
C’est un petit livre de poche d’un peu plus de 150 pages qui a attiré mon regard alors que je peinais sur un roman de science-fiction plus conséquent : le premier tome de La Maison des Jeux de Claire North.
Le roman parle d’un jeu où le but est de faire élire un puissant personnage de la cité vénitienne.
Thene est une femme juive mal mariée à un flambeur qui dilapide chaque nuit toute sa fortune à la Maison des Jeux. Elle l’accompagne lors de ses nuits de débauche jusqu’à ce qu’un jour, on lui propose de rejoindre la Haute Loge de la Maison des Jeux. Un lieu caché derrière une porte fermée où l’enjeu des parties disputées dépassent le simple gain pécuniaire.
Nous sommes en 1610 à Venise et le haut magistrat vient de mourir. Quatre hommes sont en lisse pour prendre le poste. Des élections ne vont pas tarder. Mais c’est une partie organisée par la Maison des Jeux qui décidera du vainqueur.
Thene rejoint la partie qui désignera le futur vainqueur. Le joueur gagnant pourra entrer dans la Haute Loge de la Maison des Jeux.
Dès le premières phrases du roman, j’ai été subjugué par le style et la plume très particulière de Claire North. L’histoire est racontée par de mystérieux personnages qui observent à distance les jeux de pouvoir sans intervenir, qui suivent Thene dans les rues de Venise, ajoutant à l’intrigue une touche de mystère à un roman hors du temps.
Le lecteur caché sous un masque blanc, plongé dans le roman, franchit des ponts, navigue sur les canaux sales de la cité lacustre, marche dans les couloirs des palais vénitiens, coure dans les rues bondées en journée, vérifie sans cesse qu’il n’est pas suivi, complote et tente d’échapper à la mort.
De nombreux personnages se croisent en peu de pages, les candidats, les joueurs et les cartes jouées par les participants.
J’avoue m’être un peu perdu sans que cela n’altère pour autant mon plaisir lors de la lecture du roman. Mais maintenant que j’ai terminé le premier tome, je me demande si j’irai plus loin dans cet univers.
Pour l’instant, je vais essayer de terminer La Guerre des Captifs de James S.A. Corey qui peine à me convaincre.