peu trop pour mon usage, d’autant qu’il coûte presque aussi cher que son homologue reflex avec une bague d’adaptation mais propose une électronique dernier cri et deux processeurs.

Reflex ou hybride ? Il y a un an je n’aurais sans doute pas hésité mais avec l’acquisition du Panasonic Lumix GX9 il y a quelques mois pour m’accompagner dans mes promenades, j’ai découvert les joies de la stabilisation cinq axes et me suis habitué au viseur à pixels. Je n’étais plus anti-hybride.

J’ai joué avec le Z7 et c’est un revendeur qui m’a convaincu de franchir le pas. Il m’a rassuré quant à la compatibilité de certaines optiques, m’a vendu les mérites de la luminosité de l’appareil, de sa stabilisation cinq axes et surtout m’a recommandé le Z6 plutôt que le Z7 étant donné l’usage que j’en fais au quotidien. C’est vrai que 47 Mo pixels pour un photographe du dimanche, c’est clairement de la confiture donnée aux cochons. Restait une chose qui me chagrinait dans la gamme Z, c’était cette carte mémoire Sony, alors je n’ai pas hésité lorsque Nikon est arrivé avec le tout nouveau Z6 II, proposant deux emplacements de cartes mémoires, dont un dédié aux cartes SD.

Du coup me voila avec mon cinquième boitier depuis que j’ai repris la photographie. Après mes premiers pas sur un Nikon D5100 emprunté au travail, je le suis offert un D7100 puis un D7200 et suis passé au plein format avec le D810. Puis j’ai testé l’hybride GX9 avant de passer au plein format Nikon Z6 II. Bien entendu je ne cherche pas à collectionner les boitiers. Je conserve deux boitiers plein format pour les concerts et le GX9 pour la promenade. J’ai revendu le D7100 à l’arrivée du D810 et je viens de me séparer pendant un week-end de folie le D7200 ainsi que des objectifs pour APS-C qui allaient avec, mais c’est une autre histoire.

Mais que va m’apporter le Z6 II à part calmer un caprice d’enfant gâté ? L’ouverture vers une nouvelle gamme d’objectifs de qualité encore plus cher signée Nikon, une stabilisation cinq axes, un boîtier très lumineux, une montée en ISO impressionnante, un écran tactile orientable, une nouvelle électronique et 300 grammes de moins dans la main.

Et que vais-je perdre avec lui ? La vision directe de la lumière captée par l’objectif, un Samyang 8 mm, le Sigma Art 18-35 mm ouvert à 1.8 qui fonctionnait à merveille mais avec moins de pixels, un Nikkor 18-140 mm passe partout, un Nikkor 24-85 mm pas terrible et un Tamron 70-300 mm fatigué. Je vais aussi perdre beaucoup d’argent car énervé d’avoir à acheté un Tap-In j’ai commandé le grip en même temps.

Une des premières photos réalisée avec le Nikon Z6 II équipé d’un Sigma Art 18-35 mm ouvert à 1.8

Césarienne

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Notre chat est malade, il a le chorizo.

Comment ça le chorizo n’est pas une maladie de chat ? Moi j’en suis certain, c’est notre fils vétérinaire qui nous l’a dit. Le chorizo est une maladie bénigne ayant les symptômes suivants : le chat tousse, renifle, éternue partout, bref un rhume bien dégueulasse. Un chorizo quoi !

Bon d’accord notre fils n’a peut-être pas dit « chorizo ». Mais notre chat est une femelle. Et je n’écris pas chat.. parce que vous connaissant, vous allez mal l’interpréter. Et pour les femelles on dit coryza donc logiquement pour les males ça doit être chorizo non ? Non ?

Bon passons. Nous sommes donc allés chez le véto parce notre fils est juste en première année d’école vétérinaire, alors déjà qu’il orthographie mal la maladie de notre femelle chat, alors de là à le laisser prescrire des médicaments au félin, il y a une sacrée marge de manœuvre quand même.

Donc nous avons amené notre animal de compagnie chez un vrai vétérinaire diplomé à l’autre bout de la ville. Il y en a un à cent mètres de chez nous mais comme j’ai décidé d’arrêter de vacciner notre petit chaton contre le sida des matous, la lèpre des félins, la peste bubonique des minous et la COVID-21 du raton-laveur, ma femme a honte de retourner chez ce praticien. Oui car « nous » c’est ma femme. Quand je vais chez le vétérinaire, ça finit toujours par une euthanasie. Alors sans façon.

Notre chat avait son truc bizarre depuis février et on a laissé trainer pour cause d’une autre urgence sanitaire. D’ailleurs… Et si notre chat avait le COVID-19 hein ? Figurez-vous que j’y ai pensé. Mais qui n’a pas cru avoir attrapé ce satané virus en mars/avril, hein ? Bon.

Le vétérinaire lui a prescrit des antibiotiques, des anti-inflammatoires et des inhalations… Vous avez déjà essayé de faire avaler un médicament à un chat naturellement méfiant et pas gourmand de surcroit vous ? L’enfer ! Je vous conseille de réduire en poudre les pilules et de les diluer dans une soupe pour chat. Avec la nôtre, ça marche. Mais pour les inhalations sérieusement. Je me vois bien assoir le chat sur une chaise, lui dire de ne pas bouger, faire bouillir de l’eau, la mélanger avec les huiles essentielles dans l’inhalateur de grand-mère en plastique vert et demander au chat de fourrer sa truffe dedans pendant que je pose une serviette sur sa petite tête…

Non, pour un chat, il faut procéder ainsi : le mettre dans sa cage de transport, poser un bol d’eau bouillante contenant les huiles essentielles près de la cage et poser une serviette sur l’ensemble.

Ben même ainsi cela se révèle très compliqué. Le chat se débat dans sa cage, attrape la serviette avec ses griffes et la plonge dans le bol.

Mais le pire croyez-moi reste de réussir à mettre le chat dans la cage. Le chat associe forcément cet emprisonnement à de futurs désagréments, changements de périmètre géographique, piqûre douloureuse et depuis peu, lente asphyxie aux huiles essentielles.

La technique consiste à placer la cage verticale, à choper le chat qui se planque sous le canapé, à le placer au-dessus de la cage, le descendre prestement et à refermer vivement la porte avant que la bestiole ne ressorte.

Oui enfin ça c’est la théorie. En pratique je mets des gants épais pour sauver mes mains, le chat avec ses pattes postérieures tente le grand écart pour ne pas tomber dans le piège tendu et avec sa gueule et ses deux pattes avant essaye toutes les attaques et combos à sa disposition. Pour survivre, il faut tenir l’animal furieux par la peau du coup, comme sa maman le ferait et glisser les papattes en douceur dans la boite.

En théorie c’est jouable, en pratique les pattes postérieures ruent dans les brancards et c’est ainsi que j’ai subit ma première césarienne. Les griffes de la bestiole ont généreusement labouré mon ventre sous le nombril, deux magnifiques estafilades rouges et profondes comme une double césarienne réalisée par Jack l’éventreur. Un peu plus bas et je pouvais chanter dans le film Farinelli.

Après deux séances d’inhalations et quelques jours de poudre de perlimpinpin cachée dans la nourriture, le chat va nettement mieux. Et moi j’ai le bide qui pique comme du chorizo.